La biodiversité, qu’elle soit marine ou terrestre, est essentielle pour le développement naturel harmonieux de tous les écosystèmes de notre planète. Une grande biodiversité augmente la stabilité et l'adaptabilité de la biosphère face aux modifications des conditions environnementales. Les activités humaines en sont les principales destructrices, mais nous pouvons aussi agir de manière positivement correctrice…
- Biodiversité marine
C’est la saison des baleines en Polynésie. Celle-ci dure environ 4 mois. Début juillet, mais on en a vu avant cette année, elles arrivent d’Antarctique où elles passent le reste de l’année. Récemment, une baleine blanche a été repérée à Tahiti:
Une baleine à bosse blanche (La Dépêche)
Une baleine blanche observée à Tahiti (Polynésie 1ere)
Avec l’arrivée saisonnière beaucoup plus importante de baleines remontant de l’Antarctique pour venir donner naissance à des petits, il y a des risques d’échouage de baleineaux.
Que faire en cas d’échouage ?
« On ne parle pas assez de cet aspect des choses. Les gens ne savent pas comment faire lorsque ce cela se produit. Alors qu’il existe un Réseau Local d'Echouage (RLE) dirigé par la DIREN et gérée et animée par notre association », insiste Agnes Benet de l’association Mata Tohora qui précise qu’il faut appeler l’association, la DIREN ou la gendarmerie en cas de constat d’échouage d’un animal vivant ou mort. Celles-ci sont habilitées pour intervenir selon des procédures précises. « N’importe qui ne peut pas intervenir, il faut être formé. Il y a un risque bactérien important, il y a des risques sanitaires… ». Contacter le RLE au 40 67 66 49, le 17 ou l’association Mata Tohora au 87 70 22 77. Plus d’infos sur www.matatohora.com. Extrait de La Dépêche (version papier du 18 juillet)
La ZEE de Polynésie française est un sanctuaire marin pour les cétacés du Pacifique Sud. Ceux qui croisent dans les eaux de l’archipel nippon n’ont pas cette chance…
Le Japon relance officiellement la chasse commerciale à la baleine (Polynésie 1ere)
Les dauphins, outre la pollution sonore due aux moteurs de bateaux, ont eux aussi à subir des perturbations qui peuvent leur être fatales du fait des activités humaines, même dans nos eaux…
Un dauphin meurt après la collision avec un paquebot à Tiputa (Tahiti Infos)
Rangiroa : un dauphin meurt, percuté par un cargo (TNTV)
Les tortues marines ont quant à elles à subir les conséquences de certaines activités humaines. En 15 ans, l'équipe de Cécile Gaspard a recueilli plus de 500 tortues. 90 % d'entre elles ont été blessées par l'homme, souvent transpercées par une flèche de harpon.
Moorea, la clinique des tortues (Polynésie 1ere)
L'ingestion de plastique pourrait être la cause du mauvais état de santé de cette tortue sauvée de justesse. La DIREN a un numéro de téléphone ouvert 7j/7et 24h/24h pour signaler la présence d’une tortue ou d’un mammifère marin en détresse : 40 47 66 49. Il existe des référents dans tous les archipels de la Polynésie.
Tortues en danger : les bons réflexes (Polynésie 1ere)
Chaque espèce a son rôle à jouer, dans son écosystème. Mais attention, certaines créatures marines sont dangereuses, même mortes ! C’est le cas de méduses et de “galères portugaises” qui arrivent tous les ans au mois de juillet sur nos côtes
Rohotu : un habitant signale la présence de "vessies de mer" ou "galères portugaises" sur la plage (Polynésie 1ere)
- Biodiversité terrestre
Parmi les 870 plantes que compte la flore établie à l'origine avant les premières occupations humaines en Polynésie, plus de la moitié d'entre elles sont des espèces endémiques qui ne se trouvent que dans nos îles. Cette rareté et parfois les très faibles zones d'occupation rendent cette biodiversité extrêmement fragile comme le tiare 'apetahi à Raiatea.
Des études pour protéger la flore polynésienne (TNTV)
Le champignon pathogène responsable en grande partie de la disparition du tiare 'apetahi va être étudié encore davantage. Celui-ci pourrait en effet affecter d'autres espèces de la flore polynésienne.
Une étude pour mieux connaître le champignon menaçant nos plantes (Tahiti Infos)
La Diren a conçu un kit éducatif complet à l’attention des enfants qui sera distribué à la rentrée scolaire prochaine, afin de les sensibiliser à la sauvegarde du patrimoine naturel polynésien.
Un kit éducatif pour la sauvegarde du patrimoine naturel (Radio 1)
Un kit éducatif pour sensibiliser les plus jeunes au respect de la biodiversité (TNTV)
La destruction des écosystèmes peut amener des conséquences défavorables aux activités humaines : notamment l’arrivée d’espèces invasives. Il faut alors réagir, mais c’est souvent trop tard…
Mobilisation contre la petite fourmi de feu (La Dépêche)
Invasion d’escargots à Mangareva (Polynésie 1ere)