Sept actions à découvrir pour la protection de l'environnement, la mobilité durable, le suivi des conséquences des essais nucléaires, le développement d'une technologie pionnière en énergie renouvelable... Environnement : La 8e édition de l’appel à projets Rāhui vient d’être lancée au Fenua ; L’association Manu SOP lance un appel aux dons pour créer le tout premier centre de soins dédié aux oiseaux marins et terrestres en détresse ; Cinq entrepreneurs récompensés par l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) pour leur prise en considération de l’environnement. Transport : Coup d’envoi des travaux de prolongation de la 3ème entrée Est de Papeete, sur la commune de Pīra’e ; Création en bonne voie d’une troisième voie « dynamique » et de ronds-points à Mahina. Nucléaire : Présentation à la presse du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française. Énergie : la Polynésie française, à la pointe de la technologie du Sea Water Air Conditiong (Swac), est en capacité d'exporter son savoir-faire dans d’autres régions du monde.

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ENVIRONNEMENT


# La 8e édition de l’appel à projets Rāhui vient d’être lancée au Fenua, portée par Pew Bertarelli Ocean Legacy, la Fape et le ministère des Ressources marines et de l’Environnement. Objectif : accompagner techniquement et financièrement les initiatives locales de préservation marine, en s’appuyant sur le système de gestion des ressources traditionnel : le rāhui.  Visant à soutenir la protection des espaces marins en Polynésie française, elle est ouverte jusqu’au 25 août 2025. 
Dix projets seront sélectionnés cette année, chacun bénéficiant d’un soutien de 500 000 francs. Les actions privilégiées porteront sur la gouvernance des rāhui, les aires marines protégées ou les zones de pêche réglementée, avec un accent mis sur la formation, la surveillance, les études scientifiques ou encore la sensibilisation. (…)

Protection des lagons : Lancement de la 8e édition de l'appel à projets Rāhui (Tahiti Infos)

 

# L’association Manu SOP lance un appel aux dons, à travers la fondation Anavai, pour créer le tout premier centre de soins dédié aux oiseaux marins et terrestres en détresse, à Toahotu.
Dans un communiqué, la fondation Anavai indique que chaque année en Polynésie, des centaines d’oiseaux marins s’échouent au sol, désorientés par la pollution lumineuse, notamment le Noha – Pétrel de Tahiti. Incapables de retrouver leur envol, ces oiseaux finissent écrasés sur les routes ou attaqués par des chiens et chats. Face à cette urgence, l’association Manu SOP lance un appel aux dons sur la plateforme anavai.org pour créer un centre de soins entièrement dédié à leur sauvetage. (…)

Un appel aux dons pour créer le tout premier centre de soins dédiés aux oiseaux (Polynésie 1ère)

L'association SOP Manu lance un appel aux dons pour boucler le budget d'un nouveau projet : elle veut ouvrir un centre de soins pour les oiseaux en détresse à Toahotu. L'initiative, portée par Anavai, est en cours.
Chaque année, des centaines d'oiseaux marins s'échouent au sol, désorientés par la pollution lumineuse et en particulier le Noha, Pétrel de Tahiti. Ils seraient entre 200 et 300 chaque année à se trouver ainsi en péril. Incapables de repartir, ils sont condamnés et finissent souvent écrasés sur les routes ou attaqués par des chiens ou chats.

Appel aux dons pour un centre de soin aviaire (Tahiti Infos)

Chaque année entre 300 et 500 pétrels de Tahiti – ces oiseaux marins appelé noha en tahitien –  sont désorientés par la pollution lumineuse et s’échouent au sol. Incapables de reprendre leur envol, beaucoup finissent attaqués par des animaux ou écrasés sur les routes. Pour leur venir en aide, l’association Manu-SOP souhaite ouvrir à Toahotu un centre de soins entièrement dédié aux oiseaux marins en détresse. Une « pièce inutilisée » , au sein même du siège de son association, a été identifiée pour les accueillir, mais il leur manque encore près de 500 000 francs. Une somme qui servira à acheter le matériel pour finaliser ce projet … Une levée de fonds est en cours sur la plateforme Anavai.

L’association Manu cherche 450 000 francs pour finaliser son refuge d’oiseaux marins (Radio 1)

 

# Tracy Hototeua, Pukua Tematau’a, Khaire Brothers, Hoarai Tetuanui et Mairefano Tematafaarere sont les cinq lauréats récompensés par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie). Location de petits matériels, vanilliculture, marque de vêtement locale, valorisation de matières premières telles que le tiare ou le autera’a…  selon l’Adie, les entrepreneurs sont de plus en plus nombreux à « prendre en considération l’environnement » dans le cadre de leur activité. 

Concours Créadie : des projets « attentifs à l’environnement » (Radio 1) 

 

 

TRANSPORT

 

# Améliorer le trafic routier pour entrer et sortir de l’agglomération de Papeete. Du coté de Pirae, les travaux de prolongation de la 3e entrée Est vont débuter. Une nouvelle route et un pont seront construits le long du parc Aorai Tinihau. Objectif : réduire la congestion avec ce nouvel itinéraire, parallèle à l’avenue du général de Gaulle.
Les aménagements routiers se poursuivent à Pirae. Sur le terrain adjacent au parc Aorai Tinihau, le chantier de prolongement de la 3e entrée Est vers Papeete est sur le point de démarrer. Cette route sera construite en prolongement de la voie qui permet d’accéder au parking du parc. Un pont permettra de rendre la zone accessible. (...)

Aménagement routier : lancement des travaux de la 3e entrée Est (TNTV)

Coup d’envoi des travaux de prolongation de la 3ème entrée Est de Papeete, sur la commune de Pīra’e, annonce le ministère de l’Equipement. Dans la continuité des travaux visant à réduire la congestion en entrée et sortie de l’agglomération urbaine, ce projet consiste en l’aménagement d’une nouvelle liaison routière depuis le giratoire du Taaone qui se raccordera à la rue de l’Abbé Rougier. Mais ce que ne dit pas le communiqué gouvernemental, c’est que le ministre fait machine arrière sur son projet de « destruction » des trois giratoires (rue Gadiot, Aorai Tini Hau et Taaone) qu’il envisageait au départ pour les remplacer par des feux tricolores. Et de reconnaître implicitement que « sa » solution n’était pas la bonne pour réduire les embouteillages. Est-qu’une nouvelle entrée est plus pertinente ?…nous le verrons à l’usage.

Congestion urbaine: Jordy Chan « bétonne » la 3ème entrée Est de Papeete… (Tahiti News)

# On en parle depuis 2023, et les études confirment l’efficacité de l’aménagement d’une « trois voies dynamique » et de ronds-points sur un tronçon de 2,4 km à Mahina, a annoncé le ministre des Grands travaux au conseil municipal. Les usagers qui circulent vers Papeete le matin devraient gagner 20 minutes de temps de trajet, et 10 minutes le soir au retour. (...)  Pour rappel, ce projet initié en 2023 prévoit à présent la création d’une troisième voie « dynamique » (avec des glissières en béton amovibles similaires à celles de Arue), l’aménagement de nouveaux giratoires aux carrefours de Super Mahina, de Mahinarama (où un feu rouge avait été installé puis désactivé aux heures de pointe), du collège de Mahina, et entre le giratoire du bas du Tahara’a et celui de la pointe Vénus. Sont également prévus l’aménagement de trottoirs accessibles aux PMR et des éclairages publics. (...)

Projet « trois voies » à Mahina : Jordy Chan promet un gain de temps de 20 minutes (Radio 1)

NUCLÉAIRE

 

Après avoir rendu public son rapport ce mardi, la commission d’enquête parlementaire sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française* a réuni la presse ce mercredi, pour présenter davantage cet « ouvrage de référence » qui entend ouvrir la porte à plusieurs changements, notamment sur les indemnisations, qui pourraient passer par le législateur... (...)

Essais nucléaires : les recommandations clés de la commission parlementaire (TNTV)

Après six mois de travail, la commission d'enquête parlementaire sur les essais nucléaires en Polynésie a publié les conclusions de son rapport ce mardi 17 juin. Les députés affirment qu'il y "a eu des mensonges", dus à une "culture du secret" et proposent 45 recommandations. (...)

"Si, il y a eu des mensonges" : ce qu'il faut retenir du rapport de la commission d'enquête parlementaire des essais nucléaires en Polynésie (Polynésie 1ère)

C'est une demande du président de l'association Moruroa e Tatou... Après six mois de travail, la commission d’enquête parlementaire sur les essais nucléaires a rendu publiques ses conclusions. 45 recommandations proches de ce que élus et associations réclament depuis plusieurs années. Parmi elles : la suppression du seuil d’1 millisievert pour pouvoir prétendre à une indemnisation. (…)

Commission d'enquête sur les essais nucléaires : "On appelle l'État à mettre en place concrètement ces recommandations et à agir" (Polynésie 1ère)

Après avoir rendu public son rapport ce mardi (17/06), la commission d’enquête parlementaire sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française a réuni la presse ce mercredi, pour présenter davantage cet « ouvrage de référence » qui entend ouvrir la porte à plusieurs changements, notamment sur les indemnisations, qui pourraient passer par le législateur, d'après nos confrères d'Outremers 360°.« C’est un ouvrage de référence » de plusieurs milliers de pages, a salué le président de la commission Didier Le Gac, député EPR du Finistère, qui salue au passage la bonne tenue des auditions et des débats, « sans postures, sans clivages, sans polémiques ». Voté à l’unanimité, mais avec abstention du groupe Rassemblement national, le rapport « n’est pas un procès contre le nucléaire civil ou militaire » assume le député breton.
Les auteurs du rapport de la commission d'enquête sur le fait nucléaire en Polynésie travaillent maintenant à une proposition de loi permettant une meilleure indemnisation des victimes ainsi qu'à une modification de la loi organique afin d'y inclure une demande de “pardon” de la France au Fenua.
éformer la loi Morin (2010) de fond en comble, inscrire dans la loi une demande de “pardon” de la France pour les 193 explosions nucléaires qui ont eu lieu en Polynésie : la députée (GDR) de Polynésie Mereana Reid-Arbelot a toujours de grandes ambitions. L'élue du Fenua rendait public ce mercredi 18 juin le “rapport de la commission d'enquête parlementaire relative à la politique française d’expérimentation nucléaire, à l’ensemble des conséquences de l’installation et des opérations du CEP”. Très attendu, le document fait plus de 400 pages et a nécessité l'audition de 126 personnes depuis le début de cette année. (...)

Commission d'enquête sur les essais : “Indemniser” et “réconcilier les Polynésiens avec eux-mêmes” (Tahiti Infos)

* Pour rappel: 30 ans d'essais nucléaires: rapport de la commission d'enquête parlementaire (AvA-Infos) 17/06/25

 

ENERGIE


Des technologies, comme le Swac (Sea Water Air Conditiong), la climatisation à l’eau de mer, créées il y a quelques années au Fenua, intéressent à l’international.
(...) Depuis l’installation de son Swac en 2022, le centre hospitalier de Polynésie française a réduit sa consommation d’électricité lié à la climatisation de 93%. En allant chercher de l’eau froide à 900 m de profondeur grâce à d’énormes tuyaux, l’établissement économise 300 millions de Fcfp par an. Son swac sera rentable d’ici 10 ans. Vingt ans après l’installation du tout premier swac à Bora Bora, la Polynésie française est à la pointe de cette technologie. « Il faut une compétence en ingénierie, une compétence technique pour poser les tuyaux, pour les maintenir, les entretenir etc. explique Stéphane Renard, coordinateur du Cluster Maritime de Polynésie française. Ce qui fait qu’aujourd’hui la Polynésie française sur ces niveaux de technologie, sur ces niveaux de rendement, d’économie en termes de carburant et autres, est leader de cette technologie-là et est en capacité, va exporter son savoir-faire dans d’autres régions du monde ». Et justement, ces régions du monde sont à l’Unoc toute la semaine. L’occasion de présenter cette innovation qui se passe d’hydrocarbures, Des énergies dont les zones tropicales dépendent à 80%. De nombreux établissements sont déjà intéressés par le système. (...)

Les Swac : un savoir-faire polynésien qui s’exporte (TNTV)