L’association Manu-SOP a sauvé l’an dernier 334 oiseaux marins, grâce à son réseau de bénévoles ; Avec la FAPE, « Parcours écologie » et fresque pour l’environnement réalisée par des jeunes en réinsertion judiciaire à la Maison de la culture de Papeete ; Ateliers collaboratifs de réparation à Rangiroa avec l'association Tata'i ; L’association de protection de la vallée de Punaru’u a fait don de 50 pieds d’orangers à la ville de Punaauia ; À Moorea, l'écomuséeTe Fare Natura favorise l'insertion professionnelle.

 

 

# L’association Manu-SOP a sauvé l’an dernier 334 oiseaux marins, grâce à son réseau de bénévoles. Mais elle cherche sans relâche des volontaires pour soutenir ses actions afin de préserver les espèces terrestres et marines. (…) Au fenua, 6 espèces d’oiseaux marins sont menacées dont le pétrel. Cet oiseau qui niche en hauteur prend son envol au bout d’une centaine de jours. Lors de ces périodes d’envol, certains se perdent et se retrouvent au sol… (…) Des espèces terrestres sont également considérées en danger critique d’extinction. Parmi elles, le martin chasseur de Niau, celui des Marquises ou encore Le Monarque de Tahiti et de Fatu Hiva. L’association Manu-SOP compte aussi poursuivre ses actions en faveur de la protection de ces oiseaux…

334 oiseaux marins sauvés en 2022 par l’association Manu-SOP (TNTV)

 

# Une fresque réalisée par des jeunes en réinsertion judiciaire a été dévoilée lundi matin à la Maison de la culture. L’œuvre signe l’aboutissement des “ateliers pratiques de l'écologie”, qui ont fait participer huit enfants en difficulté à des ateliers de sensibilisation aux problèmes climatiques. Le projet était coorganisé par la direction territoriale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, le ministère de la Justice, et la Fédération des associations de protection de l'environnement.

Des jeunes en réinsertion judiciaire, sensibilisés aux questions environnementales (Tahiti Infos)

(…) si ce « parcours écologie » est inédit, c’est grâce à l’appui financier de l’Office français de la biodiversité, du Fonds de développement de la vie associative, du Haussariat, et surtout à la participation de la Fape, qui a rassemblé de nombreux intervenants pour encadrer les ateliers jusqu’au début du mois de janvier. Économie circulaire avec les ateliers Tata’i, déchets et recyclage avec Nana Sac Plastique ou Fenua ma, biodiversité avec la Sop Manu, Oceania, Pae pae no te ora ou ou Tamarii Pointe des pêcheurs, jeux à thème à l’espace info-énergie, immersion en agroécologie avec Fare umara… (…) Cette première session « d’ateliers pratique d’écologie » devrait se répéter dès la fin janvier et la PJJ travaille déjà à une convention au plus long terme avec la Fape.

Les jeunes de la PJJ s’essaient à l’écologie (Radio 1)

Une fresque en faveur de la protection de l'environnement, c'est le résultat d'un parcours d'initiation à la protection de l'environnement organisé par la FAPE, la Fédération des associations de protection de l'environnement, Te ora naho. Il était destiné du 7 novembre 2022 au 6 janvier 2023 aux jeunes pris en charge par la protection judiciaire de la jeunesse. Ils sont âgés de 14 à 19 ans. Une initiative innovante qui s'est traduite par des sorties pédagogiques sur le terrain et des ateliers théoriques, durant trois mois. La pollution, l'économie circulaire, la biodiversité marine et terrestre, ou encore la conception de la nature dans la culture polynésienne, ce sont les thèmes qui ont été abordés, et qui ont donc permis à ces jeunes de réaliser ce tableau, guidé par l'artiste Rival (voir la vidéo).

Une fresque pour l'environnement à la Maison de la Culture (Polynésie 1ère)

 

# Sur l'atoll de Rangiroa, aux Tuamotu, les habitants peuvent désormais éviter de jeter leurs appareils électroménagers puis tenter de les faire réparer. Depuis un an, l'association Tata'i organise des ateliers collaboratifs de réparation. 70% des équipements apportés par les habitant ont été reconditionnés, ce qui évite l'enfouissement.  L'objectif environnemental est évident mais cette opération a aussi un volet social. La Ressourcerie de Rangiroa permet aussi de former des jeunes sans emploi.  Des modules de formation en électrotechnique, en mécanique notamment, seront organisés tout au long de l'année. Pour Moea Pereyre, de l'association Tata'i, " l'idée est de faire monter en compétence la ressource humaine de l'île et de créer de l'emploi local ". (Voir l’itw en vidéo)

Rangiroa : réparer pour ne pas jeter (Polynésie 1ère)

Nouvelle étape dans le recyclage à Rangiroa. En effet, un an après son premier atelier collaboratif de réparation, le collectif Tātā'i passe à la vitesse supérieure en ouvrant une “ressourcerie – recyclerie”, espace alternatif dédié à la réparation et la revalorisation d'objets. Le projet inclut la formation de sept jeunes stagiaires en électroménager, mécanique, électrotechnique et froid, pendant une année. La mairie va pour sa part mettre un local à disposition. Dans la continuité des ateliers collaboratifs de réparation mis en place sur l’île de Rangiroa depuis janvier 2022 par le collectif Tātā'i, un nouveau projet voit le jour sur l'atoll avec la création d’une “ressoucerie-recyclerie”. Un espace alternatif, innovant, dédié à la réparation et à la revalorisation d'objets. Cette initiative se présente comme une réponse possible aux problématiques environnementales, sociales et économiques de l’île avec la réparation des trois grandes familles d’appareils électriques : l’électroménager, le matériel audiovisuel et l’équipement informatique.

Rangiroa pleine de ressources pour le recyclage (Tahiti Infos)

 

# L’association de protection de la vallée de Punaru’u a fait don de 50 orangers à la ville de Punaauia. Mardi, deux d’entre eux ont été plantés à l’école d’Amahi.
 Valoriser le patrimoine culturel et les traditions polynésiennes, c’est l’objectif de l’association de protection de la vallée de Punaru’u qui a fait don de 50 orangers à la ville de Punaauia. Mardi dernier, le président de l’association Jean-Claude Taaura, ainsi que des membres du conseil municipal de la ville ont inauguré ce projet. Ils ont planté, en compagnie des personnels enseignants et des enfants, deux jeunes pieds d’orangers à l’école maternelle Amahi.

Deux orangers pour l’école Amahi (Tahiti Infos)

 

# À Moorea, le Fare Natura de la baie d'Opunohu est aujourd'hui bien plus qu'un musée. Véritable plateau pédagogique, il permet d'accueillir des personnes aux profils très divers. Jeunes en situation de décrochage scolaire ou étudiants, l'écomusée est un tremplin pour accéder à la vie professionnelle. (…) Alors qu’ils pensaient être sans espoir, l’écomusée a permis aux jeunes d’évoluer dans le milieu professionnel et de les rendre utiles pour à la biodiversité de Moorea.

Moorea : Te Fare Natura, l'écomusée qui favorise l'insertion professionnelle (Polynésie 1ère)