Valorisation d'une plante locale : une famille se lance dans la fabrication de "jus 100 % vi tahiti" Le Cesec a installé une structure hydroponique lui permettant de récolter salades, concombres et autres légumes. L'installation est alimentée en énergie solaire par quatre panneaux solaires.

 

 

# C’est un arbre immense qui trône au milieu de la cour des parents de Toimata Leverd, au PK 3,5, à Toahotu. Planté par son père, Léonard, le pied de vi tahiti est devenu grand au point de surplomber la maison familiale. “On voulait le couper, mais il n’a jamais voulu”, s’amuse la jeune femme de 28 ans. Et pour cause : cette petite “mangue” locale (ou pomme Cythère) au goût acidulé que certains adorent quand d’autres la fuient, elle a appris à l’apprécier et à la valoriser. “L’idée est venue de ma maman, Martine, qui a commencé à intégrer les vi tahiti dans des jus à base d’ananas ou de papaye, par exemple. Un jour, elle n’avait plus que ce fruit sous la main, donc elle a décidé de faire un jus 100 % vi tahiti. Personne ne voulait goûter à la maison, mais au final, on s’est rendu compte que c’était très bon !”, se souvient Toimata Leverd. Il y a quatre ans, la jeune femme décide donc de se lancer dans une production de jus frais pour écouler une importante quantité de fruits, impossible à consommer au sein de la famille et difficile à vendre.

Economie – Toimata Leverd mise sur le jus de vi tahiti (La Dépêche)

 

# Le Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cecec), quatrième institution du Pays, poursuit ses actions en faveur d’une transition écologique “à travers des initiatives à taille humaine”, selon un communiqué adressé par ses services. “Résolument conscient des enjeux environnementaux et engagé dans l’évolution de sa façon de consommer, le Conseil a installé depuis plusieurs semaines une structure hydroponique de 40 trous. Elle cueille désormais le fruit de ses efforts grâce à cette culture hors-sol, beaucoup moins gourmande en eau et facile d’entretien” explique le Cesec, photos à l’appui de son président, Eugène Sommers, les mains dans la chlorophylle… “Salades, pota, poivrons, concombres et autres légumes feuilles sont cultivées dans un espace potager aménagé.” L’institution, “sensible aux énergies renouvelables”, a également choisi d’alimenter la petite structure en optant pour une solution solaire, avec l’équipement de quatre panneaux solaires. La pompe fonctionne donc en totale autonomie énergétique.

Institutions – Avec l’hydroponie, le CESEC cultive sa fibre écologiste (LaDépêche)

Le Conseil économique, social, environnement et culturel (CESEC) de la Polynésie poursuit ses actions en faveur d’une transition écologique, à travers des initiatives à taille humaine. Depuis quelques semaines, la quatrième institution du pays a installé une structure hydroponique lui permettant de récolter salades, concombres et autres légumes. Conscient des enjeux environnementaux, et engagé dans l’évolution de sa façon de consommer, le Conseil a installé depuis plusieurs semaines une structure hydroponique de 40 trous. Elle cueille désormais le fruit de ses efforts grâce à cette culture hors-sol, beaucoup moins gourmande en eau et facile d’entretien. Salades, pota, poivrons, concombres et autres légumes feuilles sont cultivés dans un espace potager aménagé. Sensible aux énergies renouvelables, le CESEC a également choisi d’alimenter la petite structure en optant pour une solution solaire, avec l’équipement de 4 panneaux solaires. La pompe fonctionne donc en totale autonomie énergétique.

Le CESEC se met à la culture hydroponique (TNTV