Deux associations s’impliquent dans un combat autant écologique que sociétal. Lutter contre la pollution sonore est un enjeu politique, écologique et sanitaire majeur. En plus de ses effets néfastes sur notre santé physique et psychologique, elle affecte de façon négative la biodiversité de notre environnement (avec Te Ora Hau). La cruauté envers les animaux dénote aussi une attitude irresponsable à l’égard d’êtres vivants sensibles et devrait pousser à réagir (avec l’ARPAP).

 

 

+ Le samedi 29 mai, l’association Te Ora Hau organisait son assemblée générale au petit amphithéâtre de la Maison de la Culture. Objectif : rappeler aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités face au fléau des nuisances sonores. (…) Elle avait pour but de répondre à la problématique des nuisances sonores au fenua mais surtout de dresser le constat. (…) Le président de l’association rappellera également que le code pénal prévoit des amendes de plus en plus lourdes pour les récidivistes, et même des saisies de matériels, et qu’il appartient aux représentants de la loi, dont les maires qui sont « officiers de police judiciaire », d’appliquer ou de faire appliquer ces sanctions.

Surtout, l’association place ses espoirs dans la nouvelle circulaire du Garde des Sceaux du 15 décembre 2020, qui rappelle les obligations des maires dans la lutte contre les nuisances sonores et leurs responsabilités au niveau civil et pénal.

Nuisances sonores : « les pollueurs vont devenir les payeurs » (Radio 1)

Nuisances Sonores : l’association Te Ora Hau veut s’adresser aux pouvoirs publics (TNTV)

Te Ora Hau se réunit pour parler des nuisances sonores (Polynésie 1ere)

Plus d’infos sur le sujet : La pollution sonore : qu’est-ce que c’est ? (Notre Temps)

 

+ L'alliance pour le respect et la protection des animaux de Polynésie (ARPAP) vient de lancer un kit juridique, afin de donner les clés à chacun pour lutter contre la cruauté envers les animaux. Le collectif, qui regroupe 5 associations, souhaite pousser ceux qui sont témoins de toutes formes de maltraitance animale à porter plainte. (…) Il vient en réponse à un « fiu » des associations qui dénoncent dans un communiqué « des animaux abandonnés par centaine […], des chiens enchaînés 24H/24, […] torturés, brûlés vifs, ou dépecés, roués de coups dès qu’ils font trop de bruit ou trop de salissures, ou quand le maître a trop bu ». Une situation qualifiée de « versant immonde de notre paradis ». Autre constat : le manque d’application de la loi face à des dépôts de plainte peu nombreux et rarement suivis, selon l’ARPAP.

Un kit juridique pour lutter contre la maltraitance animale (TNTV)

Mieux protéger nos amis à poils et à plumes (La Dépêche)

- Plus d’informations par téléphone au 87 74 35 74 ou par mail sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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