La Polynésie française doit faire face à des risques naturels liés à la mer, comme les inondations, les submersions marines ou les tsunamis. Le ministre des Outre-mer a été invité à prendre connaissance de la construction d’abris de survie face aux risques cycloniques qui menacent l’archipel des Tuamotu ; Seules neuf des quarante-huit communes polynésiennes délivrent de l’eau potable sur l’ensemble de leur territoire, Manuel Valls a été invité à poser la première pierre du chantier d’adduction d’eau potable à Hiva Oa, une étape importante dans le déploiement des services publics environnementaux dans l’archipel des Marquises ; La pêche hauturière constitue un levier économique majeur pour la Polynésie française, générant de nombreux emplois directs et indirects, principalement à Tahiti et dans les archipels éloignés. Son développement durable s’inscrit dans une stratégie d’autonomie économique dans un contexte accrue à l’échelle régionale. Le port de pêche de Papeete a servi de point d’ancrage à une série d’annonces clés du ministre pour l’avenir de cette filière en Polynésie ; Premiers commentaires de la presse peu avant le départ du ministre pour l'Hexagone.

 

 

# À l’occasion de de l’inauguration du nouveau Centre d’incendie et de secours de Rangiroa, baptisé du nom de l’ancien tavana Teina Maraeura, Manuel Valls s’est engagé à prolonger de deux ans la convention signée en 2021 avec le Pays sur la construction d’abris de survie dans les Tuamotu. 650 millions de francs supplémentaires seront débloqués par l’État, autant par le Pays, pour terminer les projets déjà lancés. Moetai Brotherson a d’ores et déjà tendu la main au ministre pour négocier une nouvelle convention, les besoins dans l’archipel étant loin d’être couverts.
as de visite ministérielle sans inauguration d’un abri de survie. Manuel Valls, qui après les Marquises était reçu aux Tuamotu ce vendredi, a même eu le droit à une double dose. En matinée, la délégation a visité du chantier de reconstruction de l’infirmerie de Tiputa, qui doit servir d’abri surélevé contre les risques de cyclones et de submersion. Quelques heures plus tard, après un déjeuner sur la passe et un détour par le centre de la Mokarran Protection Society, l’ancien Premier ministre a participé à l’inauguration d’un autre abri, terminé lui, et destiné à servir de centre d’incendie et de secours de Rangiroa. Un impressionnant bâtiment, baptisé sur décision du tavana Tahuhu Maraeura du nom de son prédécesseur de père, Teina Maraeura, qui avait lancé le projet. Lui aussi surélevé de trois mètres, et pouvant résister à des vents de 300 kilomètres heures et une pression d’eau de 4 tonnes, il doit pouvoir abriter plus de 300 personnes en cas d’alerte. (…)

Deux ans de plus pour la convention sur les abris de survie (Radio 1)

Le ministre des Outre-mer Manuel Valls poursuit sa visite officielle en Polynésie française. Ce matin, il a inauguré un centre d’incendie et de secours à Rangiroa, qui fait aussi office d’abri de survie, un bâtiment stratégique face aux risques cycloniques qui menacent l’archipel des Tuamotu.
Vivre aux Tuamotu, c’est vivre sur un fil, entre ciel et océan. Une beauté fragile et une vulnérabilité bien réelle. Ici, quand la mer se fâche, il faut pouvoir se mettre à l’abri. "Ca ne peut être que positif pour la commune, c'est un projet qui devait déjà se faire, et maintenant que c'est fait, mauururu à la commune, à tavana", déclare Heiarii Rurua, habitant de Rangiroa. Depuis la terrible saison cyclonique de 1983, les souvenirs restent vifs. Plusieurs atolls avaient été submergés. Aujourd’hui, l'abri de survie flambant neuf peut accueillir jusqu’à 382 personnes. Il remplace également une caserne des pompiers vétuste et répond à des normes exceptionnelles. (…). Le projet a coûté près de 375 millions CFP, financé à parts égales entre l’État et le Pays, avec une participation de la commune de Rangiroa. (…). Derrière ce centre, il y a une vision : celle d’un archipel résilient, qui protège aujourd’hui et prépare demain.
Et au-delà de l’urgence climatique, Rangiroa et les îles voisines se projettent déjà vers l’avenir : plan de gestion du lagon, transition énergétique, projets portés avec le soutien du Pays… et la solidarité de l’État. (…)

L'abri de survie de Avatoru à Rangiroa inauguré par Manuel Valls (Polynésie 1ère)

 

# Après Hiva Oa, Manuel Valls s’est posé à Rangiroa ce matin, avant de revenir à Tahiti ce soir. Une visite au pas de charge pour le ministre des Outre-mer, accueilli par des tavana de l’archipel des Tuamotu. Sur ces atolls, l'une des actions les plus visibles de l’État demeure la construction d’abris de survie. Un besoin vital pour les populations très vulnérables en cas de cyclone. e chantier de la nouvelle infirmerie de Tiputa, prévu sur cinq ans, poursuit sa progression. Plus qu’un simple bâtiment, il s’agit d’un abri de survie aux normes anti-cycloniques qui, en cas d’alerte, peut accueillir 380 Paumotu.
La commune ne finance que 5% de cette reconstruction. L’essentiel est payé, à parts égales, par l’État et le Pays : plus de 317 millions chacun. (…). Certains des premiers abris construits aux Tuamotu ne servaient qu’en cas d’alerte, c’est-à-dire presque jamais. Faute d’entretien, ils se dégradaient vite. L’idée est donc de leur donner une autre fonction : à Avatoru, le centre de secours, à Nukutavake, une école, à Kauehi, la mairie, en attendant la nouvelle infirmerie. Les bâtiments sont occupés, donc mieux entretenus et plus durables. (…). « Le projet concerne 23 abris répartis sur les Tuamotu, sur les îles, les atolls qui n’ont pas aujourd’hui de l’abri » , ajoute Philippe Luans. (…)

À Rangiroa, une infirmerie aux normes anticycloniques (TNTV)

 

# Hiva Oa est sur le point de transformer l'accès à l'eau potable. Un vaste chantier de modernisation du réseau est en cours à Atuona, ce qui devrait mettre fin aux contraintes quotidiennes pour de nombreux habitants.
Aujourd'hui encore, l'île de Hiva Oa ne dispose toujours pas d'eau potable à domicile. Face à cette contrainte, des fontaines ont été installées à divers endroits du village principal. Les habitants comptent sur elles pour s'approvisionner. Il est important de noter que la potabilité de l'eau varie sur l'île. Il y a certaines vallées où l'eau est potable, comme Hanapaaoa et Tehueto. Cependant, à Atuona, Tahauku et pratiquement les autres vallées, l'eau n'est pas potable. Une résidente se réjouit déjà des changements significatifs grâce au projet : "du coup ben ça va changer beaucoup de choses. Ça nous permet d'économiser un peu plus". (…). Pour améliorer la situation, un vaste chantier de modernisation du réseau d'eau potable a été lancé à Atuona en mars dernier. Les travaux se poursuivent et devraient s'achever en décembre. C'est une avancée majeure pour la commune, qui accueille actuellement le ministre des Outre-mer. (…). Pour stocker l’eau, 2 cuves de 300 m3 sont à disposition. À terme, soit courant 2026, toute l’île pourra bénéficier de cette eau propre à la consommation.

En fin d'année, l'eau potable au robinet deviendra une réalité à Hiva Oa (Polynésie 1ère)

Le ministre des outre-mer Manuel Valls, s’est rendu jeudi à Hiva Oa, archipel des Marquises, pour poser la première pierre du chantier d’adduction d’eau potable. Cet événement marque une étape importante dans le déploiement des services publics environnementaux dans l’archipel des Marquises, en particulier dans le domaine de l’accès à l’eau potable, un enjeu sanitaire et environnemental majeur pour les territoires. Afin de répondre à la demande des usagers, Hiva Oa a engagé un ambitieux projet d’approvisionnement, de distribution et de gestion de l’eau potable pour devenir, d’ici la fin de l’année, la première commune des Marquises à alimenter l’ensemble de sa population en eau potable. (…). Dans un contexte où seules neuf des quarante-huit communes polynésiennes délivrent de l’eau potable sur l’ensemble de leur territoire, et où les besoins d’investissement sont considérables, l’engagement de l’État et du Pays apparaît plus que jamais déterminant pour lutter contre les inégalités territoriales. (…)

Hiva Oa: de l’eau potable pour tous d’ici la fin de l’année  (Tahiti News)

Le port de pêche de Papeete a servi de point d’ancrage, ce mardi 22 juillet, à une série d’annonces clés pour l’avenir de la filière hauturière en Polynésie. En visite officielle, le ministre Manuel Valls, a confirmé le maintien de la défiscalisation pour l’investissement dans les navires ainsi que la poursuite du soutien de l’État à la formation des marins. Deux leviers jugés indispensables pour atteindre l’objectif local de doubler les volumes de poissons débarqués d’ici 2030.
Actuellement autour de 9 000 tonnes par an, la quantité de poissons débarqués pourrait atteindre 18 000 tonnes d’ici 2030 selon les projections locales. Pour y parvenir, l’exécutif polynésien et les armateurs misent sur une modernisation globale du secteur : renouvellement de la flotte, formation renforcée des équipages et développement des marchés d’exportation, notamment vers l’Europe et les États-Unis. (…). Conscients des enjeux, le ministre délégué a tenu à rassurer les professionnels polynésiens sur la continuité du soutien de l’État. Le dispositif de défiscalisation, considéré comme essentiel par les armateurs, sera maintenu, tout comme les partenariats en matière de formation. (…). La pêche hauturière constitue un levier économique majeur pour la Polynésie française, générant de nombreux emplois directs et indirects, principalement à Tahiti et dans les archipels éloignés. Son développement durable s’inscrit dans une stratégie d’autonomie économique dans un contexte accrue à l’échelle régionale.

Port de Pêche : soutien réaffirmé de l’État (TNTV)

 

+ Pour info

La Polynésie, comme beaucoup d’autres régions du monde, fait face à des risques naturels liés à la mer, comme les inondations, les submersions marines ou les tsunamis. Afin de mieux se préparer à ces phénomènes, la Direction de la construction et de l’aménagement (DCA) lance une opération* pour cartographier précisément certaines parties de Tahiti, ainsi que les Iles Sous le Vent à l’exception de Bora Bora, et une partie des atolls de Rangiroa, Fakarava, Tikehau et Makemo.
* Dans l’article: Que signifie cette opération ? / Pourquoi faire cela ? / Comment ça se passe ? / Et après ?
En résumé : Grâce à cette opération, nous allons mieux connaître notre territoire, ce qui permettra de construire et d’aménager nos zones de façon plus sûre et adaptée, en tenant compte des risques naturels et des caractéristiques de chaque site. C’est un pas important pour la sécurité et l’avenir de la Polynésie.

Une nouvelle étape pour mieux connaître notre littoral et nos fonds marins (presidence.pf)

 

 

# Le ministre des Outre-mer a fait peu d’annonces ou de promesses lors de sa visite de huit jours, qui s’est achevée ce mardi soir. Peut-être parce qu’il considère que la Polynésie, malgré les « défis à relever », « va bien, va mieux » que les autres collectivités, qu’elle « regarde l’avenir avec plus d’optimisme ». Peut-être aussi parce que, à la veille d’un débat budgétaire tendu par des annonces d’économies massives, le membre du gouvernement Bayrou n’a pas beaucoup de marges de manœuvre. « Chacun devra participer à l’effort », mais l’ancien Premier ministre estime que les outre-mer doivent rester une priorité, et que les fonds d’urgence doivent être sanctuarisés.
Manuel Valls a quitté la Polynésie ce mardi soir, après huit jours de de visite intense passée par quatre archipels. Un déplacement au pas de course, à l’occasion duquel le ministre des Outre-mer en poste depuis décembre dernier, et dont c’était la toute première visite au fenua, a eu l’occasion de discuter avec bon nombre d’élus, de professionnels ou de porteurs de projets. Des acteurs qui ont souvent souligné sa qualité d’écoute, et qui espèrent que le message qu’ils ont fait passer à l’ancien Premier ministre se traduira dans la politique de l’État en Polynésie dans les mois à venir. Mais auprès des médias et du grand public, les prises de parole du ministre sont restés peu engageantes. Pas de grandes annonces – si ce n’est la prolongation de deux ans de la convention sur les abris de survie, et la participation, certes attendue, mais qu’on savait déjà acquise, au futur Etablissement public d’incendie et de secours – pas de grandes promesses, et une volonté affichée d’éviter certains dossiers à débat, comme la vie chère, la santé – qui devrait être au centre d’une autre visite ministérielle, celle de Yannick Neuder, d’ici quelques mois – l’énergie, l’autodétermination, l’évolution institutionnelle, ou le remboursement de la dette nucléaire… Après huit mois d’un mandat qui a débuté quelques jours après le passage destructeur du cyclone Chido sur Mayotte, et qui a été marqué par les pourparlers brûlants sur le dossier calédonien, Manuel Valls a-t-il cherché un déplacement apaisé ? (…)

Manuel Valls quitte le fenua, pays « d’apaisement », sans prendre d’engagements (Radio 1)

Arrivé pour sa première visite au fenua, le ministre des Outre-mer a passé une semaine entière en Polynésie. Invité dans notre JT de ce soir avant de regagner la Métropole, il a livré ses impressions et ses priorités, abordant des sujets divers allant de la protection maritime à la question de l'indépendance, en passant par les enjeux sociaux et la lutte contre les trafics.
(…). Il a souligné que cet ancrage profond dans une "culture millénaire" confère à la Polynésie sa "particularité" et sa "force", permettant au territoire de "rayonner dans le Pacifique". Le ministre est même allé plus loin, affirmant que "la Polynésie apporte beaucoup plus à la France que la France n'apporte à la Polynésie. La Polynésie a une force qui entraîne la France dans le Pacifique". (…). Interrogé sur la protection de la Zone Économique Exclusive (ZEE), notamment en matière de pêche, Manuel Valls a affirmé sa conviction que cette dernière est "suffisamment protégée" par l'Etat mais qu'il faut toujours "améliorer les moyens qui vont augmenter". (…). Face à un contexte national de rigueur budgétaire et une situation "extrêmement difficile pour les finances publiques", le ministre a affirmé son engagement à "préserver les politiques publiques les plus efficaces et qui concernent l'ensemble des territoires ultramarins". (…) + voir en video, l'intégralité de l'entretien avec Manuel Valls

Manuel Valls : "la Polynésie apporte beaucoup plus à la France que la France à la Polynésie" (Polynésie 1ère)