Associations, particuliers, communes... la mouvance "agribio" poursuit son chemin dans les esprits et se concrétise avec des initiatives qui, à leur tour donneront des idées de développement. Elles ont toutes pour point commun de renforcer la solidarité.

+ Après plusieurs années de préparation et de prospection, l’association Solidarité productive (SoPro) s’apprête à se lancer à Mahina. L’idée : permettre à des ressortissants du RSPF de participer à un projet agricole pour subvenir à leur besoin et se former. Si la recette fait ses preuves en termes d’insertion, d’autres activités et d’autres communes pourraient suivre.

« Solidarité productive » lance une campagne de crowdfunding pour enraciner son projet (Radio 1)

 

+ Le projet, qu’elle porte avec son mari, Alexis, est remarquable… et remarqué. Malika Dexter cultive des légumes et des fruits sur… l’atoll de Fakarava ! Elle vient de remporter un prix de l’Adie et a été lauréate du concours national Initiative Remarquable.

Malika, la main verte de Fakarava (Tahiti Infos)

 

+ La pépinière communale de Taputapuatea à Avera a été transformée en salle de cours pour l'apprentissage de la confection de compost bio par le tāvana de la commune, Thomas Moutame, pour plus d'une centaine d'élèves venus des quatre communes de Raiatea et Tahaa.

Journée compost bio à Taputapuatea (Tahiti Infos)

 

+ La Polynésie française est désormais répertoriée sur le site officiel de WWOOF, grâce à l'agrément obtenu par une ferme à Ua Pou. Travailler à la ferme de manière encadrée, en échange du gîte et du couvert, peut aussi servir au développement touristique ; les métropolitains en sont friands.

Les Wwoofeurs débarquent à Ua Pou (Tahiti Infos)

 

+ L’association Tamarii Nuutania a été créée en 2009 par des ex-détenus, dans un souci de prévention et d’insertion. Un peu moins d’un an après une première session dédiée à l’apiculture, elle est de retour à la Presqu’île pour une formation Ma’a hotu plus complète. Quatre journées sont toujours consacrées aux rouages de la production de miel, mais pas uniquement. Cette année, elles sont complétées par une formation à l’agriculture biologique d’une durée de douze semaines.

Les Tamarii Nuutania se forment au bio (La Dépêche)