Ce « plus grand sommet jamais organisé sur la question de l'océan », selon les termes employés par les organisateurs, s'est achevé, ce vendredi 13 juin, après une semaine de débats à Nice, précédée par trois événements spéciaux consacrés respectivement à la science, à l'économie et la finance, et aux villes et régions côtières. 175 États représentés, 64 chefs d'État et de gouvernement présents (en-deçà toutefois des 85 annoncés et en l'absence remarquée des États-Unis), 12 000 délégués et plus de 100 000 visiteurs. En attendant les comptes-rendus officiels de la délégation polynésienne, revenue au fenua, on trouvera ci-dessous des articles exprimant le rôle non négligeable qu'elle a pu tenir lors de cet événement. Mais aussi les dissensions politiques qui auront pu se créer, notamment en ce qui concerne "les droits des Polynésiens" sur leurs ressources naturelles et les réserves exprimées par les pêcheurs marquisiens et des Australes à propos de certaines limites de pêche.

 

 

 

La 3e Conférence des Nations unies sur l'océan débouche sur une déclaration politique peu opérationnelle. Mais elle aura accéléré la ratification du Traité sur la haute mer et remobilisé l'opposition à une exploitation des grands fonds marins. « Nice aura été pour l'océan ce que Rio a été pour les conventions sur la biodiversité, la désertification et le climat : un acte fondateur », estime Olivier Poivre d'Arvor, envoyé spécial du président de la République à la troisième Conférence des Nations unies sur l'océan (Unoc). Ce « plus grand sommet jamais organisé sur la question de l'océan », selon les termes employés par les organisateurs, s'est achevé, ce vendredi 13 juin, après une semaine de débats à Nice, précédée par trois événements spéciaux consacrés respectivement à la science, à l'économie et la finance, et aux villes et régions côtières.

Conférence de Nice, un tournant politique en faveur de la protection des océans ?

 

RAYONNEMENT DE LA POLYNÉSIE


Présente en force lors d’un grand événement international à Nice, la Polynésie française a affirmé avec conviction son rôle de pionnière dans la préservation des écosystèmes marins. Une délégation exceptionnelle, composée de plus de 120 personnes, a porté haut les couleurs du territoire, grâce à une coordination étroite entre l’État, les institutions locales, les chercheurs, les associations et le secteur privé. Avec une politique efficace de lutte contre la pêche illégale depuis plus de 20 ans, et l'annonce de la création de la plus grande aire marine protégée, "la Polynésie s'inscrit comme un modèle de protection des océans et la gestion des ressources", selon le Haut-Commissaire de la République en Polynésie, Eric Spitz. (...)

UNOC 3 : la Polynésie française en leadership à Nice pour la protection des océans (TNTV)

(...) Le président Brotherson s’est rendu à la Délégation de la Polynésie française pour inaugurer le marché polynésien qui se tient jusqu’au 21 juin. Pour Tahiti Infos, il en a profité pour faire un point d’information sur la participation du fenua à cette conférence. (...)

Moetai Brotherson : "À Nice, la Polynésie et le Pacifique ont été entendus" (Tahiti Infos)

Le Cluster maritime de Polynésie française (CMPF) salue les annonces faites par le président du Pays et le Président de la République à l’occasion de l’Unoc à Nice. Concernant les zones de protection renforcée de la ZEE, « c’est un pas en avant. C’est vraiment positif », même s’il reste encore « beaucoup de chemin à faire ». Les discussions vont se poursuivre mais il faut y aller pas à pas pour préserver l’équilibre entre les enjeux de préservation et les enjeux économiques, dit Stéphane Renard, coordinateur du CMPF. Et concernant le traité sur la haute mer, s’il est bel et bien ratifié et appliqué, ce serait « historique ». (...)

Unoc : « une dynamique dont il faut se saisir », dit le Cluster maritime (Radio 1)
 
"On espère, par notre exemple, inspirer d'autres pays", a déclaré à l'AFP le président de la Polynésie française Moetai Brotherson, après avoir annoncé la création de la plus grande aire marine protégée du monde, de la taille de l'Europe. Inquiet des projets miniers de ses voisins du Pacifique, il appelle à "valoriser l'océan sans le piller", lors d'un entretien en marge de la conférence de l'ONU sur les océans à Nice (UNOC).

Moetai Brotherson appelle à "valoriser l'océan sans le piller" depuis Nice (Tahiti Infos)

 

DISSENSIONS

 

Dissension à l’Assemblée ce jeudi (12/06) autour de la création d'une commission d’enquête aujourd’hui sur la Zone Economique Exclusive de Polynésie englobant 4,5 millions de kilomètres carré. Le Tavini veut s’attacher l’expertise d’un cabinet, afin d’avoir des données chiffrées. Pour l’opposition, cette nouvelle commission ne sert qu'une idéologie. Du Nord des Marquises au Sud des Australes, les 4,5 millions de km² de zone maritime sont co-gérés par l’Etat et le Pays, la moitié de l’espace maritime français. Aujourd’hui, le Tavini souhaite la création d’une commission d’enquête sur cette ZEE pour en étudier les valeurs géostratégiques, environnementales et économiques. (…)

La création d'une commission sur la ZEE fait polémique à l'Assemblée de Polynésie (Polynésie 1ère)

Le Tavini Huiraatira regrette que la France s’exprime sur la scène internationale à la place de la Polynésie. Alors que les travaux de la 3ème conférence des Nations unies sur l’océan se poursuivent à Nice, le parti indépendantiste estime que les 5,5 de millions de km² de ZEE du territoire lui donnent une légitimité de prendre la parole. Qu’à cela ne tienne, si Nice ignore Maohi Nui, Taraho’i et sa majorité d’élus bleus mettront tout en œuvre pour mettre en valeur les ressources marines polynésiennes.
Oscar Temaru et Antony Géros regrettent qu’Emmanuel Macron se soit exprimé au nom de la Polynésie française alors que, selon eux, le peuple maohi aurait dû être entendu.
De la 3ème conférence des Nations unies sur l’océan à Nice, il n’y aura pas un mot sur les annonces faites par Moetai Brotherson sur la protection de la zone économique exclusive du territoire.
Invité par Christian Estrosi, Antony Géros a décliné la proposition du maire de Nice pour éviter les discours de façade, explique le vice-président du Tavini huiraatira. (…)

Conférence sur l'océan : le Tavini regrette que la France s'exprime à la place de la Polynésie  (Polynésie 1ère)

Alors que se tient à Nice la troisième conférence des Nations Unies sur l’Océan (Unoc 3), le Tavini a pris la parole ce mercredi pour dénoncer un ersatz de forum lors duquel "la voix de la Polynésie française est portée par la France."  C’est peu dire que le Tavini n’est pas convaincu par l’Unoc qui se tient en ce moment même à Nice et à l’occasion duquel la Polynésie française est avantageusement mise en avant. Même pas un mot de la part d’Oscar Temaru et Antony Géros sur les annonces de la protection de la Zone économique exclusive de la Polynésie française par Moetai Brotherson. Pas un mot non plus sur la délégation de 103 personnes partie sur place, à part pour critiquer un déplacement coûteux pour pas grand-chose. (…)
 
Pour le Tavini, l’Unoc, c’est du toc (Tahiti Infos)

« ONU, je t’aime, moi non plus », pourrait-on dire pour résumer la position du Tavini sur la conférence des Nations Unies sur l’océan, où la Polynésie ne serait qu’un faire-valoir de la France, qui ne reconnait pas les droits des Polynésiens sur leurs ressources naturelles. Anthony Géros accuse les grands pays de tenir « des discours verts pour des pratiques grises ». Il a présenté une proposition de résolution pour demander à la France de reconnaître à la Polynésie un statut de « puissance insulaire océanique stratégique » qui permettrait la participation directe du Pays aux instances et processus internationaux sur le climat et les océans.
On a beau miser sur l’ONU pour décoloniser la Polynésie, au Tavini on est loin d’être convaincu par la conférence sur les océans qui se tient cette semaine à Nice. Oscar Temaru et Anthony Géros tenaient ce mercredi une conférence de presse pour regretter de voir la Polynésie réduite par l’Unoc3, selon eux, à un simple rôle de figurant. L’événement est une « grand-messe diplomatique » qui ne sert qu’à « légitimer l’ordre établi, maquiller l’inaction climatique et contenir les revendications des peuples insulaires sous domination », ont déclaré les responsables du Tavini. « La Polynésie permet à la France de briller dans un sommet international, (…) alors que la France n’a toujours pas reconnu la souveraineté du peuple polynésien sur ses ressources maritimes », dit Anthony Géros. (…)

Le Tavini dénonce le « bluewashing » de l’Unoc (Radio 1)

La Conférence des Nations Unies sur les océans, qui se déroule actuellement à Nice, ne convainc pas le Tavini Huiraatira. Ce mardi, les cadres du parti indépendantiste ont dénoncé un « apartheid diplomatique » dont fait l’objet le fenua, selon eux. Ils déplorent que la voix de la Polynésie soit portée par la France et réclament « un siège légitime ».
Les cadres du Tavini Huiraatira sont déçus. Ils espéraient une réelle tribune à l’UNOC3 pour faire entendre leur voix en matière de gestion des espaces maritimes. Malgré la présence, sur place, du président du Pays, et d’une importante délégation venue du fenua, les indépendantistes disent regretter que les peuples insulaires soient relégués au second plan. Convié par le maire de Nice, où se déroule la conférence, le président de l’Assemblée a ainsi décliné l’invitation. « On aurait pu quand même reconnaitre la prédominance de la ZEE polynésienne puisqu’elle représente 40% de la ZEE française. Mais non. C’est la minorité qui va prendre la parole au nom de celui qui possède ces 40% », a regretté Antony Gèros. (…)

UNOC3 : le Tavini dénonce un « apartheid diplomatique » (TNTV)

Le président du Tapura, dans une question orale, a demandé au gouvernement de rappeler les faits sur la prétendue pêche illégale des flottes étrangères dans la ZEE polynésienne, accusant le Tavini de désinformation sur le sujet. Warren Dexter a rappelé que seuls les pêcheurs polynésiens sont autorisés à pêcher dans la ZEE depuis 2001, et que la surveillance maritime n’a relevé aucune infraction depuis 2007. « Il faudra que ce message soit transmis au Tavini », a conclu Édouard Fritch.
« Qui pêche dans notre ZEE ? » a demandé Édouard Fritch au gouvernement ce matin à l’Assemblée. Il accuse le Tavini de mener depuis plusieurs années une campagne  de « désinformation, celle d’un prétendu pillage de notre zone économique exclusive par les flottes étrangères ». Une accusation qui « qui ne repose sur aucun fait vérifiable, sur aucune preuve », a martelé le président du Tapura qui demandait au ministre en charge des ressources marines, Taivini Teai, de « rassurer nos pêcheurs comme notre population ». En l’absence du ministre qui rentre demain de Nice, Warren Dexter a confirmé : seuls les pêcheurs polynésiens immatriculés localement sont autorisés par le Pays, en vertu de l’article 47 du statut, à pêcher dans la ZEE. (…)

Édouard Fritch dénonce « la désinformation » du Tavini sur la pêche (Radio 1)

(…) Lors de questions orales à l’Assemblée de la Polynésie française, Édouard Fritch (s’était) insurgé contre la "désinformation" selon laquelle des navires étrangers pêcheraient en toute impunité dans la ZEE polynésienne. Soulignant l'annonce, à l'UNOC 3, du classement de celle-ci en aire marine protégée, le ministre de l'Économie Warren Dexter a tenu à dissiper ces doutes. "Nous souhaitons que ces moyens de surveillance et de recherche soient renforcés au regard de la pression extérieure grandissante" , a-t-il assuré.
« Aucune infraction constatée dans notre ZEE depuis 2007 » . C’est par ce rappel que Warren Dexter, en l’absence du ministre de l’Agriculture et des Ressources marines Taivini Teai, en déplacement à Nice pour la Conférence des Nations Unies sur les Océans, a répondu à l’interpellation d’Édouard Fritch, ce jeudi lors des questions au gouvernement, portant sur la surveillance de la pêche dans la ZEE polynésienne. (...)

ZEE : pas d’infraction constatée malgré « une pression extérieure grandissante » , assure le gouvernement (TNTV)

C’est le titre de la question orale posée ce matin à l’Assemblée de la Polynésie française par le président du groupe Tapura huiraatira, Edouard Fritch. Aux yeux du chef de file de l’opposition autonomiste, il est temps en effet de clarifier les choses en la matière car depuis trop longtemps déjà, « une désinformation persiste, alimentée notamment par certains cercles indépendantistes » pour prétendre que « des milliers de bateaux étrangers » viendraient piller nos ressources halieutiques à l’intérieur même de ce que l’on appelle la Zone économique exclusive (ZEE) de la Polynésie française. En l’absence du ministre de tutelle, Taivini Teai, toujours en métropole, c’est son collègue en charge de l’Economie et des Finances, Warren Dexter, qui a vanté les mérites de la surveillance, tant maritime qu’aérienne, réalisée avec les moyens logistiques de l’Etat compétent en la matière. (...)

Qui pêche dans notre ZEE ? (Tahiti News)

Une étude sur la pêche lagonaire à Tahiti (zone urbaine et Presqu’île), Raiatea et Rangiroa a été menée par dix étudiants-ingénieurs de l’Istom, en partenariat avec la DRM. L’occasion de dresser un état des lieux des pratiques économiques, mais aussi de recueillir les avis des pêcheurs.  (…)

Focus sur les habitudes des pêcheurs lagonaires (Tahiti Infos)


Plusieurs tāvana des Australes s’avouent “déçus” de l’annonce de Moetai Brotherson pour la création d’une zone de pêche règlementée de 15 nautiques au large de l’archipel, au lieu des 30 demandés sur place. Le maire de Rimatara justifie cette demande pour protéger une ressource en voie de raréfaction et se dit prêt à s’associer avec les Marquisiens “pour faire front devant le président”.
Après les tāvana de la Terre des hommes, c'est au tour des élus des Australes, représentés par Artigas Hatitio de Rimatara, de se lever. Ils dénoncent fortement les propos tenus par le président du Pays, Moetai Brotherson, qui a annoncé vendredi depuis Nice la création de zones de pêche règlementées pour les navires de moins de 12 mètres sur une distance de 15 nautiques autour des îles Marquises, des Gambier et des Australes, et de 30 nautiques aux îles de la Société.

“À 15 nautiques, on ne protège rien” (Tahiti Infos)

Depuis l’Unoc à Nice où il est actuellement, le président du Pays a répondu aux maires qui refusent le zonage côtier de leur archipel à 15 milles nautiques. Moetai Brotherson a parlé d’une « décision pesée », d’une « concertation avec les pêcheurs » et surtout d’un « terrain d’entente ». Il a précisé que les « corridors » entre les îles étaient bel et bien pris en compte. L’annonce du président du Pays sur le changement de statut de la ZEE, qui passe d’aire marine gérée à aire marine protégée, dont 20% passerait en zones de protection renforcée, a beaucoup plu à l’international. Notamment à Emmanuel Macron qui a salué une décision historique de la Polynésie. Mais nul n’est prophète en son pays et les maires des Marquises et des Australes ont, eux, trouvé ces chiffres insuffisants. Il est proposé une protection côtière jusqu’à 15 milles nautiques alors que les maires de ces archipels demandaient 30 milles. Edgar Tetahiotupa, le conseiller culturel de la Codim, a même annoncé se mettre en grève de la faim en signe de protestation. (…). Joseph Kaihai, le maire de Ua Pou, regrettait ces zonages expliquant que les thoniers pourront pêcher entre les îles et prenant l’exemple de la Société : « C’est comme si les thoniers venaient pêcher entre Tahiti et Moorea, ce n’est pas acceptable ». Ce qui n’est pas tout à fait exact selon Moetai Brotherson qui parle d’une protection choisie en forme « de polygones » autour des îles.

Le zonage du littoral des archipels : une « décision pesée » pour Moetai Brotherson (Radio 1)

 

L’anthropologue Edgar Tetahiotupa est “prêt à aller jusqu’au bout” de sa grève de la faim pour la mise en place d’une zone de pêche protégée de 30 nautiques au large des îles Marquises qui correspond à “la demande du peuple”, et non de 15 comme annoncé par le président Moetai Brotherson la semaine dernière à Nice, en marge du l’Unoc3. Il participe à la délégation d’élus des Australes, des Marquises et de représentants de la société civile qui doit être reçue ce mercredi à la présidence pour soutenir cette demande. (…)

Edgar Tetahiotupa : “Je suis prêt à aller jusqu’au bout”  (Tahiti Infos)

FEUILLE DE ROUTE


La 3e conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3) s'achève à Nice ce 13 juin avec la présentation d'une feuille de route pour les années à venir. En plus des annonces concernant la Polynésie française et Mayotte, des engagements ont été pris pour la haute mer, les fonds marins et la pêche illégale.
Plusieurs annonces spécifiques aux Outre-mer ont été faites durant le sommet. Tout d'abord celle de la création de l’aire marine protégée de Tainui Atea en Polynésie française, "qui couvrira l’ensemble de la zone économique exclusive, soit 4,55 millions de km², y compris une partie en protection stricte (1.100.000 km² à ce stade)", rappelle le bilan. En marge de l'UNOC s'est également tenu le 6e sommet Pacifique-France avec la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie et Wallis et Futuna. "L’accent a été mis sur la coopération en matière de lutte contre le changement climatique, de sécurité régionale, de connectivité et de valorisation de la culture du Pacifique", résume le communiqué. Emmanuel Macron a également annoncé la contribution de la France à hauteur de deux millions d’euros ŕ la Pacific Resilience Facility du Forum des Îles du Pacifique, un fonds destiné à aider les populations vulnérables de la zone exposées au changement climatique et aux risques de catastrophe. (...)

Bilan de l'UNOC: 37 pays s'opposent à l'exploitation des fonds miniers (Polynésie 1ère)

"On espère, par notre exemple, inspirer d'autres pays", a déclaré à l'AFP le président de la Polynésie française Moetai Brotherson, après avoir annoncé la création de la plus grande aire marine protégée du monde, de la taille de l'Europe. Inquiet des projets miniers de ses voisins du Pacifique, il appelle à "valoriser l'océan sans le piller", lors d'un entretien en marge de la conférence de l'ONU sur les océans à Nice (UNOC). (...)

Moetai Brotherson appelle à "valoriser l'océan sans le piller" depuis Nice (Tahiti Infos)

 

Les îles polynésiennes seront parmi les premières terres françaises frappées par la montée des eaux, estimée à 80 cm d'ici 2100. Face à cette menace, le territoire déploie diverses stratégies : protection des récifs, revégétalisation côtière et infrastructures adaptées. "Polynésie, pour quelques degrés de plus !" vous emmène au cœur d'un territoire français en première ligne du changement climatique. (...)

"On sent qu'on est menacé" : la Polynésie face à l'urgence climatique (Polynésie 1ère)

 

Présente à l’UNOC de Nice, l’association Mokarran Protection Society, œuvrant pour la préservation du grand requin marteau, a emmené dans ses bagages un Tāura Tamataroa, sculpture incarnant l'animal et représentant l'atoll de Rangiroa. Une attraction qui permet à Mokarran de passer ses messages en faveur de la sauvegarde de ce requin menacé d’extinction. (…). En 70 ans, 80% de la population de grand requin marteau a été décimée par l’homme. La Mokarran Protection Society étudie et recense l’espèce depuis six ans. Sa préservation passe par la pédagogie, l’information, et le choix des partenaires engagés, appuie le sculpteur du Taura, Moana Butshcer. « Le requin-marteau, c’est un migrateur et en même temps, la boussole représente aussi le message que nous voulons faire passer. Il faut que le message fasse le tour du monde. Il ne faut pas que ça reste juste en Polynésie » , soutient-il.

UNOC Nice : le Taura de Mokarran Society attire les foules (TNTV)