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La gestion des déchets représente aujourd’hui un véritable enjeu tant financier qu’environnemental. Néanmoins, Fenua Ma a pu poursuivre l’exportation des déchets recyclables malgré des conditions de transport difficiles ; Les communes de Papeete, Pirae et Arue ont la volonté de travailler ensemble pour l’assainissement collectif de leurs eaux usées ; Malgré tous leurs efforts, cependant, beaucoup de communes sont encore loin d’être prêtes à assumer la charge du traitement de leurs déchets : c’est le cas à Makemo et Rangiroa ; À Tiarei, sur la côte Est de Tahiti, c’est la réaction de la population qui oblige à mettre fin à un dépotoir sauvage industriel.

 

 

# Malgré les perturbations du trafic maritime, le syndicat Fenua Ma a pu poursuivre l’exportation des déchets recyclables. Alors que les importations par bateau sont perturbées depuis quelques mois au fenua, les exportations de déchets ont pu se poursuivre. Chaque année, 350 conteneurs de déchets recyclables compactés sont envoyés vers la Nouvelle-Zélande pour les métaux et l’Asie pour le reste : « les matières papier et carton sont envoyées en Inde, les plastiques eux sont expédiés vers la Malaisie et les canettes en aluminium sont envoyées en Corée du Sud », indique Benoît Layrle, directeur du syndicat Fenua Ma. Les quelques « retards de quelques jours ou semaines » ont été compensés par une réorganisation et le service a été assuré en continu.  Car l’un des principaux problèmes du transport maritime a été la pénurie de conteneurs, bloqués dans les ports internationaux. Mais en Polynésie, qui exporte peu, les conteneurs vides ne manquent pas et l’export des déchets n’a pas été perturbé. Bien entendu, Fenua Ma subit les effets du confinement comme toutes les entreprises de Polynésie. Des arrêts maladie et des congés posés pour garder les enfants : cela n’empêche pas que le service est ininterrompu.

Malgré la crise, l’export des déchets recyclables continue (Radio 1)

 

# Le Grand Papeete, côte Est - Le conseil municipal de jeudi dernier (16/09) à la mairie de Papeete a été consacré à l’assainissement collectif des eaux usées de la ville, mais aussi de Pirae et Arue. Édouard Fritch (Pirae) et Teura Iriti (Arue) aux côtés de Michel Buillard ont la volonté de travailler ensemble sur ce projet. La stratégie de mise en œuvre du programme des travaux a été présentée par Stéphanie Pourlier, directrice du Sivu regroupant Pirae et Arue. (…) Il est prévu une signature officielle de la charte de l’assainissement collectif des eaux usées des trois villes au travers du Sivu Teparenui.

En présence des maires de Pirae et de Arue : Un pas de géant vers l’assainissement collectif des eaux usées (La Dépêche)

Les communes de Papeete, Pirae et Arue se sont accordées pour signer avant fin septembre une charte visant à mutualiser leurs services de l’assainissement collectif des eaux usées et retrouver un équilibre financier pointé du doigt dernièrement par les rapports de la chambre territoriale des comptes. (…) Le nombre d'abonnés sur Papeete augmentant au compte-gouttes, la CTC recommandait alors à la SEM de s'engager vers une coopération avec les communes voisines. Le raccordement avec le futur réseau de collecte du syndicat intercommunale à vocation unique (Sivu) des villes de Pirae et de Arue était présenté comme une “étape indispensable”. Il semblerait que la CTC ait été entendue.

Vers une mutualisation des eaux usées (Tahiti Infos)

 

# Makemo - Le traitement des déchets est l’une des prérogatives du Code Général des Collectivités Territoriales. Cette compétence environnementale sera transférée en 2024 aux communes. Et malgré tous leurs efforts, beaucoup d’entre-elles sont encore loin d’être prêtes à assumer cette charge. À Makemo, les ordures sont déchargées puis enterrées sur des parcelles transformées en dépotoirs. Lire aussi > Décharge de Makemo, le ras-le-bol (…) Dans cette décharge, les carcasses de voiture ne sont pas acceptées. En 2020, 7 mètres cubes de batteries électriques et d’huiles de moteurs usagés ont été envoyés à Tahiti. 

Le ramassage des déchets à Makemo (TNTV)

Loin de tout, les ordures et déchets de la population de Makemo finissent au dépotoir communal. Chaque année, 5 à 10 tonnes de métaux y sont jetés. Tahi Teraiarua dit Blake, a décidé de faire du recyclage pour inciter les habitants de Makemo à consommer autrement. Il fait fondre tous types de métaux pour en faire des objets. Une pratique à ne pas reproduire et qui peut se révéler dangereuse, à la fois pour l'environnement et pour la santé.

À Makemo, il donne une nouvelle vie aux déchets métalliques (TNTV)

 

# Rangiroa - Plusieurs associations, en partenariat avec la Diren, vont organiser des actions d'éducation, de sensibilisation et de récolte de piles et de batteries usagées sur l'île de Rangiroa pour lutter contre la problématique des déchets toxiques. (…) La première action, planifiée du 27 septembre au 14 octobre, a pour ambition "d'informer et sensibiliser la mobilisation à la gestion des déchets toxiques" dans les classes. (…) Les mêmes associations se mobiliseront le 9 octobre pour une opération de nettoyage des lagons et plages de Avatoru et Tiputa. Enfin, onze collecteurs seront mis à disposition dans les mairies, les écoles et les collèges. L'ensemble des déchets toxiques récoltés seront ensuite rapatriés par la Diren sur Tahiti afin d'y être traités.

Chasse aux déchets toxiques à Rangiroa (Tahiti Infos)

L’association Nana sac plastique, avec la commune de Rangiroa, la Diren et plusieurs associations, organise une vaste opération sur les piles et batteries sur l’île dans le cadre des semaines consacrées au développement durable. La problématique des déchets toxiques sur l’île est « catastrophique » selon l’association. (…) Ces déchets toxiques « ont des conséquences désastreuses sur l’environnement et surtout sur la santé des personnes qui les manipulent, indique Nana sac plastique. Les métaux lourds qu’ils contiennent s’accumulent dans nos organismes et dans notre environnement (plomb, mercure, cadmium, lithium, nickel, zinc, etc…) »

Problématique des déchets toxiques à Rangiroa : une « catastrophe » (Radio 1)

RANGIROA - Collecte des déchets toxiques. L’objectif, à travers cette opération de sensibilisation, est d’agir avec les différents acteurs concernés et accompagner ce changement à travers des actions concrètes qui vont impacter le tri des déchets, pratique non installée aux Tuamotu. Cette opération s’inscrit dans une démarche plus globale de réduction des déchets produits quotidiennement dans un contexte insulaire particulier qu’est celui des Tuamotu.

Les piles, puis le lagon (La Dépêche) actualisé le 28/09/21

 

# Tiarei - Les familles proches du site craignaient pour leur santé car les détritus livrés aux éléments de la nature étaient possiblement dangereux. (…) Ce dépotoir sauvage, aussi laid que dangereux, a poussé des riverains à contacter La Dépêche (Tiarei - Ça grogne contre le dépotoir sauvage). Et l’article a eu son effet car, dans la semaine, le terrain a été débarrassé de ses déchets. Bateau et gravats ont été retirés. Malheureusement, on ne sait pas où ont été envoyés tous ces détritus.

Le dépotoir dans la vallée de Onohea a été nettoyé (La Dépêche)

 

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