Plastique, énergie renouvelable, voiliers..., voilà trois sujets qui apparemment n'ont rien à faire ensemble. Ils ont pourtant en commun de représenter des enjeux économiques, écologiques et sociétaux portant à conflit ou du moins à controverse ; L’application de la loi sur la réduction de l’utilisation des produits en plastique à usage unique dont personne ne nie l'utilité dans la lutte contre les déchets inquiète des entreprises et suscité des débats à l'Assemblée de la Polynésie française ; La production d’électricité à partir de sources renouvelable ferait descendre de façon drastique le bilan carbone du fenua. Mais l'augmentation de leur part dans le mix énergétique ne sera pas sans impact sur le fonctionnement global de l’énergie en Polynésie française, pointe l’Autorité polynésienne de la concurrence (APC). Un avis contesté par le le groupement Synergie solaire Sunzil ; Quant aux voiliers, comment accueillir les navires de plaisance - et l'économie qu'ils représentent - sans menacer la biodiversité ni la qualité de vie des habitants ?
PLASTIQUE
Le ministre de l’Environnement Taivini Teai a précisé, ce jeudi à Tarahoi, qu’il n’était pas question de reporter l’application de la loi sur la réduction de l’utilisation des produits à usage unique, qui interdit depuis le 1er juillet la vaisselle jetable en plastique et en aluminium. Des contrôles ont même déjà été lancés et des sanctions pourraient rapidement suivre pour les contrevenants à cette réglementation discutée de longue date et votée à l’unanimité en 2024. Nicole Sanquer regrette le manque d’accompagnement pour les acteurs économiques qui n’ont pas d’alternatives viables au jetable. L’exécutif ouvre tout de même la voie à des dérogations au cas par cas.
La députée autonomiste et représentante A here ia Porinetia a interpellé le gouvernement, ce mercredi matin à Tarahoi, sur l’application de la loi sur la réduction de l’utilisation des produits à usage unique, dite loi « anti-plastique ». Votée en 2024, elle prévoit d’ambitieuses mesures de réduction des déchets, étalées sur trois ans. Après l’obligation de proposer de l’eau du robinet dans les snacks et restaurant en début d’année, le texte interdit, depuis le 1er juillet, la vente, l’import ou l’utilisation des gobelets, assiettes, touillettes, pailles ou couverts jetables en alu ou en plastique. Et ce n’est que le début : en janvier prochain, les snacks et roulottes seront contraints d’utiliser, pour les plats consommés sur place, de la vaisselle lavable et réutilisable. Suivront les barquettes jetables pour les plats préparés, en juillet 2026, puis les emballages plastiques des fruits et légumes début 2027 et tous les films plastiques un an plus tard.
Cette loi, la présidente de Ahip n’en conteste pas directement les termes, mais elle s’interroge sur le manque d’accompagnements des entreprises, et de solutions alternatives qui leur sont offertes. (…)
Loi anti-plastique : quelques dérogations, mais pas de report (Radio 1)
Lors de la 7e séance de la session administrative, ce jeudi à l’Assemblée de la Polynésie française, les représentants ont pressé le gouvernement à répondre à des enjeux sanitaires, environnementaux et juridiques qui inquiètent la population et fragilisent les professionnels.
(…) Nicole Sanquer a souligné les inquiétudes des professionnels face à l’interdiction, depuis le 1er juillet 2025, de la vaisselle en plastique ou en aluminium à usage unique. Elle a évoqué un « changement de paradigme économique et logistique qui risque de pénaliser les petites structures » .
« À ce jour, les professionnels concernés […] manquent encore de solutions alternatives viables, de soutien public disponible et de solutions locales concrètes » , a-t-elle interpelé. Ce à quoi le ministre de l’Environnement Taivini Teai a répondu que des dérogations étaient prévues, et que la mesure s’appuyait sur un long processus de concertation. « L’objectif n’est pas de remplacer un déchet par un autre, mais bien de réduire globalement la production de déchets. Si chacun doit faire sa part, les professionnels sont encouragés à adapter leur mode de distribution ou commercialisation, notamment en acceptant les contenants réutilisables apportés par les clients ou en proposant des systèmes de consignes ou de prêts de contenants » , a-t-il expliqué, évoquant l’avis favorable à la quasi-unanimité du CESEC. (…)
Nicole Sanquer a interpellé, ce jeudi matin, le ministre de l’Environnement sur les conséquences de l’interdiction de la vaisselle jetable. L’élue a relayé les inquiétudes des petites entreprises, estimant que la mesure, entrée en vigueur le 1er juillet, manque d’un accompagnement adapté aux réalités du terrain.
Depuis le 1er juillet 2025, la vente et l’usage de vaisselle en plastique ou en aluminium à usage unique sont interdits en Polynésie française. Une mesure saluée sur le plan environnemental, mais qui suscite de vives inquiétudes parmi les professionnels, en particulier les petites structures et les particuliers. C’est ce qu’a souligné, ce jeudi, Nicole Sanquer, élue non-inscrite du groupe A Here ia Porinetia, lors de la séance des questions orales à Tarahoi. Face au ministre de l’Environnement, Taivini Teai, l'élue a dénoncé un "changement de paradigme économique et logistique" qui risque, selon elle, de fragiliser les très petites entreprises déjà confrontées à un contexte économique tendu avec "la hausse de la TVA et l'inflation". Si la volonté environnementale n’est pas contestée, c’est l’absence d’un accompagnement adapté que pointe l’élue. (…)
Vaisselle jetable : Nicole Sanquer fait part des inquiétudes des petites entreprises (Tahiti Infos)
Depuis le 1er juillet, les gobelets, les assiettes, les couverts, les pailles et les touillettes en plastiques sont interdits au fenua. C’est la première étape d’une loi qui vise à supprimer progressivement l’usage du plastique pour les restaurateurs et les industriels. (…). Malgré l’interdiction depuis le 1er juillet, des dérogations ont été instaurées aujourd’hui pour vider les stocks d’objets en plastique. Mais attention, des contrôles seront mis en place pour les restaurateurs et les industriels.
"C’est d'abord donner un signe fort aux industriels de revoir leurs importations de plastique à usage unique" assume Taivini Teai, ministre de l'environnement. "Et également de relayer l'idée au monde entier que nous, îliens, on protège notre environnement".
Mais certains équivalents recyclables sont plus chers, certains n’existent même pas et les professionnels critiquent le manque de concertation de la part du Pays. "Depuis le dernier trimestre de 2024, nous avons arrêté la production des articles qui allaient être interdits au 1er Juillet 2024", affirme Bruno Bellanger, président du syndicat des industriels et directeur général de Plastiserd. (…) “Vendre du poisson dans la rue ou même au mareyage sans ce film, c'est une hérésie sanitaire. Il n'y a pas d'alternative pour le moment". (…) L'interdiction du papier film a été repoussée en 2028. Le Pays attend des innovations industrielles pour le remplacer.
Calendrier:
• 1er janvier 2026 : Obligation d'utiliser de la vaisselle réemployable en restauration, bars, roulottes. Même les contenants en carton sont interdits.
• 1er juillet 2026 : Les barquettes en plastique et polystyrène interdites
• 1er janvier 2027 : Interdiction des emballages en plastique pour les fruits et légumes
• 2028 : Interdiction du papier film
Fin du plastique: Quels efforts les industriels sont-ils prêts à faire ? (Polynésie 1ère)
Depuis le 1er juillet, la Polynésie française a franchi une nouvelle étape dans sa lutte contre les déchets plastiques, avec l’interdiction progressive de plusieurs produits à usage unique. Une démarche largement saluée, mais dont la mise en œuvre reste inégale. Si certaines interdictions semblent faciles à appliquer, d’autres posent encore de lourds défis.
Depuis début juillet, les gobelets, assiettes, pailles, touillettes, couvercles et couverts jetables en plastique sont interdits à l’importation, à la fabrication et à l’utilisation. Certains commerçants s’y étaient déjà préparés depuis plusieurs mois, en adoptant des alternatives compostables ou en carton. Mais par-ci, par-là, on aperçoit encore quelques fourchettes ou gobelets en plastique. Une tolérance existe, le temps que les anciennes fournitures soient épuisées. Pourtant, ce ne sont pas ces produits qui préoccupent le plus les professionnels. Barquettes en plastique : un casse-tęte pour tous (…)
Face à ces bouleversements, des initiatives d’accompagnement voient le jour. L’association Te mana o te moana, en partenariat avec Nana sac plastique, prévoit des sessions de formation à destination des restaurateurs, roulottes et traiteurs, dans le cadre du programme “Restaurateur engagé, lagon préservé”. L’un des objectifs : Encourager les professionnels à se regrouper pour acheter ensemble des emballages durables, à des prix plus compétitifs. Les premières sessions auront lieu en août. (…). Un changement de modèle est en route, mais il reste semé d’embûches. D’autant que, si le plastique biodégradable est encore autorisé aujourd’hui, sa propre interdiction est déjà envisagée pour les années à venir. Une étape supplémentaire qui nécessitera, elle aussi, une adaptation en profondeur de l’économie et des usages locaux. (…) Des pistes locales encore en développement : Biopack Tahiti / Biobase... + taper Biopack et Biobase dans le moteur de recherche d'AvA-Infos
Interdiction du plastique à usage unique : un premier pas franchi, des défis à venir (Tahiti Infos)
ÉNERGIE
L’indépendance énergétique, c’est oui pour le Pays, mais non pour les consommateurs. Saisie par le président du Pays, l’Autorité de la concurrence a rendu jeudi son avis concernant le projet de loi de Pays en faveur du développement de la production d’électricité à partir de sources renouvelables en modifiant le code de l’énergie. Un projet qui tente de parvenir ŕ un objectif de 75% d’énergies renouvelables dans le mix polynésien à l’échéance 2030. Une proposition qui a suscité de la part de l’Autorité de la concurrence une liste de 10 recommandations en préconisant de censurer la partie sur l’autoconsommation des particuliers.
(…) Des recommandations que l’on retrouve dès l’entame de l’avis fourni jeudi par l’Autorité polynésienne de la concurrence (APC). “L’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique ne sera pas sans impact sur le fonctionnement global de l’énergie en Polynésie française”, explique l’Autorité. En cause, deux effets de leviers. Le premier consiste en un redimensionnement des réseaux électriques pour absorber l’apport nouveau de volume d’énergie injecté. Le second est le difficile équilibre à trouver entre la production et la demande. Si la Polynésie devait passer, par exemple, en tout électrique pour ses véhicules, cela demanderait une capacité bien supérieure en production d’électricité. Dans le cas inverse, alors la demande d’énergie stagnera, voire diminuera.
(…). L’APC vient aussi pointer du doigt la possibilité pour les particuliers d’arriver à l’autoconsommation par des investissements personnels (photovoltaïque principalement). “Cela pourrait perturber l’économie globale du service public de l’électricité”, alerte l’APC. L’autorité craint, comme le Cesec, que si des particuliers devaient sortir du réseau public, ces derniers sortent du paiement des taxe de transport (3,4 francs/kWh vers la TEP), la taxe communale (4 francs/kWh), la contribution de solidarité sur l’électrique (6,30 francs/kWh) et les coûts fixes du réseau de distribution. En résumé, ce que les uns pourront s’offrir plombera le portefeuille des autres. (…)
L’autoconsommation électrique mise à mal (Tahiti Infos)*
Par deux fois, l’Autorité de la concurrence et le Conseil économique, social, environnemental et culturel ont pointé du doigt la proposition de loi du Pays présentée par le gouvernement de laisser aux particuliers et les entreprises la possibilité de s’auto-alimenter en énergie.
Une position qui peut surprendre et qui, si on la regarde de loin, semble couper court à l’entrepreneuriat et à la volonté des particuliers de vouloir se mettre en totale autonomie d’énergie pour faire tourner leurs locaux. Une maison en pleine autonomie, une entreprise qui produirait de l’énergie et qui la destinerait aux autres sociétés de son groupe, voilà qui ferait descendre de façon drastique le bilan carbone de la Polynésie française ainsi que la consommation en énergie fossile. Une aubaine à l’heure du réchauffement climatique.
Mais ces décisions ne seraient pas sans conséquences. Elles pourraient, à terme, créer de réelles disparités entre les entreprises et les consommateurs. Une personne fortunée ou avec une capacité d’emprunt suffisante pourrait être autonome et sortir de la distribution publique fournie par EDT et la TEP. (…)
EDITO - Équité et solidarité (Tahiti Infos)
Suite à la parution de notre article* vendredi dernier sur l’avis de l’Autorité de la concurrence sur le projet de loi du Pays en faveur du développement de la production d’électricité à partir de sources renouvelables en modifiant le code de l’énergie, le groupement Synergie solaire a réagi de façon assez virulente, sous la plume de Jimmy Wong, directeur de Sunzil, dans un communiqué envoyé à la rédaction ce lundi.
“La filière photovoltaïque est atterrée par l’avis ferme et brutal de l’APC contre l’autoconsommation photovoltaïque”, explique le groupement Synergie en réaction à notre article publié vendredi dernier. “Le principal argument mis en avant est que les usagers faisant le choix écologique du solaire ‘sortent du réseau public et ne contribuent donc plus au financement du service public de l’électricité’ !” (…)
Un avis que le groupement conteste en tous points, ses chiffres approximatifs à l’appui pour contredire l’Autorité polynésienne de la concurrence sur le sujet. (…). Expliquant que, sans cette autoconsommation, les prix pratiqués par les entreprises qui ont des panneaux solaires seraient plus chers, le groupement soutient que “l’Autorité se dresse encore contre les contrats de revente d’énergie solaire pratiqués depuis 1997 et qui ont été le fer de lance du développement de cette énergie à cette époque car “des professionnels, hors cadre concurrentiel, démarchent des usagers pour leur vendre de l’énergie électrique à des coûts plus bas tout en se dégageant une belle marge”.“Le choix du solaire est un choix qui comporte sans doute un (léger) surcoût pour ceux qui ne le choisissent pas”, conclut le groupement Synergie, comme le choix de l’achat d’un réfrigérateur classe C ou des véhicules polluants peut être pénalisé dans certains pays.
Le groupement Synergie s'insurge contre l'avis de l'Autorité de la concurrence (Tahiti Infos)
VOILIERS
Les lagons polynésiens, joyaux mondialement connus, sont aujourd’hui au cœur d’un dilemme délicat : comment accueillir les navires de plaisance sans menacer la biodiversité ni la qualité de vie des habitants ?
Après 4 mois d’enquête ponctués de 62 auditions, de visites dans 14 îles et d’une consultation citoyenne ayant mobilisé 710 participants, l’Assemblée de la Polynésie française vient de rendre publique les conclusions d’une mission d’information sur le mouillage des navires de plaisance.
Voiliers et yachts toujours plus nombreux vers les eaux turquoise du fenua, porteurs d’emplois et de retombées économiques. Mais cette croissance engendre aussi son lot de difficultés : mouillages prolongés ou anarchiques, dégâts sur les coraux, rejet d’eaux usées et conflits d’usage avec les pêcheurs et riverains, notamment à Moorea, Raiatea, Huahine, Fakarava ou Nuku Hiva. (…) Face à ce constat, la mission dresse une feuille de route ambitieuse, articulée autour de plus de 70 recommandations. (…)
Mouillage des voiliers : 70 pistes pour repenser la plaisance en Polynésie (TNTV)
Depuis le 13 janvier, la mission d’information portant sur le mouillage des bateaux de plaisance dans les eaux intérieures de la Polynésie française a mené un travail de fourmi pour établir un rapport complet sur la multiplication non encadrée des mouillages dans les lagons du Fenua. Présentées devant l’assemblée de la Polynésie française, les conclusions de ces travaux mettent en avant des dysfonctionnements des recommandations susceptibles de les corriger. En quatre mois, la mission d’information portant sur le mouillage des bateaux de plaisance dans les eaux intérieures de la Polynésie française a conduit 62 auditions, entendu 109 personnes, effectué des visites de terrain dans les archipels et organisé une consultation citoyenne* à laquelle ont participé 710 personnes. (…). La gestion du domaine maritime en Polynésie française relève de l’État, du Pays et des communes. Cette répartition des compétences entraîne une confusion juridique et opérationnelle, rendant difficile tant la planification que l’exécution des politiques de gestion des zones de mouillage. Le rapport met en lumière ce flou administratif et ce manque de coordination entre les différentes autorités. Il recommande une clarification des compétences, une mutualisation des moyens et une meilleure implication des parties prenantes, qu’il s’agisse des services administratifs ou des acteurs de terrain. (…). L’ensemble de ces mesures vise à répondre aux défis liés à l’augmentation de la fréquentation lagonaire, tout en protégeant la faune et la flore sous-marines. Malgré la bonne volonté de nombreux usagers, seule une réglementation structurée permettra de mieux vivre ensemble dans le respect des équilibres naturels, humains et culturels.
Mieux vivre ensemble dans les lagons polynésiens (Tahiti Infos)
* Pour rappel: Consultation citoyenne lancée par l'Assemblée (APF) concernant le mouillage des navires dans les eaux intérieures in Des obligations pour un développement "durable" de l'économie local (AvA-Infos)16/03/25
Après quatre mois de travail, une centaine d’auditions quelques visites de terrain et une consultation citoyenne sur internet, la mission d’information de l’Assemblée sur les mouillages de navires a rendu son rapport final. Sans surprise, elle fait état de « déséquilibres » dans la gestion de ces mouillages, et de « tensions croissantes » entre les plaisanciers et les riverains. Pour y remédier, les rapporteurs de la mission, tous Tavini, demandent des grands changements. Ils listent 70 recommandations visant à clarifier le cadre réglementaire, l’appliquer de façon plus sévère, développer les infrastructures d’accueil et de maintenance et réformer la fiscalité de la plaisance.
Entre ceux qui trouvent que les voiliers gâchent le paysage et s’éternisent dans nos lagons, et ceux qui interpellent les autorités sur le manque d’infrastructures et de services pour les plaisanciers, la discussion est rarement apaisée au sujet des mouillages dans les lagons. C’est la raison pour laquelle l’assemblée avait lancée, mi-janvier, une mission d’information sur le sujet. Quatre mois plus tard, après l’audition d’une centaine de personnes et d’organismes, une consultations citoyenne menée pendant plusieurs semaines sur internet et plusieurs visites de terrain, de Punaauia aux Tuamotu, cette mission d’information a rendu ses conclusions tard dans la soirée de jeudi à Tarahoi. (…). 70 recommandations sont listées, la plupart faisant écho à des propositions déjà formulées par le passé ou à des réflexions et projets déjà lancés par le gouvernement. Le premier axe est clair : le renforcement des contrôles sur le plan d’eau, accompagné de nouveaux dispositifs de surveillance des mouillages et notamment de leur impact écologique. La mission n’entre malheureusement pas dans les détails des techniques et moyens à mobiliser pour ce faire – si ce n’est l’obligation pour tous les bateau de rester connecté à un système de pointage satellite -, mais elle demande fermement des sanctions plus dissuasives pour les contrevenants à la réglementation. L
Le rapport demande des sanctions « financières et lourdes », davantage d’agents assermentés, même en dehors des îles du Vent, des formations spécifiques pour le muto’i, des pouvoir de contrôle étendus pour les tavana, la création d’un réseau de référents locaux sur les mouillages… Les élus reviennent sur l’instauration d’amendes forfaitaires qui doivent permettre de faciliter les verbalisations. (…) Mais avant de sanctionner il faut aussi que les règles gagnent en clarté. La mission d’information relève que la répartition des compétences est peu lisibles, mal connue ou « pas maitrisée » par les différents acteurs de terrain. (…)
Sanctions, fiscalité, infrastructures… Tarahoi souffle le chaud et le froid sur les mouillages (Radio 1)