Pour les sauver de l’abattoir, une seconde vie offerte à un maximum de poules pondeuses ; Recrudescence d’attaques des cycas (Cycas revoluta, ou “Sagou du Japon”) par des pucerons nommés “cochenilles” ; Arrivée à Tahiti de trois chiens spécialisés pour renforcer le contrôle de la biosécurité.

 

 

# Chaque année, des milliers de poules pondeuses finissent à l'abattoir alors qu'elles ont à peine deux ans. Cinq étudiants en deuxième année d'école de commerce ont voulu s'engager dans cette cause à travers la création de "Sauv' Qui Poule" (…) Les étudiants espèrent que les éleveurs s'ouvrent davantage au projet. En tout cas, ils comptent bien pérenniser cette activité, et offrir une seconde vie à un maximum de poules pondeuses.

Une seconde vie pour les poules pondeuses (Polynésie 1ère)

(...) « Éviter la fatalité aux poules pondeuses », c’est ce que souhaitent cinq étudiants de l’École de commerce de Tahiti. Ensemble, ils ont donc pensé à une manière de les sauver du destin tragique que leur réserve les aviculteurs. Cette idée, née d’une réflexion dans le cadre d’un cours d’entreprenariat, n’est pas innovante sur le plan mondial mais au niveau local, les étudiants sont les premiers à s’y intéresser. Pour Pierre, Teiki, Miliani, Kawehi et Oatea, les porteurs de ce projet, « Sauv’ qui poule » répond à de réelles problématiques. (...)

Sauv’ qui poule : des élevages en batterie aux jardins des particuliers (Radio 1)

 

# Depuis un certain temps, il est constaté, par les professionnels du secteur, une recrudescence d’attaques des cycas (Cycas revoluta, ou “Sagou du Japon”) par des pucerons nommés “cochenilles”. Ce fléau est devenu omniprésent depuis environ deux ans sur le territoire. Pour les professionnels, il est important d’éradiquer le problème. Le cycas est une plante non endémique et importée, et dont l’apparence n’a pas varié depuis 200 millions d’années. La reproduction est réalisée aussi, aujourd’hui, sur le territoire. Bien que cela puisse y ressembler, ce n’est ni une fougère ni un palmier. Il y a des pieds mâles et des pieds femelles. Le mâle va libérer du pollen qui est dispersé par les insectes et le vent jusqu’aux femelles. Les cochenilles, insectes de type pucerons et qui se reproduisent rapidement, puisent la sève des plantes, qui, si elles ne sont pas traitées rapidement, peuvent mourir. Les cycas sont des proies privilégiées des cochenilles.

Attaqués par les cochenilles, les cycas du fenua en grand danger (La Dépêche)

 

# Le Pays s’est engagé à renforcer ses moyens de contrôle de biosécurité aux frontières internationales et entre nos îles, afin d’empêcher l’introduction et la dissémination de pestes animales ou végétales. La Direction de la biosécurité a accueilli, le 14 avril 2023 dernier, 3 chiens détecteurs de biosécurité : Odin, Oreo et Owen. De race Beagle croisés Harrier, ils seront les 3 premiers chiens détecteurs de biosécurité dressés à reconnaître plusieurs dizaines d’odeurs. Les chiens seront déployés à l’aéroport de Tahiti-Faa’a et au centre de tri postal de Faa’a pour contrôler les effets personnels et les colis arrivant en Polynésie française. (…) …le financement de la globalité de ce projet est pris en charge à 47,5% par l’Union Européenne dans le cadre du programme PROTEGE et à 52,5% par le Pays.Enfin, afin d’agir de manière complémentaire dans la gestion durable de nos ressources, la Direction de la biosécurité bénéficiera de véhicules électriques destinés aux déplacements des équipes cynophiles.

La biosécurité assurée par 3 chiens détecteurs fraîchement arrivés au fenua (Polynésie 1ère)

On vous en parlait il y a quelques semaines, la Polynésie se dote de chiens capables de détecter plusieurs dizaines de pestes animales et végétales à la frontière, pour éviter leur dissémination à Tahiti et dans les îles. C’est l’aboutissement d’un projet débuté il y a quatre ans.

Les premiers chiens détecteurs de biosécurité sont arrivés (Radio 1)

Avec leurs maitres, trois agents de la biosécurité polynésienne, les chiens ont suivi pendant cinq mois une formation en Nouvelle-Zélande. (…) La mise en place de ces équipes cynophiles est également accompagnée de l'aménagement d'un chenil pour les animaux des brigades.

Les trois premiers chiens détecteurs de biosécurité sont arrivés à Tahiti (Tahiti Infos)