La politique des transports terrestres sous la loupe de la Chambre territoriale des comptes (CTC) qui note une “absence de coordination” entre le Pays et les communes qui doivent mieux s'organiser... ; Elle avait pour ambition de soulager la circulation automobile... Arrêt de la desserte reliant Taiarapu à Papeete par l'Apetahi expressChampionnat de Polynésie de Slalom automobile : si on peut comprendre la passion de certains pour la vitesse, on peut s'interroger sur l'intérêt écologique de telles démonstrations... ;  Pose de la première pierre de la future centrale agrivoltaïque de Huahine : le projet s’inscrit dans une démarche générale de la SPL, d’effectuer la transition énergétique de l’ensemble de ses concessions de production et de distribution d’électricité ; la Polynésie française a été retenue pour accueillir l'édition 2026 de la conférence annuelle de la Pacific Water and Wastewater Association (PWWA). L'occasion pour le Pays de faire valoir son expertise dans la gestion de l'eau, mais aussi d'apprendre de ses voisins du Pacifique.

 

 

 

TRANSPORT

 

# Congestion et sécurité routière, réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de la dépendance énergétique du Pays, développement économique et social durable... La Chambre territoriale des comptes (CTC) a transmis à l'Assemblée son rapport d'observations définitives concernant la politique des transports terrestres depuis 2020. Il en ressort huit recommandations. La CTC pointe notamment du doigt une “absence de coordination” entre le Pays et les communes qui doivent mieux s'organiser.   
(…) Comme le rappelle d'emblée la juridiction financière, de nombreux enjeux entourent cette politique publique, à commencer par la réduction de la congestion routière, conséquence directe d'une urbanisation concentrée. La zone de Papeete concentre en effet 70 % de l'emploi ainsi que la majorité des services publics (en attendant que le plan de décentralisation de l'administration souhaitée par le gouvernement Brotherson n'aboutisse). Résultat des courses, le trafic est saturé, notamment le matin et le soir, avec un flux estimé à 530 000 déplacements quotidiens, dont 94 % uniquement liés à cette zone. Mais cette congestion routière est aussi fortement influencée par les trajets scolaires, notamment aux heures de pointe. La réforme des rythmes scolaires dans le 1er degré initiée l'an dernier par le ministre de l'Éducation pour échelonner le début des cours avait notamment vocation à créer une cadence positive sur la mobilité routière. L'état des lieux des mobilités réalisé en décembre dernier met surtout en évidence “un phénomène de décalage dans le temps du trafic”. Comme le souligne la CTC, c'est une “première étape” et le Pays doit aller plus loin en réfléchissant à “de nouvelles approches pour les horaires scolaires, professionnels et administratifs”. (…) Le schéma directeur des transports collectifs et déplacements durables adopté en 2017 a notamment pour ambition de transformer la mobilité à l'horizon 2035 en développant les transports en commun avec, à terme, la création d'une ligne reliant Arue à Punaauia. La refonte du réseau pour améliorer la couverture géographique et la fréquence des bus doit passer par un renouvellement de la flotte de véhicules mais aussi par un aménagement des infrastructures de transport. (…)

Transports terrestres : La CTC invite le Pays à travailler avec les communes (Tahiti Infos)

 

 

# Trois mois seulement après son lancement, la desserte reliant Taiarapu à Papeete par l'Apetahi express prendra fin le 14 octobre prochain, annonce la société dans un communiqué. Le démarrage avait été difficile malgré une baisse des prix, et une réorganisation des horaires et rotations. En redressement judiciaire depuis l'an dernier, la compagnie ne baisse pas les bras pour autant et annonce renforcer la desserte Maupiti-Bora Bora.
(...) “Malgré une offre inédite et des tarifs avantageux, la desserte Taiarapu n'a pas rencontré le succès espéré. Les taux de fréquentation se sont stabilisés à un niveau insuffisant pour assurer l'équilibre économique de la ligne”, constate avec regret la compagnie de Tuanua Degage qui annonce donc la fin, dès mardi prochain, des rotations de l'Apetahi Express sur Taiarapu. Car si la liaison Taiarapu–Raromatai a satisfait la demande de voyageurs qui souhaitaient rejoindre les Îles Sous-Le-Vent sans avoir à prendre leur voiture ou se faire déposer à l’aéroport ou la gare maritime de Papeete, le niveau de fréquentation était trop bas pour rentabiliser la ligne. (…)

Apetahi Express à la Presqu'île, c'est fini (Tahiti Infos)

(…) Un coup dur pour la société Apetahi Express, en redressement judiciaire depuis la fin d’année dernière, et qui comptait sur cette « expérimentation » pour se relancer. Ce changement de cap va tout de même permettre de doubler les aller-retour entre Maupiti et Bora Bora. Et le groupe Tuatea, aussi propriétaire de Tauati Ferry, assure étudier « d’autres projets » de desserte de la Presqu’île, qui pourraient cette fois permettre des aller-retours quotidiens avec la zone urbaine. (…)

L’Apetahi Express abandonne ses rotations vers la Presqu’île (Radio 1)

(...) Selon le communiqué de la société, malgré une offre « inédite et des tarifs avantageux », la desserte de Taiarapu « n’a pas rencontré le succès espéré » (…) Le Groupe Tuatea, assure vouloir tirer les enseignements de cette expérience pour concevoir « un service de mobilité plus adapté aux attentes des habitants de Taiarapu ». Des pistes sont à l’étude pour faciliter les déplacements quotidiens entre la presqu’île et la capitale. « L’ensemble des données recueillies ces derniers mois servira de base à ce travail, qui sera mené en concertation étroite avec le Pays et les communes concernées, afin d’imaginer une solution durable, pratique et économiquement viable », précise le communiqué. (…). L’arrêt de la ligne Taiarapu permettra de redéployer les moyens sur la liaison Maupiti-Bora Bora, où « la demande est forte et constante ». À compter du 1er novembre 2025, l’Apetahi Express effectuera un aller-retour quotidien entre les deux îles, tous les jours sauf le mercredi.
Jusqu’ici limitée à une seule traversée par jour (aller ou retour), cette augmentation de fréquence offrira « davantage de souplesse à la population locale ainsi qu’aux touristes locaux et internationaux ». (…) L’arrêt de la ligne Taiarapu permettra de redéployer les moyens sur la liaison Maupiti-Bora Bora, où « la demande est forte et constante ». À compter du 1er novembre 2025, l’Apetahi Express effectuera un aller-retour quotidien entre les deux îles, tous les jours sauf le mercredi. Jusqu’ici limitée à une seule traversée par jour (aller ou retour), cette augmentation de fréquence offrira « davantage de souplesse à la population locale ainsi qu’aux touristes locaux et internationaux ».

Apetahi Express arręte la ligne Taiarapu-Papeete et renforce la desserte de Maupiti (TNTV)

(…) Malgré cet arrêt, le groupe Tuatea, propriétaire de la compagnie, affirme vouloir concevoir un nouveau service de mobilité adapté aux besoins de la presqu’île. Ce projet, actuellement à l’étude, sera mené en concertation avec le Pays et les communes concernées afin d’imaginer une solution « durable, pratique et économiquement viable ».

L’Apetahi Express stoppe ses rotations vers Taiarapu et renforce la desserte de Maupiti (Polynésie 1ère)

 

# Si on peut comprendre la passion de certains pour la vitesse, on peut s'interroger sur l'intérêt écologique de telles démonstrations...

# À Papenoo, les moteurs ont rugi sous les étoiles. Nivee a accueilli le deuxième slalom nocturne, dernière manche du championnat de Polynésie. Une course spectaculaire, entre vitesse, précision et sensations fortes.

Slalom auto de nuit à Tahiti : Tamatoa Laibe s’impose dans une course sous adrénaline (TNTV)

Quatorze voitures de course avaient rendez-vous à Nivee pour la dernière étape du championnat de Polynésie de Slalom. Le départ des runs a été donné à 22 heures samedi soir, et la route de la côte Est a été temporairement fermée.

Course de nuit à Nivee pour le championnat de Slalom, victoire de Tamatoa Laibe (Polynésie 1ère)

ÉNERGIE

Ce mercredi matin (08/10) à Fare, la Société Publique Locale - Te uira api no te mau motu (SPL) a posé la première pierre de la future centrale agrivoltaïque de Huahine. Soutenu par l'État via le Fonds de Transition Energétique (FTE), ce chantier marque le début de la transition énergétique dans les îles sous le vent.
Concessionnaire des services publics de production et de distribution d’électricité sur Huahine, Raiatea, Tahaa et Rurutu, la SPL est engagée depuis 2022 dans la transformation du modèle énergétique local. « Afin d’entamer la transition énergétique de ces îles, la SPL a profité de la mise en place du Fonds de Transition Energétique (FTE) doté par l’Etat le 27 février 2023 à hauteur de 7,16 milliards de Fcfp sur 4 ans afin d’obtenir les financements nécessaires à ses projets de développement des énergies renouvelables », précise le communiqué. Sur Huahine, un précédent projet de centrale photovoltaïque avec l’entreprise Akuo Energy n’avait pas abouti en 2022. Cette fois, grâce à la subvention du FTE obtenue en novembre 2024, le projet d’hybridation de la centrale thermique va voir le jour. (…) L’objectif : « l’augmentation de la part d’énergie renouvelable à hauteur de 53% contre 0,5% en 2024 », soit une production annuelle estimée à 5,27 millions de kWh. Cela permettra « l’économie de 1 155 000 litres de gazole par an » et « la réduction des émissions en CO2 à hauteur de 3 142 tonnes évitées par an soit 78 550 tonnes de CO2 évitées sur la durée de vie du projet qui est de 25 ans ». (…)

Énergies propres : Huahine amorce sa révolution solaire (TNTV)

(…) Ce projet consiste en l’installation d'une centrale agrivoltaïque de 3 500 kWc de panneaux solaires installés sur tables hautes, de batteries de stockage d’énergie d’une capacité utile de 5 400 kWh et d’un Energy Management System (EMS) qui permettra l’arrêt complet des groupes électrogènes lorsque les conditions de production photovoltaïque et de stockage sont satisfaisantes. (…) Le coût d’investissement global est de 1,2 milliard de francs et son financement est assuré sur fonds propres à hauteur de 5 % (63 millions de francs), par une subvention du FTE à hauteur de 32 % (400 millions de francs) et par un emprunt bancaire (AFD) à hauteur de 63 % (797 millions de francs). (…). Le projet s’inscrit dans une démarche générale de la SPL, d’effectuer la transition énergétique de l’ensemble des concessions de production et de distribution d’électricité qu’elle opère. Le FTE offrant une opportunité unique de financer des projets dans ce sens, la SPL souhaite en profiter pleinement pour la réalisation des projets suivants : installation de productions photovoltaïques avec stockage sur les toitures communales des concessions de Taha’a, Taputapuātea, Tumara’a et Rurutu, hybridation de la centrale de Huahine, hybridation de la centrale de Faaroa à Raiatea, hybridation de la centrale de Taha’a, hybridation de la centrale de Rurutu et hybridation de la centrale de Tubuai. (…)

Huahine lance l’hybridation de sa centrale (Tahiti Infos)

(…) Ce projet vise à hybrider la centrale thermique existante de Fare en installant un système de production photovoltaïque au sol sur une surface de 3 hectares, accompagné d’un système de stockage d’énergie par batteries. (…). La centrale, lauréate du Fonds de Transition Energétique en 2024, dont l’installation va s’échelonner sur trente-six mois, est financée par l’État à hauteur de 400 millions Fcfp soit 32% du coût total de l’opération, 1,7 milliard Fcfp.
La représentante de l’État, présente sur place, a salué le lancement de ce projet auquel les services de l’agence de la transition écologique (ADEME) et du haut-commissariat ont apporté un concours décisif, en accompagnant la SPL dans une expertise et un dialogue constant.

Transition énergétique: des panneaux solaires ajoutés à la centrale thermique de Fare (Tahiti News)

EAU


Ce mardi (07/10), le ministre de l'Agriculture, des Ressources marines et de l'Environnement, Taivini Teai, a annoncé que la Polynésie française a été retenue pour accueillir l'édition 2026 de la conférence annuelle de la Pacific Water and Wastewater Association (PWWA). L'occasion pour le Pays de faire valoir son expertise dans la gestion de l'eau, mais aussi d'apprendre de ses voisins du Pacifique.
Créée en 1994, la Pacific Water and Wastewater Association (PWWA) est l'organisation de référence des services publics d'eau et d'assainissement dans le Pacifique. Elle regroupe 21 pays et territoires océaniens et 31 membres d'opérateurs publics et privés, ainsi que de nombreux partenaires. Et chaque année, sa conférence annuelle permet aux États, aux services d'eau, aux jeunes professionnels, aux bailleurs et aux industriels de partager leurs expériences, renforcer les coopérations techniques et faire progresser la résilience des territoires insulaires face aux défis de l'eau. (…). Et si la date n'est pas encore tout à fait connue, le Pays annonce déjà les différents volets qui constitueront cette conférence. En effet, celui-ci projette d'ores et déjà l'organisation d'un Forum des ministres de l'Eau du Pacifique et des conférences techniques et sessions de haut niveau sur l'eau, l'assainissement et l'adaptation au changement climatique. Le Pays prévoit également une exposition régionale des solutions innovantes et équipements liés à la gestion de l'eau, des visites de terrain, ainsi qu'un volet spécial sur la formation et l'accompagnement des futurs leaders du secteur.

La problématique de l'eau discutée à Tahiti en 2026 (Tahiti Infos)

La Polynésie française accueillera pour la première fois la Pacific Water & Wastewater Conference en septembre 2026. Un évènement qui réunira près de 200 experts, institutions et opérateurs du secteur de l’eau et de l’assainissement. Objectif : faire du fenua « un acteur régionale majeur » dans le domaine, travailler à la standardisation des matériaux et des normes de traitement… Et trouver de nouvelles solutions pour fenua, en avance sur beaucoup de pays de la région, mais où 38% de la population n’a pas accès à l’eau et 90% n’est pas raccordé à un réseau d’assainissement collectif.
Eaux potables et eaux usées, c’est le thème de la Pacific Water & Wastewater Conference Association se tiendra pour la première fois au fenua l’année prochaine. La candidature du territoire a été portée par la Polynésienne des Eaux, qui a participé, pour la huitième année consécutive, à l’édition 2025 fin août aux Îles Salomon. Durant cinq jours, opérateurs publics et privés, chercheurs, bailleurs et jeunes professionnels venus de tout le Pacifique ont échangé sur les moyens d’assurer un accès durable à l’eau potable et à l’assainissement pour tous. Des discussions qui rassembleront donc 200 acteurs à Tahiti et dans les îles en septembre 2026. (…) La Polynésie entend bien montrer son savoir-faire : des grands chantiers sont en cours dans la zone urbaine en matière d’assainissement collectif, des solutions innovantes ont été développés de longue date pour l’eau potable dans les archipels, et une municipalité comme Bora Bora fait figure, à bien des égards, de précurseur en matière de gestion insulaire de l’eau. Mais ces atouts ne doivent pas cacher les déficiences importantes de la politique de l’eau au fenua. (…)

Une grande conférence régionale sur l’eau au fenua en 2026 (Radio 1)

La nouvelle a été officialisée à l’issue de l’édition 2025 de la conférence de la Pacific Water & Wastewater Association (PWWA), tenue fin août aux îles Salomon. En 2026, ce rendez-vous annuel des professionnels du secteur posera ses valises en Polynésie française — une première. Près de 200 participants, venus d’une vingtaine de pays du Pacifique, sont attendus pour échanger sur les innovations, les défis et les politiques publiques liés à la gestion durable de l’eau et de l’assainissement.La Pacific Water & Wastewater Association promeut, depuis sa création, une approche régionale et solidaire de la gestion de la ressource en eau, adaptée aux réalités insulaires. L’édition 2026 permettra au Pays de présenter ses propres savoir-faire, avance le ministre de l’Environnement Taivini Teai. (…)

La Polynésie française accueillera la 17ème conférence de la Pacific Water & Wastewater Association (TNTV)