Un sanctuaire des baleines et des mammifères marins a été créé dans les eaux territoriales de la Polynésie française en 2002. Ces animaux n'y sont donc pas chassés. Mais les risques de collision avec des baleines sont possibles. Les espèces insulaires ayant une aire de répartition réduite et des populations de faible effectif, sont plus vulnérables au risque d’extinction que les espèces continentales.C'est le cas d'une espèce d'oiseau endémique, le Monarque de Tahiti, en voie d'extinction. Deux cas de tentatives de protection.

 

+ Le projet Vigie sanctuaire vise à limiter le risque de collisions entre les baleines à bosse et les navires à grande vitesse (Terevau et Aremiti) entre Tahiti et Moorea durant la saison des baleines. Pendant cette période, des observateurs de mammifères marins MMO (« Marine Mammal Observer »), formés et désignés par l’association Oceania, travaillent avec les capitaines de navire pour éviter les risques de collisions. 

Protection des baleines : Oceania fait le bilan de sa 2ème édition (Radio 1)

Baleines : Leur chenal de bataille (Tahiti Infos)

Le respect des baleines à bosser  (Tahiti Infos)

Le projet Vigie sanctuaire a permis d’éviter 49 collisions avec des baleines en 2019 (TNTV)

 

+ Le monarque de Tahiti, oiseau endémique déjà gravement menacé, va t-il succomber à la petite fourmi de feu ? Des épandages pour se débarrasser de l'insecte tueur ont été effectués dans les zones d'habitat de l'oiseau endémique de Tahiti.

Appel aux dons pour sauver le monarque de Tahiti (La Dépêche)

Le titre de l'article de Polynésie 1ere (ci-dessous) porte à confusion. L’association Manu préconise l’utilisation de Fipronil mais sous une forme ultra diluée, qui est plus efficace. Les résultats seraient encourageants.

Le monarque de Tahiti menacé par la lutte contre la fourmi de feu (Polynésie 1ere)

Mais ce remède, paradoxalement, ne serait-il pas aussi un poison pour la biodiversité ? Ce pesticide pose effectivement des problèmes écotoxicologiques démontrés depuis quelques années, car il se dégrade en trois principaux métabolites tous plus toxiques (et plus persistants) que leur molécule-mère, fait remarquer un écologue dont les propos – évoqués en forum associatif – n’ont pas été repris par la presse. Discussion-débat en cours…