Le Fare Natura de Moorea classé parmi les dix plus beaux écomusées de France par le mensuel Beaux Arts Magazine ; Réchauffement climatique ...?  Des milliers de poissons retrouvés morts le week-end du réveillon de Noël sur une plage de Ua Huka, aux Marquises ; Même spectacle désolant à l'embouchure de la Taharuu, à Tahiti ; Plaidoyer d'un biologiste missionné par la SOP Manu en faveur de la préservation de nos oiseaux endémiques ; Collecte de données sur le Chevalier des Tuamotu (titi), espèce d'oiseau menacée d'extinction ; Un spectacle unique ? Celui de la ponte des coraux Porites Rus ; Du koeha (bénitier) aux coraux, les hoa de Hao regorgent de vie ; Une étude co-rédigée par ICAN France sur les déchets nucléaires militaires s'intéresse notamment à ceux produits suite aux 193 tirs atomiques en Polynésie française ; Échec du « projet pilote » de parc éolien de Makemo : quid des responsabilités ? ; Rétrospective sur la très controversée tour des juges de Teahupo’o ; Plus de 700 millions pour la première tranche du « programme européen d’appui à la gestion durable de l’eau ».

 

 

# Le mensuel Beaux Arts Magazine a publié un classement des dix plus beaux écomusées de France. Et le Fare Natura de Moorea y figure à la septième place. Spécialiste des arts visuels, et donc de l’architecture, le Magazine Beaux Arts, référence en son domaine, a récemment établi un classement autour des écomusées français. Le mensuel a ainsi épluché quelque 150 sites, « véritables conservatoires d’un patrimoine local qu’ils soient naturels, matériels, immatériels ». Et parmi les écomusées qui ont attiré l’attention, le Te Fare Natura de l’île sœur se classe septième. « Le paradis sur terre » selon le magazine, qui vante la mise en valeur de la « biodiversité polynésienne » et des « richesses coraliennes ». Les aquariums « qui restituent la vie en quatre milieux marins », sont aussi mis en avant.

Inauguré en juillet 2021, le Te Fare Natura est le seul écomusée d’outre-mer à figurer dans ce classement, remporté par un site alsacien.

Te Fare Natura classé parmi les plus beaux écomusées de France (Radio 1)

 

# Sur une plage de Ua Huka, des milliers de poissons ont été retrouvés morts le week-end du réveillon de Noël. En cause, le réchauffement climatique : l'eau est trop chaude et les poissons manquent d'oxygène.

Aux Marquises, les habitants ont découvert des ature morts sur la plage de Vaipaee. Si c’est une première pour cette île, Tahuata a déjà eu affaire à ce type de situation ainsi que les îles de Raiatea et Bora-Bora. Le même phénomène s'est aussi déjà produit au-delà des frontières en juin, au Texas. Comment l'expliquer ? Sur les réseaux sociaux, chacun y va de son interprétation mais selon les scientifiques, c'est bien la forte chaleur de ces derniers jours qui serait en cause. L’eau du lagon ne se renouvelle pas, les poissons manquent alors d'oxygène et meurent asphyxiés.  (…)

Ua Huka : des milliers de poissons asphyxiés à cause du réchauffement climatique (Polynésie 1ère)

 

# Nouveau spectacle désolant que certains promeneurs ont pu constater aujourd'hui à l'embouchure de la Taharuu. Des centaines de poissons morts jonchaient le bord de mer. Des décès certainement dû au réchauffement des eaux dans lesquelles évoluaient la faune.

Après les Marquises, les eaux chaudes font de nouvelles victimes à Papara (Polynésie 1ère)

 

 

# Biologiste et spécialiste des oiseaux, Alexandre Fellous milite en faveur de la préservation de nos oiseaux endémiques au sein de la SOP Manu. Face à une vague de déforestation sur le fenua, le scientifique s’inquiète du devenir de nos oiseaux. Il a accepté de se confier à Tahiti Infos pour lancer un cri d’alerte à la population ainsi qu’aux autorités politiques locales.  

“La situation est plus qu’urgente” (Tahiti Infos)

Pour rappel : Plus de 320 millions Fcfp pour protéger cinq espèces d’oiseaux endémiques gravement menacées d’extinction. In Les news de l'environnement (AvA-Infos) 26/12/23

# Dans le cadre de l’appel à microprojets TeMeUm, l’Office français de la biodiversité et la commune d’Anaa ont fait appel au biologiste marin Matthieu Juncker pour collecter des données sur le Chevalier des Tuamotu, aussi appelé « Titi ». Pour mener à bien sa mission, baptisé « à contre courant », il vivra pendant 8 mois en total autarcie sur un atoll inhabité. Les précisions de notre partenaire Outremers 360°.

Un biologiste marin en autarcie pendant 8 mois pour étudier le Titi des Tuamotu (Radio 1)

 

 

# Et si vous profitiez des fêtes de fin d’année pour assister un spectacle unique ? Celui de la ponte des coraux Porites Rus. Cette espèce se reproduit dès le début de Matari’i i ni’a, et a la particularité de le faire de manière synchronisée, le même jour, à heure fixe. Une association, Tama No Te Tairoto, effectue un suivi et des relevés pour mieux comprendre leur fonctionnement en s’appuyant, entre autres, sur des bénévoles. La prochaine ponte de grande ampleur est attendue pour ce dimanche. (…) Des élèves du collège de Taravao, éco délégués, viennent observer, dans le lagon, la ponte des coraux Porites Rus. Assister à ce spectacle n’est pas donné à tout le monde. Il se déroule 5 jours après la pleine lune, aux premières lueurs du soleil.

Jetez-vous à l’eau, le 31 décembre, pour observer la ponte des coraux (TNTV)

 

 

# On ne le présente plus tellement il est populaire, mais au-delà de son succès culinaire et de sa valeur marchande, le Tridacne maxima, bénitier commun en français, koeha en paumotu et pāhua en tahitien, est indispensable à l’écosystème et participe activement avec d’autres espèces au sein des hoa à la pureté de notre environnement. (…) La nature sur ces sites exceptionnels est fragile, la faune et la flore y vivent en symbiose. Il faut aujourd’hui et plus que jamais adopter un comportement responsable vis-à-vis d’elle. Accéder aux motu, les explorer, se délecter de l’explosion de vie qu’offrent les hoa est une véritable bénédiction qui permet de se reconnecter à la nature en faisant le plein d’énergie positive.

Du koeha aux coraux, les hoa de Hao regorgent de vie (Tahiti Infos)

 

 

# La France a produit et va continuer de produire des quantités importantes de déchets nucléaires militaires. Une étude co-rédigée par ICAN France (Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires, prix Nobel de la paix 2017) et l’Observatoire des armements dénonce le manque de transparence sur l’état des stocks, l’absence de prise en compte de tous les déchets, comme ceux enfouis suite aux essais nucléaires, ainsi que “le manque de données sur les coûts du démantèlement des installations liées à la bombe et plus généralement leur invisibilité dans le débat démocratique”. Dans ce très long document qui recense toutes les sources de rayonnements ionisants liées à l’activité militaire – dont la quasi totalité se trouve sur le territoire hexagonal -, La Dépêche s’est intéressée au détail que dresse Ican France sur les déchets nucléaires militaires présents en Polynésie française suite aux 193 tirs atomiques opérés au Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP).

ICAN France recense 3,7 kg de plutonium à Moruroa et 7800 colis radioactifs (La Dépêche)

 

 

# Les éoliennes de Makemo vont être évacuées. Opérations coûteuses... (suite)

 Alors que le Pays a lancé un appel à candidatures à 40 millions de francs pour évacuer et retraiter les déchets du site de Te Mau Ito Api, la Sedep de Dominique Auroy, à l’origine du projet avec la Spres, a tenu a rappelé l’historique de ce « projet pilote ». Et notamment le rôle du Pays, qui après sa prise de participation majoritaire « détenait tous les pouvoir » sur la société transformée en SAEM. Malgré le désastre financier et énergétique à Makemo, le gérant de la Sedep, Jean-Louis Chailly n’en démord pas : « les études de la Sedep quant à l’intérêt de l’éolien dans les Tuamotu ont été confirmées. »

Éoliennes de Makemo : la Sedep charge toujours le Pays pour le fiasco (Radio 1)

Pour rappel: A Makemo le Pays balaie les restes du fiasco éolien (Radio 1)

Le Pays était majoritaire au capital de la société d’économie mixte Te Mau Ito ‘Āpi. Il est à ce titre responsable de l’échec de ce projet, précise vendredi le gérant de la Sedep, partenaire minoritaire au capital de la société des éoliennes de Makemo.
  La Polynésie française était majoritaire (66,4%) depuis 2008 au capital de Te Mau Ito ‘Āpi (TMIA), la société d’économie mixte en charge du parc éolien de Makemo. Le reste du capital étant réparti entre la Sedep et la Spres, sociétés détenues par l’homme d’affaires Dominique Auroy. C’est donc à la collectivité publique qu’incombe la responsabilité de l’échec du projet éolien de Makemo.
C’est en substance la précision que tient à rappeler Jean-Louis Chailly, gérant de la Sedep, dans une demande de droit de réponse adressée à la rédaction de Tahiti Infos ce vendredi, et faisant suite à notre publication du 25 décembre concernant l’avis d’appel public à concurrence pour le retrait et le traitement des restes industriels de la société Te Mau Ito ‘Āpi, après la décision de liquidation judiciaire prononcée en janvier 2019.

Échec de Te Mau Ito ‘Āpi : les précisions de la Sedep (Tahiti Infos)

Pour rappel : ​Makemo débarrassé des déchets de Te Mau Ito ‘Āpi (Tahiti Infos)

 

 

# Elle a déchaîné les passions et attiré l’attention des médias nationaux, mais aussi internationaux. Elle, c’est la très controversée tour des juges de Teahupo’o. Pierre d’achoppement entre Paris 2024 et la population locale, la structure d’arbitrage a obligé le gouvernement Brotherson à avancer sur une ligne de crête. Retour sur une année compliquée de préparations pour l’accueil des Jeux Olympiques à Tahiti.

Rétrospective des JO : une tour des juges coincée entre Paris 2024 et la population locale (TNTV)

Lire aussi sur TNTV la réponse de Mooetai Broherson à la question : Il n’y a pas eu d’étude d’impact préalable à la construction de la tour. Pour quelle raison ?

Pour rappel, tous les articles liés au sujet (AvA-Infos)

 

 

# La Polynésie a reçu, ce jeudi (28/12), le versement de la première tranche du « programme européen d’appui à la gestion durable de l’eau » d’un montant de 716 millions de francs. L’enveloppe totale attendue pour la période 2021-2027 s’élève à 3,7 milliards de francs.

Ce programme s’articule autour de « trois orientations stratégiques » : « Développer des services publics de l’eau axés sur la qualité de la ressource. Préserver durablement les fonctionnalités du cycle de l’eau pour en bénéficier durablement ». Et « développer une gouvernance de l’eau adaptée à tous les archipels », indique la Présidence dans un communiqué. (…)

L’Union Européenne verse 716 millions de francs au Pays pour sa politique de l’eau (TNTV)