AvA, une bouffée d'oxygène Les News du fenua durable

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        actualités, revues de presse

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Investigation et recherche

  • Réponses de science

    Qu’il s’agisse de santé ou de géologie, la recherche scientifique permet de mieux comprendre certains fondamentaux de la vie en Polynésie afin de mieux s’y adapter: Une doctorante de l’UPF récompensée pour ses travaux des recherche concernant les plantes polynésiennes et leurs applications cosmétologiques ou pharmaceutiques ; Un colloque organisé à la Maison des sciences de l'homme du Pacifique concernant l’histoire de la santé des Polynésiens ; Une équipe de chercheurs en géologie s’intéresse à l’histoire du sous-sol du lagon de Bora Bora.

  • Six missions en cours de sauvegarde de l'environnement

    L'association Te Mana o Te Moana, soutenue par la Diren, se bat tous les jours pour sauver les teortues marines; L'association Oceania est engagée dans le programme Ocean Watch de protection des cétacés ;  L'association Tama no te tairoto, dont la mission vise à améliorer et partager les connaissances sur le lagon, lance un appel au don via la fondation Anāvai ; Succès de la mission de dératisation lancée à Ua Pou (Marquises)par l'association SOP-Manu ; Programme en cours de réintroduction des escargots Partulas ou areho, endémiques à la Polynésie, qui avaient disparu ; Consultation de la population sur l’opportunité de "créer une grande aire marine protégée dans l’archipel des Australes".

  • La recherche au service du développement durable

    Un contrat a été signé entre l'Université de la Polynésie française et le CNRS. Il permettra notamment la valorisation des substances naturelles et l'optimisation de l'énergie solaire ; Deux soeurs jumelles de Faa'a, nouvelles docteures tahitiennes en génie civil et environnemental à l’Université d’Auckland, auteures de recherches révolutionnaires en matière de techniques de remédiation environnementale ; 11 années de travaux sur l’agriculture locale: Anthony Tchekemian, enseignant chercheur à l'UPF, propose de créer un observatoire santé - alimentation - agriculture.

  • La Transition Écologique et Sociétale à l'UPF

    Une nouvelle licence, "Sciences de la Transition Écologique et Sociétale" (STES),a été ouverte à l'UPF lors de la récente rentrée universitaire. Avec un objectif: rendre les étudiants qui s'y engagent  opérationnels dès leur sortie de licence dans les métiers de la transition écologique en Polynésie française. Ils trouveront dans les revues de presse AvA-Infos une base de données leur permettant de décrypter une décennie d'actualités dédiées aux thématiques de la protection de l'environnement et du développement durable au fenua.

  • Santé et environnement : nucléaire et... tabac

     Entre 1966 et 1974, la France a réalisé 41 essais nucléaires atmosphériques en Polynésie. Depuis plusieurs années, des équipes de recherche essayent d’évaluer les possibles conséquences des retombées radioactives de ces événements nucléaires sur la santé des populations. Et quid des des incidences environnementales de ces essais - atmosphériques et souterrains. Le projet Pū Mahara, un centre de mémoires des essais nucléaires français dans le Pacifique devrait sortir de terre d'ici 2030 ; Mais si l’on s’intéressait aussi à un autre problème de santé, dont chacun est, aujourd'hui, responsable…? Le cancer du poumon est l'un des cinq cancers les plus répandus en Polynésie !

  • Deux programmes de protection de la biodiversité marine

    Le projet « Connected by the Reef » de l'association Tama No te Tairoto vise une « observation mondiale de la ponte des coraux coordonnée depuis le fenua » ; Des étudiants américains se penchent sur la position de la Polynésie française dans le débat sur l’exploitation minière en haute mer: ils ont produit le film documentaire "Deep Sea Mining" - qui pose un débat sur l’exploitation minière en haute mer et protection de la biodiversité marine.

  • Tortues, oiseaux: un répit pour deux espèces menacées ?

    L'association Te mana o te moana annonce une année « exceptionnelle » quant au nombre de pontes de tortues vertes à Tetiaroa. Mais à l’avenir, l'érosion des plages pourrait les empêcher d'accéder aux endroits de ponte. Un problème qui ne touche pas seulement l'atoll de Tetiaroa, mais toutes les îles polynésiennes ; La Société d’ornithologie de Polynésie (SOP Manu) prépare une action de translocation - des Tuamotu aux Gambier - de 30 spécimens du Tūtururū (Gallicolombe érythroptère) pour 2025-2026. Tūtururū est l’un des représentants des cinq espèces d’oiseaux endémiques en voie critique d’extinction.

  • Le DD au fenua: petite revue de presse

    Jours fériés intercalaires vacanciers et « ponts » : l’actualité de ces derniers jours donne lieu à une revue de presse « light » en ce qui concerne le développement durable et la protection de l’environnement, thèmes développés par AvA-Infos. À découvrir, néanmoins : #Annonce des « Doctoriales » de l’UPF, les 13 et 14 mai ; #Désignation de la députée polynésienne Mereana Reid Arbelot comme rapporteure à la commission d’enquête sur le nucléaire ; #Initiative d’économie circulaire pour transformer de vieilles planches de surf inutilisables en chaises et autre objets d’intérieur ; #Voyage au cœur des paysages forestiers de la Polynésie ; #Réflexion sur l’amélioration de l’encadrement des aires marines protégées (AMP).

  • Déchets: situations problématiques et alternatives

    Pour rallonger la durée de vie du CET de Paihoro, Fenua Ma propose la mise en place d'un bac marron: nous pourrions y déposer nos restes et détritus alimentaires pour obtenir du compost ;Te Fare Tauhiti Nui s’engage fermement à promouvoir des pratiques éco-responsables dans le cadre du Heiva i Tahiti et de toutes ses manifestations culturelles ;La question de la gestion des déchets est loin d’être réglée à Raiatea : le dépotoir saturé, les encombrants ne seront plus ramassés... ;  Transformer les déchets organiques (fruits et légumes, riz, pâtes, fromages, poissons, viandes, coquilles d’œufs et fumier) en biogaz et en engrais liquide avec un biodigesteur ;Les sacs en plastique demeurent incontournables pour de nombreux commerçants et consommateurs. Maisannonce d'une interdiction progressive de l'importation et de la production des sacs plastiques ; Le Plastic Odyssey, navire laboratoire dédié à la lutte contre la pollution plastique, actuellement en Polynésie française avec une première mission réalisée aux Gambier sur les déchets perlicoles.

  • Essais nucléaires: une enquête pour réévaluer leurs impacts sur l'environnement et la population du fenua

    Une commission d'enquête va être créée à l'Assemblée nationale sur "la politique française d'expérimentation nucléaire" et ses conséquences en Polynésie française, à la demande des députés du groupe GDR. Ils souhaitent une réévaluation de l'ampleur et de l'intensité de la dispersion des particules radioactives lors des essais atmosphériques en Polynésie et de leurs conséquences sanitaires, économiques, sociales et environnementales.

  • La science au secours de la biodiversité

    Réalisation d’une expertise scientifique collective portant sur les enjeux de connaissance et de gouvernance des grands fonds marins ; Une étude réalisée en partie à Moorea, démontre l'importance vitale des concombres de mer sur les récifs coralliens ; Des chercheurs de la Woods Hole Oceanographic Institution affirment qu’une des méthodes pour aider les récifs à se reconstruire pourrait être le son ; L'Office français de la biodiversité (OFB) lance un appel à projets en faveur de la biodiversité dans les outre-mer français, dont la Polynésie ; Aux Tuamotu, l’atoll isolé de Taiaro est étudié par les chercheurs du CRIOBE: comment les organismes vivants s’adaptent-ils à ce milieu particulier ? ; "Les Aires marines éducatives" au concours de "Ma thèse en 180 secondes", à l’UPF ; Les secrets des ra’au tahiti seront-ils bientôt percés ? L'ILM inaugure sa pépinière de plantes médicinales à Paea ; Atlas, premier chien né et dressé sur le fenua pour chasser les rats noirs. Sa fonction: protéger les loris en danger d’extinction présents aux Australes, aux Marquises et aux Tuamotu.

  • Biodiversité: les faunes marines et aviaires sous la loupe des chercheurs

    Un séminaire a été organisé le 6 mars à la Présidence pour présenter le bilan d'une étude de l'OFB et du Museum national d’histoire naturelles sur les grands fonds marins, au regard des risques pour la biodiversité que représente leur exploitation minière ; Une étude publiée dans la revue Royal Society Open Science, s'inquiètedes effets du changement climatique comme menace pour la survie des baleines à bosse dans le Pacifique nord ; Aux Marquises, un oisillon d’élevage suscite l’espoir de sauver l’espèce au bord de l’extinction du Monarque de Fatu Hiva.

  • Préservation de la biodiversité : oiseaux, insectes et animaux marins...

    À Huahine,opération sauvegarde du ‘Ao, ou héron strié de Tahiti, espèce emblématique du fenua en voie de disparition ; L’île aux oiseaux à Tetiaroa ne sera plus un motu dans un avenir proche : seront-ils menacés par cette modification de leur habitat ? ; Recherches en entomologie: l’énigme de l’abeille des Tuamotu, Hylaeus tuamotuensis, résolue ? ; Contribution financière de la MGEN au profit de l’association Oceania pour sensibiliser les jeunes à la protection des milieux marins et des cétacés en Polynésie ;Une subvention de 95 millions de Fcfp octroyée par le Fonds Vert pour la sauvegarde du grand requin marteau « Sphyrna mokarran » étudié à Rangiroa.

  • Préservation des écosystèmes marins et littoraux : agir et mieux connaître

    La conservation de la bonne santé des écosystèmes marins et littoraux - en particulier pour maintenir leur biodiversité - exige des actions de protection et de réhabilitation. Mais il est aussi souvent nécessaire, en amont, d'acquérir des connaissances adaptées notamment aux problématiques de l'élévation du niveau de la mer et de la décarbonation.  Sept initiatives (en Polynésie française et dans le Pacifique)à découvrir dans cette revue de presse.

  • Transition écologique : de la théorie à la pratique

    Samedi 17 février, l'UPF a organisé une Journée Portes Ouvertes au cours de laquelle les futurs étudiants ont été notamment invités à découvrir la licence "Sciences de la Transition écologique et sociétale" qu'elle va proposer à la rentrée prochaine, en septembre. Une première en Outre-mer ! Cette formation pluri et transdisciplinaire vient tout à fait à point pour former des jeunes qui apprendront ainsi à développer les compétences nécessaires pour s'inscrire dans des métiers d'avenir. De nombreuses professions, tant dans le public que dans le privé, vont devoir en effet intégrer les valeurs et les connaissances aptes à leur permettre de répondre aux défis écologiques et sociétaux des décennies à venir. L'occasion, dans cette revue de presse, de découvrir les articles publiés par les médias locaux durant la semaine du 12 au 18 février 2024. Une démonstration concrète du caractère transversal de ces problématiques qu'ils vont devoir apprendre à découvrir et appréhender.

  • Des clés pour mieux appréhender la transition écologique et sociétale

    Une partie de la Polynésie française a été soumise, lors de la semaine du 5 au 11 février,à un épisode météorologique dépressionnaire (fortes pluies, houle et vents puissants, orages…). En revanche, l’actualité médiatique liée à la protection de l’environnement et au développement durable du fenua a été d’un calme plat. En conséquence, pas de revue de presse dédiée… Mais AvA-Infos propose à ses lecteurs de découvrir la 1ère Licence en Sciences de la Transition Écologique et Sociétale (STES) d’Outre-mer mise en place par l’UPF à la prochaine rentrée universitaire. Cette licence sera présentée lors de la Journée portes ouvertes du samedi 17 février*. L'article ci-dessous est aussi l’occasion de les inviter à parcourir ce blog qui, en novembre prochain, sera riche d’une base de données couvrant une décennie d’actualités liées à ces sujets.

  • Environnement : quatre actions en cours

    Dans l'archipel des Tuamotu, le "Fonds vert" finance le projet “Tamataroa” pour la mise en place de mesures de gestion durables adaptées à la conservation du Grand requin marteau et de ses habitats ; L'UPF lance sa nouvelle licence à la prochaine rentrée universitaire : Sciences de la Transition Écologique et Sociétale (STES) ; Portrait de Françoise Henry, agricultrice "bio" à Taravao,membre du réseau de fermes de démonstration en agroécologie PROTEGE, présidente du SPG Biofetia ; Les ruptures de stock d'agrégats préoccupent les professionnels de la construction. Le ministre des Grands travaux Jordy Chan propose notamment une refonte du code des mines afin de favoriser le développement de carrières par le secteur privé. Les riverains et les associations de protection de l'environnement refusent le curage des rivières dans les vallées...

  • Dernière revue de presse de l'année 2023

    Le Fare Natura de Moorea classé parmi les dix plus beaux écomusées de France par le mensuel Beaux Arts Magazine ; Réchauffement climatique...?  Des milliers de poissons retrouvés morts le week-end du réveillon de Noël sur une plage de Ua Huka, aux Marquises ; Même spectacle désolant à l'embouchure de la Taharuu, à Tahiti ; Plaidoyer d'un biologiste missionné par la SOP Manu en faveur de la préservation de nos oiseaux endémiques ; Collecte de données sur le Chevalier des Tuamotu (titi), espèce d'oiseau menacée d'extinction ;Un spectacle unique ? Celui de la ponte des coraux Porites Rus ; Du koeha (bénitier) aux coraux, les hoa de Hao regorgent de vie ; Une étude co-rédigée par ICAN France sur les déchets nucléaires militaires s'intéresse notamment à ceux produits suite aux 193 tirs atomiques en Polynésie française; Échec du « projet pilote » de parc éolien de Makemo : quid des responsabilités ? ; Rétrospective sur la très controversée tour des juges de Teahupo’o ; Plus de 700 millions pour la première tranche du « programme européen d’appui à la gestion durable de l’eau ».

  • Les news de l'environnement

    Plus de 320 millions Fcfp pour protéger cinq espèces d’oiseaux endémiques gravement menacées d’extinction ; Opération de nettoyage des plages sur 12 atolls aux Tuamotu ;  Un prix international pour des travaux polynésiens de recherche sur les algues nuisibles ; Quid du rahui de Taiarapu-Ouest ? ; Des eaux usées se déversent en pleine nature à Punaauia (Punavai nui) ; Plusieurs dizaines de DCP dérivants à bord d'un thonier samoan dans le port de Papeete: des instruments au centre d’un intense débat en Polynésie et dans toute la région ; 600 000 touristes à l'horizon 2033 ? : le Cesec s'interroge à propos "des incidences tant en matière d'acceptation par la population qu'en matière de gestion des déchets” ;Préconisations de l’étude d’impact environnemental pour la future zone industrielle de Faratea.

  • Environnement : sensibilisation et action

    Trophées et concert : annonce par la FAPE de la 3ème édition de la soirée "Ia ora Te Fenua" pour récompenser cinq initiatives pour la transition écologique du fenua ; Une soirée "ludique et informative" dans le cadre de l'élaboration du prochain Plan climat du Pays (PCPF);  Balades en immersion dans le milieu naturel avec Haapiti no te paruru, le nouveau projet éducatif de l'association Te mana o te moana ; Pour une perliculture plus écologique, conception de collecteurs de naissains en biomatériau: les travaux d'une doctorante de l'UPF.

  • Développement durable: six initiatives officielles engagées

    Simplification des démarches administratives pour les projets photovoltaïques à Tahiti ; Le gouvernement organise des "Ateliers d’intelligence collective” concernant la question de la mobilité et l’amélioration des transports en commun ; Colloque “Tourisme et transitions” organisé à l'UPF ; Ouverture officielle à Rarotonga du 52ème Forum des îles du Pacifique. Les enjeux:  pêche, réchauffement climatique, exploitation des ressources minières sous-marines... ; Coopération scientifique CNRS/Pays pour soutenir et renforcer les capacités en recherche, formation et innovation ; La Communauté du Pacifique Sud (CPS) estime qu’il est devenu “urgent” d’adopter “des DCPd biodégradables et non maillants”,

  • Pollution: mieux vaut prévenir que guérir

    À Moorea, 500 volontaires mobilisés dans le cadre de l’opération “Moorea sans déchets” initiée par la municipalité ; À Huahine, eaux usées non traitées dans le lagon à la suite du dysfonctionnement de la station d’épuration d'un hôtel : condamnation de la gérante ; Rejet d’eaux souillées dans le lagon de Punaauia, suite à une canalisation endommagée de la station d’épuration de la commune de Punaauia: sa réparation est en cours ; En amont de sa restauration, lancement des travaux de désamiantage du Fort de Taravao  ;  La nocivité des crèmes solaires sur l'environnement marin confirmée par une étude de l'Anses.

  • Environnement : actions, sensibilisations et recherches en cours

    La vice-présidente, et notamment ministre en charge de l'Environnement, encourage les actions menées par la la fédération des associations de protection de l'environnement (FAPE) Te Ora Naho ; À Hao, mission de sensibilisation sur la protection de l'environnement ; L’association Oceania, qui mène le programme Vigie Sanctuaire, lance un appel aux dons ; Le centre de soins des tortues marines de Te mana o te moana a inauguré ses nouveaux locaux au sein de l’hôtel InterContinental de Faa’a ; Préparation de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD), coordonnée par l'ADEME ; Le navire de recherche pluridisciplinaire Antea est au fenua depuis le 18 août et jusqu’au 18 septembre pour étudier le lien possible entre le changement climatique et la connectivité des populations de poissons récifaux.

  • Plusieurs missions de protection de la faune marine et des atolls

    Oceania relance son projet Vigie sanctuaire dans l'objectif de prévenir les collisions avec des baleines entre Tahiti et Moorea ; Les prestataires de « sorties baleine » doivent obtenir tous les ans une dérogation au Code de l’Environnement. Pour la tranquillité de ces mammifères marins , la Diren ne devrait pas en créer de nouvelles cette saison ; Retour de mission de l'association SOP Manu qui, à bord du « B2M » le Bougainville de la Marine nationale, a pu contribuer à  réaliser ou compléter la cartographie de l’état de santé de la faune et la flore des Tuamotu ; Une mission de l'IRD pour mieux comprendre comment l’azote dérivé des excréments d’oiseaux marins influence les coraux au cours du temps.  

  • Doctoriales : Quelles recherches développer en Polynésie pour s’adapter et atténuer les effets du changement climatique ?

    Du 10 au 12 mai, l'Université de la Polynésie française a organisé ses "Doctoriales" 2023, dans le cadre de l’École doctorale du Pacifique. Trois jours durant lesquels une cinquantaine de doctorants ont pu présenter leurs travaux de recherche autour d'un thème transversal, fortement d'actualité et aux multiples implications : l'attenuation et l'adaptation aux effets du changement climatique. La presse locale n'ayant pas suivi les présentations, on trouvera néanmoins leur capture vidéo sur la chaîne Youtube de l'UPF.

  • Santé v/s environnement : lutte biologique contre les moustiques

    La lutte contre les moustiques potentiellement vecteurs de maladies (dengue, filariose, chikungunya, zika...) constitue l’un des principaux moyens d’éviter la transmission des virus porteurs de ces maladies. Mais l'utilisation d'insecticides pour les éradiquer est source de destruction de l'environnement. Il existe des techniques de lutte biologique contre les moustiques en remplacement de la pulvérisation de produits chimiques.

  • Biodiversité: trois options scientifiques en cours

    Comprendre l’urgence écologique et climatique nécessite de nous documenter sur ses causes et ses conséquences. Une étude est en cours pour mieux comprendre le rôle majeur des oiseaux marins dans la bonne santé des récifs et des îles coralienne ; Le directeur général de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a proposé à la Polynésie française de devenir membre de l’organisation internationale ; L’Office français de la biodiversité (OFB) a lancé (le 27 mars) un appel à manifestation d’intérêt national visant à soutenir et financer des projets de recherche-action sur les espèces exotiques envahissantes.

  • Inauguration du nouveau bâtiment du pôle-recherche de l’UPF

    Le nouveau bâtiment du pôle-recherche de l’Université de la Polynésie française (UPF) a été inauguré le jeudi 2 mars, en matinée. Ce bâtiment « éco-conçu », d’une superficie de 5 000 mètres carrés, vise à faciliter les rapports entre les spécialistes de la recherche et améliorer les conditions de travail sur le campus universitaire. Il permettra, notamment, de mieux développer des axes de recherche en lien avec les spécificités insulaires et marines du fenua.

  • Démarche développement durable : des institutions aux écoles

    Institutions et organismes de recherche souhaitent renforcer le potentiel de développement durable : innovation, pêche artisanale,  tourisme ;Une fondation oeuvre à faire connaitre au grand public les projets de plusieurs associations qui vont dans ce sens ; des écoles se lancent dans le recyclable solidaire ; relance de la filière du café en Polynésie ; Un joailler veut utiliser ses pierres précieuses pour aider à protéger les récifs du Pacifique ; Publication d'un livre pour tenter de changer certaines perspectives et susciter un élan vers une société plus agile et durable

  • Les dérèglements climatiques en ligne de mire

    Retour sur les événements organisés en novembre par l'équipe en charge du Plan Climat pour la Polynésie française 2022-2030 ; Victoire Laurent, comme beaucoup de ses confrères météorologues, préfère parler du dérèglement pour qualifier les évolutions du climat attribuables à l’homme et à ses émissions de gaz à effets de serre ; Avec l’Oceania Geospatial Symposium (OGS), reconnaissance de l’importance des données géospatiales pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays et territoires insulaires du Pacifique, qui sont particulièrement touchés par l’élévation du niveau de la mer et les changements climatiques.

  • L' Assemblée vote pour le moratoire sur l'exploitation minière des grands fonds marins

    Déjà évoqué au Cesec en septembre*, le moratoire sur l'exploitation minière des grands fonds marins a été voté à l'Assemblée par 46 voix pour et 11 voix contre. Le groupe Tavini et l'élu A here ia Porinetia Geffry Salmon ont voté contre, estimant que cette délibération ne servait à rien. Une polémique médiatisée s'en est aussi suivie : Oscar Temaru a accusé le ministre de l’Environnement Heremoana Maamaatuaiahutapu de diffamation en énonçant qu'il aurait signé un contrat avec la Chine pour exploiter les fonds marins quand il était président du Pays, en 2012.   Les Îles Cook, quant à elles, ont chargé trois compagnies internationales d'explorer leurs fonds marins, avec la perspective d'une exploitation dans cinq ans... (article actualisé les 13 et 16/12)

  • Bons points pour l'environnement

    Les aires marines éducatices sont nées il y a dix ans. Les élèves de de l'école Patoa de Taioha'e poursuivent les activités entreprises au sein de l'AME de Nuku Hiva ;  des scientifiques du Criobe de Moorea, continuent d'évaluer l’état du milieu marin marquisien dans le cadre du programme Polynesia Mana de surveillance des récifs coralliens ; label Challenges pour un Fenua durable : 5 entreprises du fenua engagées en faveur de l’environnement récompensées par la CCISM  ; une entreprise dpolynésienne, Hello Scoot, couronnée lors de la 7e édition du concours Innovation Outre-mer pour son service de location en ligne de scooters électriques.

  • Économie circulaire et... solidaire

    Limiter la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets sont les objectifs de l'économie circulaire. Une quarantaine de boites solidaires  où l'on peut déposer vini et tablettes numériques hors d'usage mises à la disposition de la population ; Le recyclage des déchets perlicoles est une nécessité pour protéger l’environnement: la Direction des ressources marines (DRM) cherche une solution pour valoriser 6 000 bouées récoltées lors d’une campagne de collecte des déchets perlicoles.

  • La recherche comme moteur de développement durable

    L'actualité a remarqué trois instituts de recherche spécialisés dans des domaines d’activités stratégiques que sont l’économie bleue, la résilience terre-mer, la production d’excellence, la bioéconomie, la valorisation biotechnologique et le tourisme éco-culturel, l’importance de l’océan et de ses ressources pour le développement durable et inclusif de la Polynésie française : le centre Ifremer de Vairao ; le projet Biomarine de Faratea ;le Criobe de Moorea.

  • Protection des écosystèmes, sauvegarde des populations et protection des ressources

    Échange d'expériences entre pays du Pacifique, actions internationales ou locales au cœur de plusieurs réflexions : Conférence Asie Pacifique à Brisbane, en Australie, sur la réduction des risques naturels ;Séminaire international, à Moorea, sur la question cruciale de la biosécurité ; Souhait d’une coopération technique avec l’Australie, sur le dossier aquacole ;Mission Warmalis 2, à Papeete, pour comprendre le fonctionnement de l'écosystème océanique pélagique ; À Rangiroa, la pêche des ‘o’eo règlementée.

  • Recherche et transmission des connaissances pour mieux appréhender notre environnement

    L’état de tous les écosystèmes de la planète se dégrade à un rythme inquiétant. Une meilleure connaissance de leur résilience et la transmission de ces informations au grand public peut contribuer à en atténuer les effets négatifs :Une mission scientifique s'intéresse à l'évolution du climat en Polynésie française ; 23 nouvelles espèces d'algues y ont été découvertes, treize d'entre elles ont reçu des noms scientifiques issus des langues polynésiennes ; le Fare Natura, premier écomusée du territoire, dresse son premier bilan annuel ; le concours photo de l’IRCP approuvé par la Commission Océanographique de l’UNESCO.

  • Demande de moratoire sur l'exploitation minière des grands fonds marins

    Le 27 juin dernier, parallèlement à la Conférence des Nations Unies sur les océans, était annoncée la création d’une alliance mondiale pour s’opposer à l’exploitation minière des fonds marins. 57 représentants de 33 pays ont répondu à cet appel et demandaient un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins. Suite à une saisine du gouvernement polynésien qui veut porter cette question auprès de l'Assemblée (APF), le CESEC a examiné le 2 septembre un projet d’avis sur le projet de délibération relatif à un moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds marins.

  • Économie circulaire et innovation : deux clés du développement durable

    Il ne s'agit plus aujourd'hui de se contenter de concevoir un produit de sa naissance à sa fin de vie, mais de sa naissance à sa renaissance. Il s'agit d'un cycle de vie circulaire qui s'étend de la recherche et du développement jusqu'à la remise en état, et ainsi de suite... Quelques exemples d'économie circulaire au fenua: un composteur par foyer à Arue ; FACE veut redonner une nouvelle vie aux vieux téléphones portables ; collecte et recyclage des balises de pêche échouées. Quant à l'innovation : Resipol, consortium de recherche, soutient des projets innovants en matière d'énergie renouvelable, économie circulaire, résilience face aux changements climatiques, préservation et valorisation des ressources naturelles, alimentation saine et durable et valorisation des ressources humaines ; "L'impact", humain et environnemental est au coeur de la 4e édition de Tahiti Congrès, en juin, pour faire évoluer le modèle traditionnel des entreprises ; Un appel large est aussi lancé aux Polynésiens dans le cadre du programme Polynnov: les projets seront évalués selon leur potentiel impact (économique, social, environnemental, sanitaire) sur le développement de la Polynésie.Enfin, des élèves de Bora Bora découvrent la barge expérimentale Nohu Criobe, laboratoire scientifique ambulant sur lagon pour étudier la vie du corail.

  • Recyclage : plusieurs modes d’emplois

    Il est important de penser à économiser les ressources car la raréfaction des matières premières faisant ravage, on doit assurer une production constante mais écologique. Le recyclage et le développement durable vont donc de pair. Cela peut se décliner de plusieurs manières. Trois exemples nous en sont donnés dans l’actualité : un trimaran entièrement recyclé de passage à Tahiti ; le premier biovateur, ou biocomposteur, inauguré à Papeari, permettant de produire un engrais bio ; la mouche “soldat noir” comme activateur de recyclage organique de déchets fait l'objet d'une thèse de doctorat.

  • Ressources: le BRGM étudie l'eau potable des ISLV et le phosphate de Makatea

    Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) s'engage dans deux études. L'une, suite à survol par hélicoptère, a pour objectif de fournir des éléments de connaissance hydrogéologique, dans le but d’améliorer et d’étendre l’alimentation en eau potable sur les îles survolées. L'autre, vise à examiner les conditions de réalisation d'une demande de concession portant sur l’exploitation des phosphates à Makatea. Si l'accession à de l'eau potable est une condition sine qua non pour les populations, un développement économique "durable" de l’île de Makatea est-il compatible avec la reprise de l'exploitation des phosphates de cet atoll surélevé ?

  • "L'économie bleue" ou circulaire, un concept à développer

    II est possible de révolutionner notre consommation et nos moyens de productiontout en protégeant la nature. C'est la base du concept d'"économie bleue", ou économie circulaire qu'est venu promouvoir l'auteur et industriel belge Günter Pauli, invité par la CCISM. Des idées en partie appliquées aux Gambier où l'on projette de désaliniser l’eau de mer grâce à l’énergie du soleil... Un concept qu'il serait bien de reprendre pour le Schéma d’aménagement général (Sage) du Pays. L’agence 'Ōpua d’aménagement et de développement durable des territoires était l'invitée d'un séminaire pour favoriser le rassemblement des institutions du Pays, des communes et leurs groupements, de l’Etat, ses établissements publics et financiers.

  • Aménagement du territoire: problèmes et études en cours

    Le sujet de l'aménagement du territoire n'est pas un sujet "sexy". Il ne fait aussi pas souvent "le buzz". Il est pourtant important de s'intéresser à la manière dont sont gérés les espaces communs confrontés comme ils le sont souvent à des logiques antagonistes: économiques, écologiques, sociétales... La dernière actualité a été riche de news relatives à cette problématique.

  • Nucléaire : une « bombe » éditoriale

    Les essais nucléaires en Polynésie française pas si propres que ça ?! La publication d’une étude scientifique, suivie de la parution d’un ouvrage, « Toxique », qui rend public ses résultats, a fait l’effet d’une bombe. Ce sujet sensible impacte de nombreuses dimensions : écologiques, sanitaires, économiques, sociétales et politiques… (article réactualisé)

  • Environnement: mieux le connaître et le protéger

    Observation scientifique, mobilisation militante, approche artistique ou encore relation empathique envers des animaux représentatifs de la biodiversité en danger... Autant de manière d'apprendre à devenir responsables vis à vis de l'environnement dont, en fait, nous faisons partie intégrante.

  • Développement durable : Énergie, transport, innovations… des solutions émergent sur le fenua

    Le concept de développement durable s’applique aux domaines de l’énergie et des transports ainsi qu’aux techniques de transformation de la matière. Notamment quand elles ont pour objectif une meilleure performance environnementale. Plusieurs exemples récemment mis en lumière.

  • Ciel et mer : les merveilles de notre environnement

    Nous vivons tous les jours au sein d’un environnement stellaire et planétaire. Ce que nous avons tendance à oublier, absorbés que nous sommes par nos propres constructions mentales et matérielles, souvent réduites à la sphère économique… Il est bon de se rappeler que nos ancêtres savaient observer le ciel et, ainsi, naviguer sur le plus vaste océan de la planète. De nos jours, les scientifiques découvrent les profondeurs de cet océan. L’occasion de se rappeler la nécessité de protéger sa biodiversité.

  • Le temps est venu d’opérer un changement culturel et structurel majeur

    La société polynésienne se développe dans un contexte de mutations planétaires à propos desquelles il est important de réfléchir pour mieux saisir les grands enjeux auxquels est confrontée l’Humanité en ce début du XXIe siècle. Particulièrement en cette période de crise sanitaire et économique. On découvrira ci-dessous quelques-unes des réflexions relayées dans les revues de presse de la Fondation Pour La Nature Et L'Homme (FNH).

  • "Biodiv-Bora" : Un projet pilote « unique au monde »

    La commune de Bora Bora, qui détient le label du Pavillon Bleu depuis 19 ans, souhaite mettre en place des dispositifs performants pour encore mieux protéger son environnement, notamment en réponse aux rejets de son système d’assainissement collectif et des lixiviats du Centre d’Enfouissement Technique (CET). Elle a un projet, "Biodiv-Bora", dont l’objectif est de faire un bilan exhaustif de l’état de santé du lagon et de mettre en place des moyens de monitoring (plateforme environnementale) nécessaires au suivi sur le long terme et en continu du récif corallien.

  • Les humains ingèreraient et respireraient 5 grammes de plastique par semaine

    On le sait désormais, l’intégrité des océans est menacée par la pollution au plastique… Mais cette pollution affecte aussi notre santé de manière insidieuse… Selon un rapport commandé par le World Wildlife Fund (WWF), Fonds mondial pour la nature, à l'université de Newcastle (Australie) les humains ingèreraient et respireraient une nuée de particules de plastique dont le poids a été estimé à quelque 250 grammes annuellement. Soit 5 grammes par semaine, le poids d’une carte de crédit ( !).

  • Changements climatiques : une prise de conscience pas encore suffisante

    Des scientifiques et des personnalités du monde tirent la sonnette d’alarme. Début octobre, de nombreuses manifestations ont eu lieu en France et ailleurs… La réalité du changement climatique n’est cependant pas encore bien perçue par la population polynésienne.

  • En bref : Restauration des services écosystémiques et adaptation au changement climatique

    Le projet Restauration des services écosystémiques et adaptation au changement climatique (Resccue) intéresse quatre pays dans le Pacifique : la Nouvelle-Calédonie, le Vanuatu, Fidji et la Polynésie française. Sur le territoire polynésien, ce projet, dont la maîtrise d’ouvrage est assurée conjointement par le ministère de l’Environnement local et la Communauté du Pacifique (CPS), concerne deux sites pilotes bénéficiaires de ces financements.

  • Environnement: sensibilisation à la complexité de la vie

    Une part de l’éducation devrait avoir pour but d’amener les individus et les collectivités à saisir la complexité de l’environnement tant naturel que créé par l’homme, complexité due à l’interactivité de ses aspects biologiques, physiques, sociaux, économiques et culturels. Outre l’éducation à l’école, des conférences et des formations y participent.

  • Une étude chinoise pressentie pour la réalisation d’un monorail à Tahiti

    La circulation routière devient un « enfer » à certaines heures dans le grand Papeete. Des solutions techniquesLe groupe chinois BYD pourrait mener prochainement une étude de faisabilité pour la réalisation d'un "SkyRail" à Tahiti.

  • Les coraux en danger, sous la loupe des scientifiques

    L'année 2018 a été déclarée "année internationale des récifs coralliens" par les Nations unies. La secrétaire d’Etat à la Transition écologique a de son côté annoncé le lancement d’une mission qui devra identifier les produits chimiques les plus toxiques pour les récifs coralliens.  L'expédition française Tara pacifique tente aussi de comprendre et d'expliquer le phénomène de leur blanchissement.

  • Étude scientifique des coraux et des super-prédateurs

    Un programme d'exploration scientifique sur une année entière, consacré à l’étude des coraux et des super-prédateurs en Polynésie Française, a débuté le 11 août. Il s’inscrit dans le cadre d’une expédition, Under the pole 3, qui a pour objectif de réaliser un tour du monde des régions océaniques entre mai 2017 et 2020 et se focaliser dans les études sur la zone crépusculaire (zone mésophotique) qui se situe entre 50 et 150 m de profondeur.

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