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Qu’il s’agisse de gestion des déchets, de consommation responsable, ou de transport..., la situation est en encore loin d’être satisfaisante, chiffres à l’appui. Mais des solutions se dessinent. Quelques propositions émergent. Un annuaire des “acteurs du changement” dresse déjà une première liste d’une centaine d’alternatives.

+ En Polynésie, un habitant des îles du Vent produit 265 kilos de déchets par an. Aujourd'hui, au fenua, les ordures présentent un réel problème de société. Un problème que la population tente elle même d'endiguer. Parmi les solutions qui existent et que de plus en plus adoptent : le mode de vie zéro déchet. Son but : arriver à générer le moins de détritus possible en luttant contre la surconsommation et en trouvant une alternative au plastique. C'est tout un programme...mais c'est possible.

Un mode de vie zéro déchet pour le bien de l'environnement  (Polynésie 1ere)

Apprendre à fabriquer des lingettes réutilisables, des sacs pour faire ses courses ou encore faire son compost soi-même... c’est ce que propose la Fédération des associations de protection de l’environnement pour les habitants de Punaauia avec la semaine "mon fare durable".

Objectif zéro déchet à Punaauia avec la semaine "mon fare durable" (TNTV)

Mon Fare Durable est un projet qui cherche à démontrer que l’on peut assez simplement changer de mode de consommation pour aller vers une consommation plus responsable, plus économique, et meilleure pour notre santé. (En savoir plus sur la page de Te Ora Naho, la fédération des associations de protection de l’environnement-FAPE)

 

+ Le troc est aussi une solution intéressante… Pas de gaspillage ! Avec le groupe « Tahiti - Je "donne" un OBJET contre des fruits ou légumes du Fenua », créé sur Facebook en décembre dernier, on ne jette plus, on donne contre des fruits, des légumes ou des produits faits maison. Et pas besoin d’acheter, on récupère après avoir offert un produit de son fa’a’apu ou confectionné soi-même.

Le troc : « c’est beaucoup de partage » (Tahiti Infos) 

 

+ Faciliter l'accès à la lecture : après Faa'a et Taravao, l'association Polynélivre (Facebook : Polynelivre.tahiti) a installé récemment une boîte à livres dans la galerie commerçante du Champion de Mahina. Véritable "libre-service" du livre, les personnes prennent gratuitement un bouquin ou une bande dessinée et les rapportent une fois les avoir lus ou bien les remplacent par d'autres titres.

Polynélivre installe une boîte à livres à Mahina  (Tahiti Infos)

 

+ Et si on parlait des transports ? On connaît, à Tahiti, les problèmes récurrents des embouteillages. Sans compter la pollution… Malgré l’achat récent de nouveaux bus... 

Présentation des nouveaux bus pour le transport collectif ... (Presidence.pf),

... les transports en commun n’ont pas la cote, ainsi que l’a montré l’enquête réalisée dernièrement par l’association de défense des consommateurs, Te Tia Ara. 

Le bus n'a pas la cote ! (Polynésie 1ere)

L’achat et l’entretien d’un véhicule coûtent pourtant cher. C’est le deuxième poste de dépenses des foyers polynésiens

L’usage d’une voiture en Polynésie française coûte en moyenne 203 000 Fcfp par an (Tahiti News) 

Makalio Folituu : "La voiture est devenue un produit de première nécessité" (Tahiti Infos) 

Malgré quelques tentatives, le covoiturage n’a pas encore pris en Polynésie, mais une nouvelle application - à découvrir, a récemment vu le jour. Sur le site Terenia.io, on peut  partager des trajets en voiture, et bientôt en bateau, en avion... Elle a été créée par un jeune entrepreneur de Moorea qui est souvent confronté au manque de transports en commun et aux galères qui s'ensuivent.

Covoiturage : "beaucoup de conducteurs proposent des trajets moins chers que le bus" (Tahiti Infos)

 

• En conclusion, il y a un potentiel, mais il y a encore du chemin à faire pour aboutir à une économie vraiment « verte ». Son poids (hors secteur agricole) en Polynésie française est relativement faible, indique l’Institut d’émission outre-mer (IEOM) dans son dernier rapport.  Ce poids “macroéconomique” englobe 962 entreprises, soit 2% du secteur marchand, pour 1809 emplois et un encours de crédit de 6,6 milliards de Fcfp.

Par “économie verte”, il faut entendre « une économie qui engendre une amélioration du bien-être humain et de la justice sociale, tout en réduisant sensiblement les risques environnementaux et les pénuries écologiques. Sur le plan pratique, dans une économie verte, la croissance des recettes et la création d’emplois proviennent desinvestissements publics et privés qui conduisent à une amélioration des ressources, à une réduction des émissions de carbone, des déchets et de la pollution, et à la prévention de la perte de biodiversité et de la dégradation des écosystèmes ».

Vent faible mais porteur pour l’économie verte au fenua  (Tahiti News, source IEOM) 

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Découvrez les produits, services et initiatives du fenua sur la « carte des acteurs du changement ».

Elle est en en construction mais on peut déjà y retrouver une centaine d’ “alternatives”, dans tous les domaines de la vie courante.

Elle est aussi “participative”. On peut y proposer de nouveaux acteurs.

 

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