Le Sigfa, le syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale, a organisé la première édition des Tahiti 'Ūrī Days qui s’est déroulée les 19 et 20 septembre à Paea. Vétérinaires, associations de protection animale, représentants d’assurance ou encore éducateurs canins, tous étaient réunis en un seul lieu. Dans la foulée de cet événement, les 30 septembre et 1ᵉʳ octobre, à l’UPF, se tiendra un colloque intitulé “L’animal domestique et le droit, le cas de la Polynésie française”. Objectif, notamment, mettre en avant les enjeux humains liés à la condition animale (lien entre maltraitance animale et violences intrafamiliales),

 

 

Le bien-être des animaux n’est pas souvent intégré dans les efforts liés au développement humain. Lorsque des politiques publiques sont conçues et mises en œuvre, leur valeur est souvent complètement ignorée ou sous-évaluée. Le bien-être animal est une question complexe et délicate. Il interroge notre relation avec les animaux et notre responsabilité éthique à l’égard des espèces utilisées ou affectées par les communautés humaines à des fins diverses. Il est temps de changer de paradigme dans la façon dont les humains interagissent avec les animaux - tant pour leur bien que pour le nôtre. Le monde animal est en lien avec les objectifs du développement durable énoncés par l'ONU en 2015 dans l'Agenda 2030. Ces objectifs visent à équilibrer les besoins économiques, environnementaux et sociaux pour garantir un avenir durable pour tous.

 

# La toute première édition des Tahiti 'Ūrī Days s’est déroulée les 19 et 20 septembre à Paea. Plusieurs ateliers étaient au programme pour sensibiliser au bien-être animal. Pour le Sigfa qui organise l’événement, l’objectif est d’apprendre à mieux comprendre les chiens pour mieux vivre avec. (…). Centre de soins, club de dressage, baby-sitter pour chiens... l existe de nombreuses organisations qui s’occupent du bien-être et de l’épanouissement du meilleur ami de l’homme. (…). C'est le Sigfa, le syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale, qui est derrière cet événement. L’organisation a souhaité apporter plus de connaissance pour changer certaines mentalités, à travers divers ateliers. Les visiteurs ont par exemple pu assister vendredi soir à deux conférences culturelles menées par un archéologue et un anthropologue. (…). Depuis quelques mois, la condition animale est devenue une question de société. Un comité consultatif pluridisciplinaire a même été créé pour définir une stratégie et trouver des solutions à la maltraitance de nos amis à quatre pattes.

« Les animaux ont des émotions » : les Tahiti 'Ūrī Days, deux jours pour valoriser le bien-être canin (Polynésie 1ère)

Pari réussi pour le SIGFA, le Syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale. A l’occasion de la Journée mondiale du chien, ce samedi, il a organisé la première édition des Tahiti ‘Uri Days. Au programme : une vingtaine de stands réunis dans un village, des conférences et des démonstrations de dressage pour sensibiliser les propriétaires d’animaux à l’éducation canine. (…). Vétérinaires, associations de protection animale, représentants d’assurance ou encore éducateurs canins, tous étaient réunis en un seul lieu. Ces professionnels ont été source de conseils et de solutions afin d’assurer le bien-être et la bonne éducation des animaux. (…) Les Tahiti ‘Uri Days pourraient s’étendre sur un mois l’année prochaine, avec une attention particulière sur les différents métiers liés à la cause animale. (…)

Tahiti ‘Uri Days, un événement pour apprendre l’éducation canine (TNTV)

Au-delà de la sensibilisation, cette première édition des Tahiti ʻUri Days ont mis en lumière un secteur économique en plein essor : celui des métiers autour du chien. Gardiennage, éducation canine, toilettage, création de matériel ou dog-walking… autant d’activités qui se développent rapidement en Polynésie. « Cette mutation du marché canin » est due à un « changement dans les habitudes et les habitats des gens », qui vont désormais vers « les bichons plutôt que les pitbulls », explique Florent Bizard, vice-président de l’ordre des vétérinaires de Polynésie. Cet évènement était l’occasion de découvrir des professions encore méconnues, mais aussi de faire le point sur les objectifs du Pays sur la question des animaux domestiques.
(…). Sur place, les conférenciers ont présenté des métiers mal connus autour des animaux domestiques. C’est le cas du major Rodolphe Mancip, qui est intervenu « pour expliquer le rôle de l’Oclaeps (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, service de police judiciaire de la gendarmerie, ndr), un organisme national et territorial, qui traite dans le domaine de la maltraitance animale des procédures légales pour la Polynésie française, précise-t-il. On peut être amené à travailler sur toutes les formes de maltraitance animale, que ce soit un propriétaire qui maltraite son chien ou tout animal, ou sur du braconnage, du trafic ou même la consommation de viande de chien ».

Les métiers liés aux chiens en plein boom (Radio 1)

 

 

# “L’animal domestique et le droit, le cas de la Polynésie française”, c’est le thème du tout premier colloque juridique sur les chiens, qui aura lieu dix jours après les Tahit Uri Days, les 30 septembre et 1ᵉʳ octobre, à l’UPF. Près de 160 spécialistes – juristes, magistrats, policiers, psychologues ou membres du gouvernement – y débattront des liens entre condition animale, société et justice, avec des thèmes comme « violence intrafamiliale et maltraitance animale », ou encore « le chien comme soutien thérapeutique« . Un événement qui ambitionne de faire de la Polynésie un territoire pilote sur ces enjeux au niveau des outre-mer.
(…). Un événement qui ambitionne de faire du territoire « un moteur de réflexions sur les questions de conditions animales en Outre-mer », selon Laure Bélanger, vice-présidente au tribunal de première instance de Papeete. Des magistrats aux policiers, en passant par des membres du gouvernement, près de 160 spécialistes sont déjà inscrits à ces deux jours de table ronde, le 30 septembre et le 1ᵉʳ octobre.

Premier colloque sur l’animal domestique et le droit en Polynésie (Radio 1)

Les 30 septembre et 1er octobre prochains, l’Université de Polynésie française accueillera deux journées de réflexion sur l’animal domestique et les enjeux spécifiques au fenua. L’objectif : croiser les regards et faire travailler ensemble magistrats, associations, institutions et praticiens. Une initiative portée par la justice de Papeete et ses partenaires.
Maltraitance animale, violences intrafamiliales, responsabilité des collectivités et de l’État… Le colloque « L’animal domestique, le cas de la Polynésie française » veut mettre en lumière les liens étroits entre l’animal domestique et la société polynésienne. (…)

La condition animale au cœur d’un colloque inédit en Polynésie  (TNTV)

Les 30 septembre et 1er octobre 2025, l’Université de la Polynésie française accueillera un colloque consacré à la condition des animaux domestiques au fenua, à son cadre législatif ou à leur utilisation dans l'appareil judiciaire. Une initiative reposant sur un panel d'experts, enrichi par des intervenants métropolitains, qui ambitionne de positionner la Polynésie française comme un moteur de réflexion sur la thématique, en particulier dans les outre-mer.(…) Le colloque s’est ainsi fixé un triple objectif : mettre en avant les enjeux humains liés à la conditon animale (lien entre maltraitance animale et violences intrafamiliales), inciter à la responsabilité et à la coopération entre État, Pays, et collectivités, et identifier des leviers d’actions pour améliorer le traitement judiciaire des différentes problématiques. (…)

Animaux domestiques : réunion d’experts pour un colloque juridique inédit à Tahiti (TNTV)