Le développement du pays ne peut se déployer positivement qu'avec l'intervention de plusieurs acteurs complémentaires : institutions, citoyens, entreprises : La stratégie de l’innovation 2030 de la Polynésie française ; La participation citoyenne dans la rénovation urbaine et insulaire: 3 cas ; avec Prism, projet innovant en termes de business model ; La mobilité durable comme pilier de la transition énergétique.

La stratégie de l’innovation 2030 de la Polynésie française

# Le Cesec (Conseil économique, social, environnemental et culturel) a examiné ce mercredi (20 juillet) un projet d’avis sur la stratégie de l’innovation 2030 de la Polynésie française. Un document de plus de 200 pages qui précise les 40 mesures pensées pour atteindre l’objectif suivant : engager le Pays dans l’innovation au service de son développement durable et inclusif.

Le Cesec favorable à la stratégie de l’innovation 2030 de la Polynésie (TNTV

Le Cesec a rendu ce mercredi un avis favorable sur la stratégie de l'innovation 2030 du Pays. Il a souligné un projet “ambitieux” mais craint que les problématiques immédiates de la population soient occultées au profit de projets dont les résultats ne se feront pas sentir avant plusieurs années. (…) l’institution souligne que les résultats d'un tel plan ne se feront sentir que dans plusieurs années. En attendant, il souhaite que ne soient pas occultés les problèmes qui guettent la population dans l’immédiat et considère qu'il est “primordial de développer notre autonomie alimentaire”.

Le Cesec juge "ambitieuse" la stratégie de l'innovation 2030 (Tahiti Infos)

La Polynésie française est consciente de ses atouts mais également de ses faiblesses telles que l’éloignement et l’éparpillement de ses îles, le manque de terres, la pollution, sa dépendance aux énergies fossiles … Néanmoins, elle a engagé un certain nombre de réformes visant à pallier ces difficultés au travers de ses politiques publiques.

Le Cesec valide la stratégie de l’innovation 2030 de la Polynésie française (Radio 1)

Pour rappel, la Polynésie française a choisi de se doter d’une stratégie de l’innovation afin de présenter une feuille de route aussi claire que possible à destination principalement des professionnels (chercheurs, enseignants, étudiants, chefs d’entreprises, porteurs de projets …).

En PJ, le communiqué du Cesec

 

La participation citoyenne dans la rénovation urbaine et insulaire

# Un séminaire de sensibilisation à la participation citoyenne appliquée aux projets de rénovation urbaine, organisé par la direction à l’habitat et à la ville dans les locaux de la mairie de Pirae a débuté le 19 juillet. (…) Programme de Renouvellement Urbain (PRU), élaboré en partenariat avec l’État, le contrat de ville et les communes de Punaauia, de Papeete, de Pirae et de Mahina, afin de bâtir une politique d’habitat et d’aménagement de l’espace coordonnée à l’échelle de l’agglomération de Papeete, cela en vue de proposer des conditions de logement plus favorables à 4 000 personnes vivant dans des habitats précaires. (…) la démarche d’un tel séminaire, qui a pour objet de proposer des solutions innovantes afin de favoriser la consultation des habitants, acteurs légitimes du réaménagement de leur environnement quotidien, tant sur les aspects culturel, sociétal et géographique.

Rénovation urbaine : un séminaire en vue de favoriser la consultation des habitants (TNTV)

#  Contre-exemple, le projet immobilier New Tahara'a (à Arue sur le site du Tahara'a) fait beaucoup parler ces temps-ci. Notamment ses nombreux opposants auxquels les médias relaient régulièrement les propos (AvA-Infos).

(Mardi 20 juillet, lors du Journal TV), le représentant du promoteur City A à l'origine du New Tahara'a a pu apporter des réponses aux critiques dont le projet fait l'objet. (…)   Malgré l'opposition, (Teiva Raffin,  représentant du promoteur de ce projet estimé à une vingtaine de milliards Fcfp) n'en démord pas. Selon lui, "le Pays a besoin d'une relance économique" qui repose "sur 3 piliers : le tourisme, la construction de logements et la création d'emplois". Si jamais le projet du New Tahara'a se lance, "pas moins de 800 personnes vont travailler sur le site pendant 4 ans. En période d'exploitation, plus de 200 emplois seront créés", sans compter les "emplois connexes liés aux divers services", a-t-il ajouté. (Itw en replay)

Face aux critiques, Teiva Raffin défend le projet New Tahara'a (Polynésie 1ère)

Lire aussi : New Tahara’a : le groupe City détaille et défend son projet (Radio 1) 21 juin 22

 

# Après avoir fait une tournée dans le Sud de l’archipel marquisien en mai, c’est au Nord d’avoir la visite de la délégation Unesco chargée d’aller à la rencontre de la population pour sonder ses peurs mais aussi pour répondre à toutes ses questions. Parmi elles, la gestion des ressources naturelles et culturelles, que certains habitants craignent de voir “sanctuarisées” en cas d'inscription au Patrimoine mondial. (…) Onze personnes représentant la Direction de la culture et du patrimoine (DCP), la Direction de l'environnement (Diren), la Communauté des communes des îles Marquises (Codim), l’Office français de la biodiversité (OFB) ou encore la société de communication Tahiti Experts Event sont venues à la rencontre de la population pour entamer la dernière phase du dossier d'inscription au patrimoine mondial, qui consistera, entre autres, à réaliser dans un effort commun, un plan de gestion des ressources. (…) Les préoccupations les plus récurrentes concernaient la protection des ressources terrestres (pierre fleurie, flore endémique), marines (poissons, crustacés), culturelles (conservations des pae pae), mais aussi l’impact du tourisme.

Unesco à Ua Pou : interrogations sur l'accès aux ressources (Tahiti Infos)

 

Prism : projet innovant en termes de business model

 Lancé en 2017, Test&Learn est le programme historique de Prism, qui s’adresse aux entrepreneurs en phase de création d’un projet innovant en termes de business model, d’intégration du numérique ou de valorisation des ressources locales et du patrimoine polynésien. (…) Les porteurs de projets désireux de lancer leur entreprise avec le programme Test&Learn et de rejoindre la communauté d’entrepreneurs innovants de Prism ont jusqu’au 26 août 2022, 12 heures, pour candidater en ligne et se faire connaître sur le lien suivant : https://www.prism.pf/test-learn/ (appel à projets en ligne jusqu’au 26 août 2022).

L’incubateur Prism recrute sa 7e promotion d’entrepreneurs (Radio 1)

(…) Depuis la création du programme, 54 porteurs de projet ont été incubés et 14 start-ups sont aujourd'hui actives et pérennes.

L'incubateur Prism recrute sa septième promotion d'entrepreneurs (Tahiti Infos)

 

La mobilité durable comme pilier de la transition énergétique

# À l'occasion d’une table ronde, le professeur Slaoui, directeur adjoint scientifique et responsable de la cellule énergie du CNRS, a rappelé que « le véhicule électrique reste indispensable à la transition ». (…) Les Polynésiens produisent 11 tonnes de CO2 par personne. L’Administration du Pays produit 468 tonnes de CO2 par an pour la seule consommation d’hydrocarbure de son parc automobile, soit 309 119 litres d’hydrocarbure. Le projet Mobilité durable et exemplarité de l’administration en faveur de la transition énergétique amorce l’évolution vers une mobilité décarbonée. Lire dans l'article le compte-rendu du communiqué du Conseil des ministres du 20 juillet.

Environnement : bornes à l’énergie solaire et voitures électriques pour l’administration (TNTV)

 

# De la friteuse au moteur, sans casser le porte-monnaie ni la planète : C’est le sens d’un amendement déposé par les écologistes (à l’Assemblée nationale) sur le projet de loi portant sur les mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Après le dernier article, le numéro 20, relatif au carburant, les Verts veulent insérer une vingt et unième mesure: « L’utilisation, comme carburant, d’huile alimentaire usagée valorisée ».

« Correctement décantés et filtrés, 10 litres d’huiles usagées peuvent donner 8 litres de carburant, utilisables en mélange jusqu’à 30% dans les moteurs diesel de conception ancienne et jusqu’à 100% moyennant certaines adaptations » vante la proposition des EELV. « Ce carburant rejette jusqu’à 90% de gaz à effet de serre en moins qu’un diesel classique, émet beaucoup moins de particules fines et coûte beaucoup moins cher qu’un carburant fossile », ajoutent les Verts.

Pouvoir d’achat: et pourquoi ne pas rouler à l’huile de friture…? (Tahiti News)

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