Jambon-beurre, burger, frites… les habitudes alimentaires sont souvent à l’origine de graves désordres pour la santé, mais aussi pour l’environnement. Il y a heureusement de saines réactions, à suivre sans modération.


Une étude menée récente indique que le burger détrône désormais le sandwich jambon-beurre en France. 

- Le hamburger détrône le sandwich (Polynésie 1ere)

Cette nouvelle habitude de consommation n’est pas forcément meilleure... pour la santé (notamment parce que le burger est souvent accompagné de frites). Elle est cependant plus néfaste pour l’environnement. Tandis qu’un jambon-beurre n’engendre que 1250 gr de CO2, le burger de base ne contenant qu’un seul steak en génère quant à lui 5000 gr, soit quatre fois plus.

- Le burger détrône le jambon-beurre, dommage pour la planète (ID, l’info durable) 

En Polynésie, les habitudes alimentaires ne sont pas plus saines et peuvent être carrément dangereuses pour la santé de la jeunesse (obésité, diabète…). Ainsi, les frites proposées dès le matin (!) aux jeunes élèves à l’entrée des établissements scolaires représentent une aberration diététique.

La Nash (stéatose hépatique non alcoolique), aussi appelée la maladie du soda, la maladie de la malbouffe ou encore du foie gras humain, ne cesse de faire l’actualité des médias nationaux, ces derniers jours. En cause, la sortie en métropole du livre Nash, la maladie de la malbouffe, écrit par le Dr Dominique Lannes, qui alerte sur ce qu’il qualifie de “fléau du siècle”. Si la France s’inquiète de sa constante progression, en Polynésie les médecins parlent d’une pathologie extrêmement fréquente.

- La maladie du foie gras humain répandue sur le territoire (La Dépêche) (Tahiti Infos)

À Moorea, en collaboration avec les roulottiers, le collège d’Afareaitu a décidé d'expérimenter la vente de produits "sains" pour le petit déjeuner des élèves arrivants entre 6 heures et 7h30. Une "Journée sans frites " se tiendra chaque semaine et sera l’occasion pour les jeunes de démarrer sainement la journée en ingérant des fruits plutôt que des produits gras.

Collège de Moorea : "Journée sans frite mon corps le mérite" (Tahiti Infos)

Journée sans frites, mon corps le mérite  (TNTV)

À noter, pour ceux qui souhaiteraient préparer eux-mêmes des aliments séchés, une solution rencontrée au Salon de Habitat et Nautica, à la mi-mars à Punaauia : un système solaire pour faire sécher fruits et poissons.

Un séchoir solaire pour aliments (Radio 1)  

"Bouger plus et manger équilibré" 

Depuis 2010, différentes enquêtes menées par l’OMS et la Direction de la santé sur la santé des Polynésiens ont révélé que plus de 70% des adultes sont en surpoids et 40% d’entre eux sont au stade de l’obésité. Chez les enfants de 7-9 ans, 34% sont en surpoids dont 16% d’entre eux sont en obésité.
En 2016, afin d’avoir une action plus synergique autour de la lutte contre l’obésité, la Caisse de prévoyance sociale, le ministère de la Santé et le Contrat De Ville (CDV) se sont associés pour lancer un appel à projets commun afin de mettre en œuvre des actions de prévention dans le but d’améliorer l’état de santé des Polynésiens.

L'appel à projets commun "bouger plus et manger équilibré" est renouvelé cette année. Pour l’année 2018, une enveloppe financière globale d’environ 22 millions Fcfp (7 millions du Contrat de ville et 15 millions de la CPS) est dédiée. Les dossiers devaient être déposés avant le 6 avril. 

  • Journée d’information : 24 mai 2018 (uniquement pour les porteurs de projet ayant reçu validation de leur appel à projet)
  • Mise en œuvre des projets : du 1er juin 2018 au 31 décembre 2018 au plus tard.

 22 millions pour vos projets pour "Bouger plus et manger équilibré" (Tahiti Infos)