Initiative Kiwa : un exemple de coopération régionale pour accompagner des projets centrés sur les Solutions fondées sur la nature à travers des subventions et de l’assistance technique ; Le Fonds de coopération économique, sociale et culturelle pour le Pacifique relaye son deuxième appel à projet de l’année 2023 ; Porté par l’État, le « Fonds vert» vise à subventionner les investissements de toutes les collectivités territoriales favorisant la performance environnementale, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie ; Plan France 2030 : pour le soutien à l’innovation, l’industrialisation et la transition écologique ; Les États membre de l’ONU ont adopté le premier traité international, un accord capital pour contrecarrer les menaces qui pèsent sur l’océan et sa bonne santé.

 

# L’initiative Kiwa – programme multi-bailleurs qui vise à renforcer la résilience au changement climatique et fondée sur un accès simplifié aux financements pour les autorités locales, nationales, la société civile et les organisations régionales des Pays et Territoires du Pacifique – annonce le lancement en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française de cinq projets locaux et un projet régional.  Ainsi, 739 796 euros (soit environ 88,3 millions de francs Pacifique) seront dédiés aux actions sur le terrain sur ces deux territoires. L’Initiative Kiwa, lancée en 2020 avec 31 millions d’euros au départ, est financée par l’Union européenne (UE), l’Agence française de développement (AFD), Affaires mondiales Canada, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce du gouvernement australien (DFAT) et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce de Nouvelle-Zélande (MFAT)

+ En Polynésie française : Projet Aru Komo, préservation de la ressource en eau de l’atoll de Anaa ; Projet Protect Ua Huka, protection de la biodiversité de Ua Huka. (voir les détails)

+ Qu’est-ce que l’initiative Kiwa ? 

+ Le projet régional Kiwa INSPIRE, un exemple de coopération régionale entre trois Etats insulaires du Pacifique et la Polynésie française

Initiative Kiwa : lancement de projets calédoniens et polynésiens pour faire face au changement climatique  (La Dépêche)

L’Initiative Kiwa, qui vise à soutenir des projets de « résilience » des îles face aux changements climatiques, va financer deux associations polynésiennes. Pu tahi haga no ganaa, qui veut œuvrer pour la préservation de la ressource en eau à Anaa, et Vaiku’a i te manu o Ua Huka, qui cherche à renforcer la biosécurité et la préservation des oiseaux des Marquises, vont recevoir respectivement 11,4 et 10,5 millions de francs.

L’initiative Kiwa vient en aide à l’eau de Anaa et aux oiseaux de Ua Huka (Radio 1)

EN SAVOIR PLUS : Afin de renforcer l’adaptation des territoires du Pacifique aux effets du changement climatique et mieux protéger leur biodiversité, l’Initiative Kiwa accompagne des projets centrés sur les Solutions fondées sur la nature à travers des subventions et de l’assistance technique.  Le guichet projets régionaux géré par l’AFD permet de financer les projets d’un montant de plus d’1,5 million d’euros. Les candidatures sont à déposer en ligne et étudiées sur une base semestrielle.

Soutenir les Solutions fondées sur la nature en faveur de la biodiversité et de l’adaptation au changement climatique dans le Pacifique (afd.fr)

- Renforcer le bien-être et la résilience des communautés du Pacifique face au changement climatique grâce à la conservation de la biodiversité.pdf

- Page FB Kiwa Initiative https://www.facebook.com/KiwaInitiative/

 

# Le Fonds de coopération économique, sociale et culturelle pour le Pacifique relaye son deuxième appel à projet de l’année 2023. Les porteurs d’idées à vocation régionale ont jusqu’au 1er septembre pour déposer leurs dossiers de subvention auprès du cabinet du Haut-commissariat. « Contribuer à l’insertion régionale des collectivités françaises océaniennes (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis et Futuna) et aux actions de coopération économique, sociale et culturelle », tel est le critère essentiel pour prétendre à une subvention du Fonds Pacifique. Cet outil de coopération régionale entre les différents territoires français de la région et leurs voisins vient de lancer un appel à projet, le deuxième comptant pour l’année 2023.

« Un impact économique durable » : Comme en 2022, le Fonds Pacifique donnera une préférence aux projets en lien avec la sécurité sanitaire ou alimentaire, mais aussi aux projets mettant en œuvre le savoir-faire des collectivités françaises sur des sujets comme la protection de l’environnement ou la réponse aux risques de catastrophe. « La priorité sera donnée aux projets présentant une dimension suffisante et susceptibles d’avoir un impact économique durable », précise le haussariat.

Nouvel appel à projets pour le Fonds Pacifique (Radio 1)

 

 

# L’urgence du dérèglement climatique et les menaces sur la biodiversité justifient la mise en œuvre du fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires. Porté par l’État, le « Fonds vert» vise à subventionner les investissements de toutes les collectivités territoriales favorisant la performance environnementale, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie. Doté de 2 milliards d’euros, le Fonds Vert est décliné par le Haut-Commissariat de la République en Polynésie française qui dispose au titre de l’année 2023, d’une enveloppe de plus de 1 milliard de Fcfp.

Dans le cadre de la procédure d’inscription du bien «Te Henua Enata» au patrimoine mondial, l’Etat, par l’appui technique de l’Office français de la biodiversité, a accompagné le Pays dans l’élaboration du plan de gestion du bien, pierre angulaire du dossier d’inscription déposé par la France à l’UNESCO en Janvier 2023. Les premières actions du plan de gestion du bien « Te Henua Enata -Les îles Marquises », porté conjointement par la Communauté de communes des îles Marquises et le Pays, sont financées par l’Etat, à hauteur de 79%, soit plus de 242 millions de Fcfp, au titre de « l’accompagnement de la stratégie nationale de biodiversité 2030 ». (…) Dans l’objectif de maintenir l’intégrité des écosystèmes terrestres et marins, les espèces qui les abritent et les valeurs culturels matérielles et immatérielles associées, le Fonds Vert s’est engagé à financer des actions opérationnelles : mise en place de zones de pêche réglementée et de mouillages écologiques pour préserver les habitats côtiers, gérer de manière efficace les espèces exotiques envahissantes terrestres, réguler la pression des divagants pour la préservation des écosystèmes forestiers, restaurer, aménager et entretenir les sites archéologiques

Fonds vert: « Te Henua Enata » doté d’une enveloppe de 242 millions de Fcfp (Tahiti News)

Le haut-commissaire a annoncé ce jeudi (22 juin) que l'État, par le biais du Fonds Vert, allait subventionner le projet îles Marquises Unesco nommé “Te Henua Enata”, à hauteur de 79%, soit 242 milllions de Fcpf. Ce projet a pour objectif de protéger la biodiversité et la culture de l'archipel.
  L'État ne veut pas attendre l'inscription officielle des Marquises à l'Unesco. En effet, ce jeudi, le haut-commissaire Éric Spitz, en présence de la vice-présidente Éliane Tevahitua et des maires des Marquises comme Benoît Kautai de Nuku Hiva ou encore Joëlle Frébault de Hiva Oa, a annoncé que l'État allait subventionner le projet îles Marquises Unesco nommé “Te Henua Enata”, à hauteur de 79%, via le Fonds Verts. Sachant que le montant total du projet est de 312,4 millions de Fcfp, la subvention octroyée par ce fonds est donc de 242,2 millions de Fcfp. Le Pays et la communauté de communes des îles Marquises (Codim) financeront le reste.
  Pour rappel, le Fonds Verts, annoncé fin aout 2022 par le gouvernement français, est un dispositif qui vise à accélérer la transition écologique dans les territoires en subventionnant les investissements locaux favorisant l'adaptation au changement climatique. (…)

Avec son Fonds Vert, l'État vient renforcer la protection de la biodiversité en Terre des Hommes (Tahiti Infos)

 Pour faire face aux enjeux environnementaux, l’État a lancé, le 27 août dernier, le dispositif “fonds vert”, destiné à accélérer la transition écologique. Effectif depuis le mois de janvier, c’est une enveloppe d’environ 239 milliards qui est débloquée pour les collectivités territoriales dont un milliard pour la Polynésie française. Le dispositif s’articule sur trois axes : performance environnementale, adaptation du territoire au changement climatique et amélioration du cadre de vie. En Polynésie française, au 15 juin, ce sont quatre projets qui sont retenus et 660 millions de francs débloqués. Parmi ces projets, on retrouve “Te Henua Enata – Les îles Marquises”. Il s’agit ici du plan de gestion des Marquises dans le cadre de son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Ce projet vise notamment à préserver et à renforcer la protection du patrimoine naturel et culturel de la Terre des Hommes.

Ecologie : un “fonds vert” d’un milliard de francs pour les projets du Fenua (La Dépêche)

 

 

# Lancé par le Président de la République en octobre 2021, le plan France 2030 est une politique prioritaire du Gouvernement qui mobilisera 54 milliards d’euros (327 milliards de Fcfp environ, ndlr.) sur 5 ans pour le soutien à l’innovation, l’industrialisation et la transition écologique de l’économie française. Les crédits de France 2030 sont consacrés à la décarbonation (50%) et aux acteurs émergents (50%). (…) Un webinaire AAP France 2030 spécialement dédié à la Polynésie, organisé par BPI France, aura lieu le mercredi 28 juin prochain à 7h (heure de Tahiti)

France 2030 : Appels à projets pour les entreprises et organismes du fenua (TNTV)

 

 

# Le lundi (19 juin), afin de protéger la haute mer, les États membre de l’ONU ont adopté le premier traité international, un accord capital pour contrecarrer les menaces qui pèsent sur l’océan et sa bonne santé. Les États membres de l’ONU ont adopté ce lundi le premier traité international pour protéger la haute mer, un accord capital pour contrecarrer les menaces qui pèsent sur l’océan et sa bonne santé, vitale aussi pour l’humanité. « L’accord est adopté », a déclaré la présidente de la conférence Rena Lee sous les applaudissements, après l’adoption par consensus. « L’océan est la force vitale de notre planète. Aujourd’hui, vous avez insufflé une nouvelle vie et un nouvel espoir pour que l’océan ait une chance de se battre », commente le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, saluant une « réussite historique ». Malgré l’adoption, la Russie a pris ses « distances » du consensus, qualifiant certains éléments du texte « totalement inacceptables ». (…) La haute mer commence où s’arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des Etats, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes et n’est donc sous la juridiction d’aucun Etat. Même si elle représente près de la moitié de la planète et plus de 60% des océans, elle a longtemps été ignorée dans le combat environnemental, au profit des zones côtières et de quelques espèces emblématiques. Outil phare du nouveau traité: la création d’aires marines protégées dans ces eaux internationales. (…) Aujourd’hui, environ 1% seulement de la haute mer fait l’objet de mesures de conservation. Mais en décembre à Montréal, l’ensemble des Etats de la planète s’est engagé à protéger, d’ici 2030, 30% des terres et des océans de la planète.

Le traité historique pour protéger la haute mer est enfin adopté (Radio 1)

(…) Alors que les écosystèmes marins sont menacés par le changement climatique, les pollutions et la surpêche, la science a prouvé l’importance de protéger tout entier cet océan foisonnant d’une biodiversité souvent microscopique, qui fournit la moitié de l’oxygène que nous respirons et limite le réchauffement en absorbant une partie importante du CO2 émis par les activités humaines. La haute mer commence où s’arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des États, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes et n’est donc sous la juridiction d’aucun État. Même si elle représente près de la moitié de la planète et plus de 60 % des océans, elle a longtemps été ignorée dans le combat environnemental, au profit des zones côtières et de quelques espèces emblématiques

L’ONU au chevet de la haute-mer (Tahiti News)