Environnement: deux journées de sensibilisation environnementale dédiées aux établissements scolaires / Déchets et algues: nettoyage de la plage du tombeau du roi, à Arue ; Eau : 6ᵉ édition du salon Res’Eau Pro : garantir l’accès à l’eau potable et à un assainissement digne dans l’ensemble du territoire ; Énergie: L’appel à projets au titre du Fonds de transition énergétique (FTE), pour l’année 2025, prolongé au 22 juillet ; Transport : Conséquences des embouteillages ; Une troisième entrée “Est” de Papeete pour réduire la congestion routière ; Manifestation : Entre 500 et 300 personnes (selon les médias) se sont regroupées place à Tarahoi, à Papeete, contre la maltraitance animale.
ENVIRONNEMENT
La Direction de l’environnement, sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, des Ressources marines et de l’Environnement, organise deux journées de sensibilisation environnementale dédiées aux établissements scolaires. Au programme : des stands interactifs, des ateliers éducatifs et des rencontres autour des thématiques clés : eau, déchets, faune et flore, climat, culture, océan et éducation.
(…). La Journée mondiale de l’environnement est célébrée chaque année le 5 juin. La Diren a souhaité jouer les prolongations avec deux journées supplémentaires les 12 et 13 juin. Elle s’explique : “Cette édition revêt une importance particulière car elle s’inscrit dans une double dynamique internationale : la lutte contre la pollution plastique au cœur des négociations et la célébration de l’année des océans dans le cadre de la 3e conférence des Nations Unies sur les océans.” (…). - Trois espaces aux thématiques variées -
Deux journées pour “éduquer les générations futures” (Tahiti Infos)
La plage du tombeau du roi à Arue a été nettoyé ce matin (14/06) par des agents de la mairie et des associations de quartier. C'est la mairie avec la coopérative des pêcheurs de la commune qui ont entrepris cette action. Des déchets mais aussi des algues ont été ramassés. La commune de Arue a lancé, ce samedi matin, son programme de nettoyage des 6 km de son littoral. L’opération effectuée depuis 4 ans est une initiative du conseil municipal. La centaine de bénévoles est répartie par zone. Parmi les bénévoles, plusieurs pêcheurs de la commune dont Edgar Tehahe, pêcheur professionnel en haute mer et 5ème adjoint de Teura Iriti. (...)
La plage du tombeau du roi à Arue nettoyée de ses déchets et de ses algues (Polynésie 1ère)
EAU
La 6ᵉ édition du salon Res’Eau Pro a été l'occasion d'échanger autour d'enjeux vitaux pour la population et l'environnement : garantir l’accès à l’eau potable et à un assainissement digne dans l’ensemble du territoire. Si 14 milliards de francs vont être mobilisés – sur les cinq prochaines années – pour améliorer l’accès à l’eau potable dans les archipels éloignés, les réseaux d’assainissement, eux, n’en sont qu’à leurs prémices.
armi les salons professionnels qui jalonnent l’agenda économique local, Res’Eau Pro a pris cette année une tournure moins commerciale, plus stratégique. Ce mercredi, les allées feutrées du salon organisé par le groupe Manuia ont vu défiler techniciens, élus, ingénieurs et représentants de l’État, tous confrontés à la même urgence : comment garantir l’accès à une eau potable de qualité et à un assainissement digne dans un territoire éclaté sur 118 îles ? (…). Depuis plusieurs années, l’État et le Pays injectent des milliards pour tenter de combler le retard abyssal. Sur les cinq prochaines années, 14 milliards de francs doivent être mobilisés à parité entre Paris et Papeete, concernant les réseaux d'eau potable. Une somme conséquente... mais les défis restent immenses. Car à ces investissements s’ajoute une contrainte géographique lourde : l’éclatement du territoire. Impossible d’envisager des réseaux continus dans les Tuamotu ou les Marquises. Il faudra inventer des microsystèmes robustes, autonomes et gérables à distance. (…)
Eau potable, assainissement : le Fenua face à l’immense défi de “l'or bleu” (Tahiti Infos)
ÉNERGIE
# L’appel à projets au titre du Fonds de transition énergétique (FTE), pour l’année 2025, est ouvert depuis le 17 mars 2025. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 22 juillet 2025, au lieu du 15 juillet 2025 initialement prévue. Ce dispositif, doté de 7,160 milliards de francs sur 4 ans, a pour objectif de soutenir les projets des collectivités et des entreprises qui contribuent à la transition énergétique du territoire.
Le fonds est ouvert aux collectivités territoriales comme aux entreprises publiques ou privées : les collectivités ou leurs groupements (communes, établissements publics de coopération intercommunale, telles que notamment les communautés de communes, Pays, etc.), les entreprises, etc.
Si l’île de Tahiti affiche un taux d’énergies renouvelables de 37% grâce notamment à une ressource hydraulique et un parc photovoltaïque conséquents, la production d’électricité d’une grande majorité des îles polynésiennes repose encore quasi exclusivement sur le pétrole. Le FTE s’adresse donc en priorité à ces territoires. A ce jour, depuis l’édition 2023, 15 projets dans les îles ont été soutenus avec un taux moyen de subvention de 58%. Sur leur durée de vie, ces projets permettront d’éviter l’émission de 352 000 tonnes de CO2.
Appel à projets pour la transition énergétique (Tahiti Infos)
(…) Le Fonds de transition énergétique ( FTE) soutient une large gamme de projets, notamment les installations de production d’énergie électrique ayant recours aux énergies renouvelables (centrale photovoltaïque, hydroélectricité). Ces projets peuvent obtenir jusqu’à 25% de subvention FTE; les installations de productions d’énergie renouvelable thermique pour limiter le recours aux énergies fossiles (chauffe-eau solaire, biomasse, SWAC). Ces projets peuvent obtenir jusqu’à 50% de subvention FTE; les installations d’infrastructures de réseaux et de stockage pour fluidifier l’injection d’énergie renouvelable (stockage d’énergie chimique ou gravitaire). Ces projets peuvent obtenir jusqu’à 70% de subvention FTE ainsi que les installations de production hybrides dont la part d’énergie renouvelable est supérieure à 50%. Ces projets peuvent obtenir jusqu’à 60% de subvention FTE. Les dossiers de candidature peuvent être téléchargés sur le site internet du Haut-commissariat de la République en Polynésie française : https://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Appel-a-projets/Appel-a-projets-Fonds-de-transition-energetique-2025
Fonds de transition énergétique (2025): appel à projets prolongé au 22 juillet (Tahiti News)
Le bilan énergétique 2023 confirme à nouveau la forte dépendance énergétique aux hydrocarbures de la Polynésie française avec un taux de 93,3 % et 383 millions de litres d’hydrocarbures consommés. Après une augmentation significative de la valeur des importations en 2022 (+82 %), en réponse directe à l’inflation mondiale, l’année 2023 présente une légère baisse des dépenses liées à ces importations (-10,5 %), pour un volume en légère baisse également (-4 %) par rapport à 2022, bien que globalement stable depuis plusieurs années. (…)
Bilan énergétique de la Polynésie française – Édition 2023 (Tahiti News) conseil des ministres du 4 juin 2025
TRANSPORT
# 260 heures, c’est en moyenne le temps que l’on passerait dans les embouteillages par an, ce qui équivaut à 11 jours d’affilée. Ce temps perdu n’est pas négligeable à plusieurs niveaux. Il impacte le salarié mais aussi l’entreprise. Quel est le coût de cette perte de temps et d’énergie et comment pourrait-t-on réduire les embouteillages ?
Sur la côte ouest… comme sur la côte est. Environ 50 000 personnes travaillent à Papeete et les trajets depuis les communes aux alentours se font à 80% en voiture, sur une seule et même route. (…) Pollution de l’air, augmentation du coût de carburant, entretien du véhicule. En 2020, une étude de l'Union Routière de France a estimé que le surcoût engendré par les embouteillages est de 30 000 Fcfp par véhicule annuellement. Et ce n’est pas tout. Il y a un impact sur l'efficacité du travailleur. (…). Il existe des solutions, dont une dans les tuyaux depuis des années : une route dans la montagne, entre Punaruu et Papara voire Taravao. "Les coûts du système actuel, totalement inefficient, sont à peu près de 15 milliards Fcfp par an. On voit qu'en 10 ans, on peut récupérer 150 milliards cfp...La rentabilité d'un ouvrage, même très cher avec tous ses tunnels et ses systèmes complexes, elle est je pense en 20 ans", rajoute le professeur d'économie. Pour l'heure, le gouvernement semble avoir mis l'accent sur les transports en commun pour tenter de fluidifier le trafic. (...)
Combien coûte une journée dans les bouchons ? Beaucoup de temps, d'argent et de stress (Polynésie 1ère)
# Le ministre des Grands travaux, Jordy Chan, a annoncé ce mardi le début des travaux du prolongement de la troisième entrée “Est” de Papeete. Située au niveau du parc Aorai Tini Hau, la nouvelle route devrait relier directement ce dernier au rond-point de Araka afin de décongestionner l'axe principal passant par le lycée Diadème. Un pari à un peu plus de 500 millions de francs dont les travaux devraient prendre fin en 2027, à la veille des Jeux du Pacifique.
(…). “Avec le gouvernement, nous souhaitons réduire la congestion routière”, explique Jordy Chan. “Dans ce cadre, nous avons lancé des études sur le trafic routier au premier semestre de cette année pour modéliser l'impact des projets que l'on envisage dans l'agglomération de Papeete. L'objectif étant de les valider ou pas. Parmi ces projets, il y a le prolongement de la troisième entrée, située à l'est de Papeete. Cet aménagement permettra de réduire le flux de trafic routier aux heures de pointe sur les axes principaux.'' (…)
Une nouvelle route pour décongestionner l'accès Est de Papeete (Tahiti Infos)
Le Pays renonce à supprimer les giratoires de Gadiot, de Taaone et de Aorai. En revanche, le ministre Jordy Chan veut prolonger la « troisième entrée Est de Papeete », celle qui part de l’avenue du Chef Vairaatoa. Placée en parallèle de l’avenue du Général de Gaulle, elle permettra de fluidifier la circulation et de desservir le futur centre-ville de Pirae. Un chantier en plusieurs phases qui a démarré ce mardi par la construction d’un pont de 18 mètres de large au-dessus de la rivière Hamuta, entre le Parc Aorai Tini hau et le site qui accueille le nouveau marché.
(…). Un choix d’implantation réfléchi, sur un foncier encore libre, et qui permet de gagner du temps selon les experts: « Ici, pas de réseaux à déplacer ni de trafic à gérer. Le pont peut être livré d’ici fin 2025 ». Les travaux débutent dès cette semaine et devraient durer environ six mois pour la construction du pont. La voirie elle-même sera aménagée à partir du second semestre 2026, une fois que les travaux d’assainissement prévus par la communauté de communes seront terminés. L’ensemble du projet doit être livré avant les Jeux du Pacifique en juillet 2027. (…)
Pirae garde ses ronds-points et gagne une nouvelle route (Radio 1)
Coup d’envoi des travaux de prolongation de la 3ème entrée Est de Papeete, sur la commune de Pīra’e, annonce le ministère de l’Equipement. Dans la continuité des travaux visant à réduire la congestion en entrée et sortie de l’agglomération urbaine, ce projet consiste en l’aménagement d’une nouvelle liaison routière depuis le giratoire du Taaone qui se raccordera à la rue de l’Abbé Rougier. Mais ce que ne dit pas le communiqué gouvernemental, c’est que le ministre fait machine arrière sur son projet de « destruction » des trois giratoires (rue Gadiot, Aorai Tini Hau et Taaone) qu’il envisageait au départ pour les remplacer par des feux tricolores. Et de reconnaître implicitement que « sa » solution n’était pas la bonne pour réduire les embouteillages. Est-qu’une nouvelle entrée est plus pertinente ?…nous le verrons à l’usage.
Congestion urbaine: Jordy Chan « bétonne » la 3ème entrée Est de Papeete… (Tahiti News) actualisé le 18/06
MANIFESTATION
À l’appel de la SCAT, environ 500 personnes se sont regroupées place à Tarahoi, à Papeete, contre la maltraitance animale, ce samedi matin. Une manifestation qui s’est tenue environ un mois après la diffusion, sur les réseaux sociaux, d’une vidéo choquante d’un chien violemment battu par sa maîtresse sur une plage de Paea. « C’est atroce. Il faut que ça s’arrête ». (…). Des chiens blessés, abandonnés, affamés ou victimes de coups, c’est que vivent au quotidien les associations de protection animale. Elles haussent le ton pour dénoncer cette triste réalité et en appellent aux élus pour agir. (…). Dans leurs doléances, la SCAT et les autres associations réclament l’application des lois existantes punissant les actes de cruauté envers les animaux, mais aussi davantage de soutien des autorités pour cette cause, ainsi que la création de refuges. Des demandes transmises par courrier à la Présidence. (…)
500 personnes marchent à Papeete pour dire stop à la maltraitance animale (TNTV)
450 manifestants ont marché samedi 14 juin entre la place Tarahoi et la Présidence. Après l'infanticide de Ayden et la vidéo du chien battu à Paea, l'association SCATahiti, en partenariat avec la fondation Te Tiaturi Nei, tenait à sensibiliser contre la maltraitance et alerter pour que les choses changent.
450 personnes, 48 chiens, 2 chevaux et même 1 perroquet ont paradé dans Papeete samedi matin pour dénoncer les violences au sein de la société. "Personne ne devrait trembler sous les cocotiers" pouvait-on lire sur l'une des nombreuses pancartes. Initialement prévue comme une marche contre la maltraitance animale après la vidéo du chien violemment battu à Paea, l'association SCATahiti a élargi ses objectifs suite à l'infanticide de la petite Ayden. "J'ai vu le drame à Taunoa. Un enfant est un humain, on ne peut pas faire ça", confie un homme d'une quarantaine d'années.(…)
"Personne ne devrait trembler sous les cocotiers" : 450 personnes ont marché pour lutter contre toutes les formes de maltraitances (Polynésie 1ère)
Près de 300 personnes, accompagnées de leurs chiens et autres animaux de compagnie, se sont rassemblées samedi matin place Tarahoi à Papeete. Cette marche citoyenne, initiée par l’association SCATahiti, dénonce les mauvais traitements infligés aux animaux, mais aussi les violences faites aux femmes et aux enfants. Les manifestants pointent du doigt l’inefficacité des sanctions, l’absence de suivi dans les cas signalés, et appellent les autorités à appliquer les lois existantes.
Chiens en laisse, chats dans les bras, pancartes à la main : ce samedi matin, près de 300 personnes ont traversé le centre-ville de Papeete et déposé un courrier à la présidence pour dire stop. Stop aux violences faites aux animaux, mais aussi aux femmes, aux enfants, aux plus vulnérables… une mobilisation initiée par l’association SCATahiti et qui a été ouverte – après le drame d’Ayden – à un combat plus large celui contre les violences de toutes sortes.
« Trop de laxisme, trop de silence » : 300 personnes se mobilisent contre les violences (Radio 1)