Selon une étude récente de de l'ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique AntiCancéreuse), les malades se réclamant d’une électro-hypersensibilité et/ou d’une sensibilité multiples aux produits chimiques sont de vrais malades, que leur affection ne relève nullement d’une pathologie psychiatrique ou même psychosomatique.
La controverse sur les causes de l’Electrohypersensibilité (EHS) et de la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) réside dans l’absence de critères diagnostics reconnus en raison du manque de biomarqueurs objectifs. (…) Depuis 2009, l'ARTAC a investigué cliniquement et biologiquement 1216 cas de malades se disant être atteints d’EHS et/ou de MCS.En outre ces résultats suggèrent très fortement la possibilité d’un risque augmenté de maladies neurodégénératives chroniques chez ces patients. Ces études se poursuivent dans le cadre de collaborations internationales. Pour Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits, "L'étude de l'ARTAC a pu mettre en lumière des biomarqueurs objectifs tant pour l'électrosensibilité que pour la chimico-sensibilité. Ceci est de nature à éteindre cette polémique scientifique artificielle qui ne sert que les intérêts économiques de court-terme des industriels au détriment de la santé publique. J'appelle les pouvoirs publics à mettre en place de toute urgence les politiques publiques d'exposition du public que Robin des Toits préconise depuis trop longtemps". (Lire en P.J. l’article de l’association Robin des Toits)
En Polynésie française, la problématique a été évoquée à l'Assemblée et au CESC. L'Association Heitaratara, présente à Alternatiba Tahiti 2015, vise également à une réglementation plus stricte de l'installation des antennes-relais en tenant compte de l'aspect sanitaire de leurs émissions électro-magnétiques.
Lire sur AvA-Infos, les différents articles consacrés aux pollutions électro-magnétiques