Le haut-commissariat a annoncé, ce vendredi 17 février, que les entrepreneurs du fenua qui valorisent le développement durable peuvent désormais prétendre à la subvention “fonds vert” ;  Allianz Polynésie va financer les actions du Fare Natura pour la réinsertion professionnelle des jeunes volontaires en services civiques ; zoom sur la fondation Anāvai, plateforme de financement participatif ; Deux projets d'éco-villages, à Moorea et à Tubuai ; À Raiatea, des élèves de l’école primaire de Puohine ont partagé leurs connaissances sur leur Aire marine éducative (AME) et sa biodiversité avec une classe du collège d'Uturoa.

 

 

#  Les entrepreneurs polynésiens peuvent désormais prétendre au “fonds vert”. Le fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires, nommé “fonds vert”, permet de subventionner des investissements locaux qui favorisent le développement durable. L’aide est destinée à toutes les collectivités territoriales. En Polynésie française, sa gestion est déconcentrée auprès du haut-commissariat. Trois principaux axes d’intervention sont déclinés en 13 mesures pour les territoires et entrepreneurs : renforcer la performance environnementale, adapter les territoires au changement climatique et améliorer le cadre de vie.

Les entrepreneurs du fenua deviennent éligibles au "fonds vert" (Tahiti Infos)

 

# Le Fare Natura et Allianz Polynésie ont signé vendredi (17/02) une convention de soutien financier pour le financement des actions de formation en faveur des jeunes volontaires en service civique à l’écomusée de Moorea.
Allianz Polynésie prévoit d’allouer annuellement 2,4 millions de Fcfp au cours des trois prochaines années pour financer les actions du Fare Natura pour la réinsertion professionnelle. Une convention a été signée vendredi entre l’assureur et l’écomusée. Ce partenariat doit notamment permettre le financement de formations en faveur des jeunes volontaires en services civiques du Fare Natura. Depuis l'ouverture de l'écomusée, les formations y étaient essentiellement financées sur fonds propres. Face à un afflux de demandes des jeunes désireux d’intégrer l‘équipe de l’écomusée, le Fare Natura a dû faire appel à des partenariats.

Le Fare Natura et Allianz misent sur la formation (Tahiti Infos)

 

# À la tête de la fondation Anāvai, Vaheana Chang développe depuis trois ans la première plateforme de dons du territoire. Elle fait le lien entre les particuliers, les associations et les entreprises pour cofinancer les projets associatifs. Une aventure qui fait sens, pour celle qui a étudié pendant plusieurs années en Asie et travaillé dans de grandes entreprises de métropole.  Anāvai est une plateforme de financement participatif sans contrepartie pour les donateurs qui repose sur le modèle du don. Elle a été lancée il y a trois ans par Vaheana Chang sur une idée de Nuihau Laurey.
Le projet est né d’un double constat. D’une part, les associations jouent un rôle sociétal majeur pour le développement économique et social du pays. Elles sont présentes dans tous les domaines (solidarité, jeunesse, sport, culture, etc.) et sont de plus en plus nombreuses. Le nombre exact de ces associations créées en Polynésie est difficile à connaître car certaines n’ont qu’une existence éphémère. Mais on peut estimer qu’il y en a aux alentours de 12 000.

Vaheana Chang fait du lien avec Anāvai (Tahiti Infos)

 

# Sara Tiare Aline, Antoine Carrier... et bien d'autres. Ils rêvent de communautés éco-responsables et autosuffisantes, et ont décidé de créer des éco-villages sur le modèle de ce qui se fait ailleurs dans le monde. Zoom sur ces projets. Vivre en communauté, de manière éco-responsable et si possible en auto-suffisance : c’est ce que proposent les éco-villages ou villages écologiques. (…) Alors que le Pays travaille depuis plusieurs années au développement de l’autonomie alimentaire et de l’autosuffisance, en Polynésie, plusieurs projets sont en cours de réalisation. Pour certains, l’idée a germé il y a plusieurs années. (…) En septembre 2022, Sara a rendu les clefs de (son) éco-lieu pour se concentrer sur son nouveau projet d’éco-village. Elle et son compagnon ont fait l’acquisition d’un terrain de 7 hectares à Moorea.

(…) Un éco-village en préparation sur l’île soeur donc… et un autre aux Australes. Antoine Carrier est le co-fondateur de Tera coop, un éco-village de métropole. Aujourd’hui installé aux Australes, à Tubuai, il peaufine un nouveau projet. Lui opterait plutôt pour un bail emphytéotique ou bail longue durée, plutôt que pour l’achat d’un terrain, “pour ne pas se couper du territoire”. Dans cet éco-village, des “pôles de compétences” seraient mis en place afin que chacun apporte son savoir à la communauté, et pour éviter une structure “pyramidale” avec un chef à la tête du village, explique-t-il.

Eco-villages : des projets en cours en Polynésie (TNTV)

 

# À Huahine, les élèves de l’école primaire de Puohine ont accueilli lundi (13/2) une classe de 6e du collège de Uturoa pour partager leur savoir sur leur aire marine éducative et sa biodiversité. Une occasion d’approfondir ses connaissances pour certains, et d’améliorer les échanges et la transmission pour d’autres. (…) Accompagnés par leur institutrice Maima Guillots, les jeunes élèves ont partagé leurs connaissances sur leur Aire marine éducative (AME) et sa biodiversité. Pour cela, ils avaient préparé des ateliers et jeux autour des poissons et des coraux. (…) Une AME est une zone maritime du littoral gérée de manière participative par une école. Il n’y a aucune obligation réglementaire mais elle est reconnue par un label dont l’obtention est conditionnée par la réalisation d’actions spécifiques. Les Aires marines éducatives se basent sur trois piliers : Connaître, vivre et transmettre la mer.

L'école dans le lagon à Puohine (Tahiti Infos)