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Il n’est pas possible de concevoir un développement durable du fenua si une grande partie de la population est en mauvaise santé. Une récente étude révèle des chiffres alarmants concernant l'obésité et le surpoids en Polynésie française. Hypertension, diabète, maladies infectieuses… sont aussi pointés comme problématiques ; La clé contre ces pathologies, une nourriture saine à base de produits locaux ; Autre problématique de santé, les addictions à la drogue, particulièrement l’ice... La consultation régulière de certains réseaux sociaux peut la favoriser. Doit-on envisager leur interdiction aux moins de 15 ans et la mise en place d'un "couvre-feu numérique" pour les 15-18 ans ? Vaste opération de contrôle de drogue devant des établissements scolaires ; L’association SOS Suicide alerte quant à elle sur une augmentation inquiétante des tentatives de suicide en Polynésie française. Un phénomène qui touche désormais même des enfants dès 7 ans (!).

 

 

 

Objectif de développement durable n°3 : "bonne santé et bien-être", la Santé Durable s’inscrit au 21e siècle comme la nouvelle démarche de la santé qui privilégie la prévention et la préservation de l’environnement. Elle prône une approche globale de la santé et une meilleure coordination entre les diverses professions de la santé.Cet objectif doit « Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge » et fait de la santé une condition préalable, le résultat et un indicateur de tous les volets du développement durable ». L’Agenda 2030 et ses 17 objectifs de développement durable (ODD) apportent une vision transversale soulignant l’importance d’agir sur les déterminants de la santé des populations. Plus spécifiquement, l’ODD 3 promeut une approche globale de la santé.

# La récente étude Mataea a été abordée dans notre JT de ce soir avec le docteur Van-Mai Cao Lormeau. Les résultats révèlent des chiffres alarmants concernant l'obésité, même après ajustement des seuils d'IMC pour le Pacifique. L'étude a aussi révélé une prévalence particulièrement élevée de la ciguatera aux Gambier. Enfin, elle montre que le mode de vie joue un rôle déterminant dans l'apparition de l'obésité et du diabète. (…). …on n'a pas trouvé de gčne ŕ effet fort qui pourrait indiquer que seule la génétique pourrait ętre responsable d'une situation de diabčte ou d'obésité. Alors, il y a des mutations qui ont été trouvées, une multitude de gènes touchés mais qui du coup ont des effets faibles qui créent un terrain à risque, donc un terrain génétique, mais c'est le mode de vie, le mode de consommation, l'exercice ou la pratique d'exercice ou pas qui va jouer un rôle déterminant dans le fait que l'obésité apparaisse ou que un diabčte apparaisse.

Quand le mode de vie prédomine sur la génétique face à l'obésité et au diabète (Polynésie 1ère)

C’est le constat du professeur Lluis Quintana-Murci et du docteur Van-Mai Cao-Lormeau de l’Institut Malardé. Ils ont présenté les résultats de l’étude Mataea, qui a porté sur près de 2 000 Polynésiens dans 18 îles, et elle prouve qu’on ne peut pas lier obésité et génétique. Et le professeur Lluis Quintana-Murci, directeur de l’Unité de génétique évolutive humaine à l’Institut Pasteur de Paris, l’assure : « Si on mangeait du saumon au four et des brocolis, il n’y aurait pas d’obésité ». (…). Le constat n’a pas été une surprise : 78 % de la population est en surpoids, 52 % est obèse, 40 % des hommes souffrent d’hypertension, et une personne sur quatre ignore qu’elle est diabétique. Mais l’intérêt de l’étude était aussi de montrer s’il y avait un lien ou non entre cet état de santé et des facteurs génétiques. Les premiers résultats montrent que non, explique le professeur au Collège de France et directeur de l’Unité de génétique évolutive humaine à l’Institut Pasteur de Paris, Lluis Quintana-Murci. (…) Et justement, que va-t-il se passer maintenant ? L’étude est là, disponible avec tous ces chiffres. « On sort de ces études des indicateurs qui vont apporter à la santé publique et aux autorités de santé des informations nouvelles qui sont basées sur les dernières tendances scientifiques ou les derniers concepts scientifiques, pour que les autorités aient en main toutes les données pour pouvoir prendre les bonnes décisions. En tant que chercheurs, on propose, et le pays dispose. Mais plus les données seront claires, plus ils auront des informations précises, plus ils seront à même d’intervenir. Et puis en même temps, le fait de les communiquer auprès de la population, ça peut aussi aider à faire comprendre à la population les mesures qui sont potentiellement proposées ensuite ».

« L’obésité n’est pas une fatalité » (Radio 1)

Surpoids, hypertension, diabète, maladies infectieuses… L’étude Mataea, menée sur 1 942 personnes âgées de 18 à 69 ans et réparties sur les cinq archipels polynésiens, livre ses premières conclusions. Réalisée par l’Institut Louis Malardé avec plusieurs partenaires dont l’Institut Pasteur de Paris, elle révèle qu’en 2021, 78 % de la population est en surpoids, 52 % est obèse, 40 % des hommes souffrent d’hypertension, et une personne sur quatre ignore qu’elle est diabétique. Afin de fournir des indicateurs aux autorités pour « appréhender les futures épidémies », les chercheurs interrogent les effets conjoints de l’environnement, de la génétique et du mode de vie sur la santé.
Menée sur un panel de 1 942 personnes réparties sur 18 îles, l’étude Mataea expose les premiers résultats du bilan de santé des habitants des cinq archipels de Polynésie en 2021. Porté par l’Institut Louis Malardé (ILM) en collaboration avec l’Institut Pasteur de Paris, le CHPF, l’université de la Polynésie française, l’ISPF, ainsi que l’Arass (Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale), ce travail explore l’influence conjointe du mode de vie, de l’environnement et de la génétique sur la susceptibilité aux pathologies chroniques ou infectieuses. Son ambition : comprendre l’impact des spécificités locales, des comportements alimentaires et des facteurs individuels – âge, sexe, microbiote, patrimoine héréditaire – sur la santé des résidents âgés de 18 à 69 ans. (…)

Étude Mataea : près de 80% des Polynésiens en surpoids (Radio 1)

Les résultats de l’étude MATAEA étaient très attendus par les autorités de la Santé et les élus. Menée entre 2019 et 2021 dans les cinq archipels, cette enquête inédite a mobilisé 1 942 Polynésiens âgés de 18 à 69 ans, résidant sur 18 îles. Le bilan a été dévoilé mardi 9 septembre à la présidence.
Un moustique, ça pique… mais ça voyage aussi. Tous les archipels sont touchés par la dengue, même les îles les plus éloignées. (…) L’étude s’est également penchée sur les origines génétiques. Objectif : déterminer la part de l’ancêtre polynésien et celle de l’ancêtre européen. Résultat : le patrimoine génétique polynésien ne présente pas de prédisposition particulière à l’obésité ou au diabète. (…). Malgré la vaccination systématique des nourrissons depuis 1996, les hépatites virales continuent de sévir aux Marquises et aux Australes. L’hépatite B, en particulier, reste une cause importante de cancer du foie. (…). Une autre étude est en cours, portant cette fois-ci, sur les liens entre la génétique et les maladies infectieuses. Objectif : comprendre, par exemple, comment 40 personnes atteintes du zika ont développé un syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique rare. 

Obésité, dengue, hépatite... Mataea, le check-up du fenua (Polynésie 1ère)

L’Institut Louis Malardé (ILM) a dévoilé mardi les résultats de l’étude de santé MATAEA, conduite auprès de 1 942 personnes âgées de 18 à 69 ans, réparties sur dix-huit îles et représentant les cinq archipels de la Polynésie française. Menés en partenariat avec l’Institut Pasteur de Paris, le Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), l’Université de la Polynésie française (UPF – Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique) et l’Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), et avec le concours de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (ARASS – Bureau de la veille sanitaire et de l’observation) pour la phase d’analyse, ces travaux ont pour objectif de dresser un bilan de l’état de santé des populations polynésiennes. Elle vise plus précisément à évaluer l’impact de facteurs contextuels (lieu et mode de vie, exposition aux infections) et individuels (âge, sexe, génétique, microbiote intestinal) sur la susceptibilité aux maladies. (…)

L’état de santé de la population au microscope (Tahiti News)

Près de 2000 habitants, ont participé à une vaste enquête de santé conduite par l’Institut Louis Malardé et l’Institut Pasteur. Analyses sanguines, questionnaires, mesures physiques et séquençages génétiques permettent de mieux comprendre l’immunité des Polynésiens face aux virus transmis par les moustiques, et de casser le mythe des prédispositions génétiques à l'obésité ou au diabète.
États des lieux sanitaire inédit au fenua. Pour la première fois, les chercheurs locaux ont mené un travail de terrain d’ampleur dans l’ensemble de la Polynésie française pour établir un bilan de l’état de santé des populations. Durant plusieurs mois, des infirmiers se sont rendus dans 18 îles pour collecter près de 2000 échantillons sanguins, réaliser des bilans complets et interroger les volontaires sur leurs habitudes de vie. Des données recueillies et analysées par l’ILM et l’Institut Louis Pasteur. Longtemps considérée comme inscrite dans la génétique polynésienne, (l’obésité) relève en réalité beaucoup plus de l’environnement. « Le patrimoine génétique polynésien, au final, n’a pas de prédispositions fortes génétiques à l’obésité et au diabète » , rappelle en outre le ministre de l’Agriculture, Taivini Teai. (…). Toutes les analyses ne sont pas encore finalisées. Certaines porteront sur le microbiote intestinal ou sur les mécanismes génétiques et épigénétiques susceptibles d’influencer la réponse immunitaire. Les résultats devront être validés par des publications scientifiques afin de garantir leur fiabilité.

Obésité, virus et immunité : les Polynésiens passés au crible de l’ILM (TNTV)

On ne peut pas dire qu’une personne à un problème métabolique d’obésité ou d’hypertension en raison de sa génétique. Aujourd’hui, on le sait, c’est faux. Le risque d’obésité se crée uniquement avec une interaction extrêmement importante avec l’environnement, autrement dit : la nutrition.” C’est en tous cas ce que révèle l’étude Mata’ea dont les premiers enseignements ont été exposés mardi par les scientifiques. Autrement dit, il n’y a pas de fatalité dans la prépondérance des maladies dites de « société moderne » en Polynésie française telles que l’obésité, mais également le diabète ou encore l’hypertension artérielle. Il appartient à chacun et chacune d’entre nous de veiller à notre bonne santé.

Obésité: la fin d’un mythe (Tahiti News)

Près de 80% des Polynésiens sont en surpoids. C'est le constat de l'étude Mataea, menée par des chercheurs de l'institut Louis Malardé, sur une population de 1942 personnes et réparties sur les 5 archipels. 52 % de la population est obèse, 40 % des hommes souffrent d’hypertension, et une personne sur quatre ignore qu’elle est diabétique. Les mauvaises habitudes alimentaires sont directement liées à ces chiffres dramatiques. (…). Dans un atelier de diététique du centre Te Ora Ora, le réapprentissage alimentaire est au cœur des débats. Pour Laurent Pahio, c’est une question vitale. En 4 semaines de suivi, il a déjà perdu 14 kg. Une victoire et un espoir après des années de difficultés et de résignation. (…). Selon la dernière étude de l’institut Louis Malardé, l’obésité en Polynésie n’est pas due à une prédisposition génétique mais à des facteurs environnementaux liés à l’alimentation et l’exercice physique… (…)

La clé contre le surpoids et l'obéité: une nourriture saine à base de produits locaux (Polynésie 1ère)

 ADDICTIONS

 

# À l’occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide, l’association SOS Suicide alerte sur une augmentation inquiétante des tentatives en Polynésie française. Le phénomène touche désormais des enfants dès 7 ans, tandis que les facteurs de risque se multiplient.
La Polynésie française est confrontée à une situation particulièrement préoccupante en matière de tentatives de suicide. Selon Germaine Vanquin, trésorière de l’association SOS Suicide, les tentatives de suicide sont passées de "300 par an" à "près de 700". Elle qualifie cette hausse d’"énorme".
Concernant les suicides aboutis, le chiffre reste stable : entre 30 et 37 décès par an, soit un taux de "13 pour 100 000 habitants". L'âge des personnes cherchant de l'aide auprès de l'association SOS Suicide s'est drastiquement étendu. "Avant, la moyenne d'âge était entre 14 et 60 ans", mais elle est désormais "de 7 ans à 85 ans". La responsable de SOS Suicide cite plusieurs causes aggravantes. À commencer par les réseaux sociaux et les drogues : les enfants sont particulièrement exposés aux "regards sur les réseaux sociaux" et à "la drogue". Sa consommation, notamment l'ice, est parfois liée aux pensées suicidaires, et ce sont souvent "les familles qui sont impactées par ce problème-là qui nous appellent".
Autre facteur de risque, l'instabilité familiale et la précarité économique… (…)

Suicide en Polynésie : une hausse alarmante, jusque chez les enfants (Polynésie 1ère)

C’est la Journée mondiale de prévention du suicide, (…) mercredi 10 septembre 2025. A cette occasion, une matinée de commémoration et de sensibilisation sera organisée, de 8 h 30 à 12 h 30, dans le hall René Leboucher de l’assemblée de la Polynésie française. Cet événement rassemblera de nombreux acteurs institutionnels, associatifs et médicaux engagés dans la prévention et l’accompagnement face au suicide. Parmi les invités de marque, notons la présence de Hinaupoko Deveze, Miss Tahiti 2025, qui s’engage aux côtés de cette cause et viendra témoigner de son soutien.Ouverte au public, cette matinée vise à sensibiliser la population, à favoriser l’échange et à mettre en lumière les dispositifs d’accompagnement disponibles au fenua. (Voir le déroulé prévu)

Tarahoi à l’heure de la prévention du suicide (Tahiti News)

 

# Un rapport parlementaire sur TikTok dévoilé ce jeudi 11 septembre préconise l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans et la mise en place d'un "couvre-feu numérique" pour les 15-18 ans, pour tenter d'endiguer le "piège algorithmique" qui peut affecter la santé des plus jeunes.
Un "océan de contenus néfastes", de la violence "sous toutes ses formes"... Sur 273 pages, le rapport décrit TikTok comme "le pire des réseaux sociaux à l’assaut de notre jeunesse", exposant les mineurs à des contenus "majoritairement néfastes" : suicides, automutilation, désinformation médicale, violences. 
La commission d'enquête parlementaire sur TikTok préconise d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Une telle interdiction, déjà souhaitée par l'Elysée, permettrait "de donner un signal à la fois aux enfants et aux parents qu'avant 15 ans", les réseaux sociaux, "ce n'est pas anodin", résume la députée Laure Miller (EPR), rapporteure de cette commission d'enquête parlementaire.
(…). Devant la commission, les responsables de TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, avaient mis en avant une modération dopée à l'intelligence artificielle qui lui aurait permis de retirer proactivement 98% des contenus enfreignant ses conditions d'utilisation en France l'an dernier.  Mais pour les députés, ces efforts sont insuffisants voire "défaillants", avec des règles "très faciles à contourner". (…)

Un "océan de contenus néfastes", un rapport parlementaire préconise d’interdire TikTok au moins de 15 ans (Polynésie 1ère)

Après des mois de travail, la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale relative aux effets psychologiques de TikTok sur les mineurs a remis ses conclusions. Deux tomes disponibles en ligne mettent en exergue les effets néfastes du réseau social chinois et de ses concurrents. Des effets ressentis au fenua aussi
Tik-Tok est-il dangereux pour la santé mentale des mineurs ? Selon le rapport de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale il n’y a pas l’ombre d’un doute. (…). L’application compte plus d’un milliard d’utilisateurs sur la planète. Et ses effets néfastes se font sentir aussi sur la jeunesse polynésienne. (…). Harcèlement et faits de violences pullulent sur l’ensemble des réseaux sociaux. Des comportements qui poussent à l’isolement voire à des passages à l’acte désastreux. (…). Car pour ces plateformes, le temps d’écran, c’est de l’argent. Ainsi, l’algorithme vous proposera des vidéos positives aux contenus vérifiés si telle est votre choix, mais il peut aussi accabler son utilisateur vers des vidéos anxiogènes, voire destructrices. (…). Pour endiguer cette situation, une quarantaine de recommandations sont sur la table du gouvernement central. Parmi celles-ci : Interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Un couvre-feu numérique de 22 heures à 8 heures, ou encore la décroissance digitale à l’école, c’est-à-dire employer moins d’outils numériques dans les apprentissages. (…)

Isolement, harcèlement, suicide : TikTok inquiète jusqu’au fenua (TNTV)

 

# Le tribunal correctionnel a jugé, jeudi en comparution immédiate, un toxicomane de 33 ans poursuivi pour avoir cambriolé les domiciles de sa famille et pour avoir menacé de tuer son père. Il a été condamné à huit mois de prison ferme. (…). S'il a reconnu les faits lors de sa comparution jeudi, le jeune homme s'est montré très agité à la barre du tribunal. Alternant entre les pleurs et les cris, il a tout d'abord accusé son oncle d'être à l'origine de sa situation précaire. Il a ensuite évoqué son addiction à l'ice en expliquant qu'il volait pour en acheter et qu'il était “malade”. Entendu à son tour, son père a fait part de son désarroi en expliquant que son enfant avait changé depuis qu'il était toxicomane. (…)

Quand l'ice “détruit la famille” (Tahiti Infos)

 

# Police nationale, municipale, douanes et gendarmerie ont mené ce vendredi matin une vaste opération conjointe devant le collège Louise Carlson et le lycée Paul Gauguin, de même qu’à l’UPF et à l’entrée de Papeete. Fouilles de sac, contrôles routiers, chiens renifleurs… Le trafic de stupéfiants est dans le viseur, et notamment l’ice. Un « vrai sujet » pour les directeurs d’établissements, qui n’ont pour l’instant « pas été directement » confrontés à la métamphétamine, mais qui estiment que les « revendeurs rôdent ». Chez les élèves, on a surtout entendu parler de l’ice dans les médias : « on en parle partout, ça ne choque même plus ». (…). Un dispositif complété par des contrôles de gendarmes à l’entrée de la ville ou l’université. Une « vaste opération de sécurisation » en présence de toute la hiérarchie des forces de l’ordre, de la procureure de la République Solène Belaouar et Alexandre Rochatte. Le nouveau Haut-commissaire explique que les « 15 points de contrôles » mis en place dans la journée répondent aux « grandes priorités » de la politique de sécurité, qui « perdurent » depuis des mois et qu’il a réaffirmées dès son arrivée à l’aéroport, le 1er septembre. (…) Les chefs d’établissements saluent effectivement cet impressionnant déploiement policier. « C’est aussi la mission de nos établissements scolaires de contribuer à cette lutte contre toutes les formes d’addictions », explique Isabelle Dinand, la proviseure de Paul Gauguin, pour qui la grande marche du 6 septembre a encore une fois souligné la nécessité d’une mobilisation la plus large possible dans la société polynésienne. (…)

Ice, paka : « Les revendeurs rôdent » autour des collèges et lycées (Radio 1)

La DTPN, la gendarmerie et les douanes ont opéré des contrôles tôt ce vendredi matin, aux abords de 10 établissements scolaires de Tahiti et Moorea, ainsi que sur les routes, afin de prévenir notamment le trafic de stupéfiants. Plusieurs adultes ont été interpellés.
Une vaste opération de contrôles a été menée ce vendredi matin, dès 6h15, aux abords de 10 collèges et lycées de Tahiti et Moorea, ainsi que de l'université de Polynésie. 58 agents de la DTPN987, la gendarmerie, les douanes et les polices municipales de Papeete et Faa'a, appuyés par des drones et un chien, ont été déployés afin de lutter contre les violences, prévenir le trafic et la consommation de stupéfiants ainsi que renforcer la sécurité routière aux abords des établissements scolaires. (…). Cette action s’inscrit dans le cadre du Plan d’Actions pour la Sécurité du Quotidien présenté par le Haut-commissaire de la République en Polynésie française en début de cette année.

Contrôles antistupéfiants aux abords des établissements scolaires et sur la route (Polynésie 1ère)

Invité de TNTV, le président du Tapura Huiraatira et maire de Pirae détaille son projet de plateforme citoyenne de renseignement destinée à transmettre des informations à la police et à la justice pour lutter contre l'ice. Un projet dont les contours juridiques demeurent flous, mais que l'édile compte mener à son terme quitte à "travailler en borderline". Interview.

Plateforme de dénonciation contre l’ice : « Qui connaît mieux ce qui se passe dans les quartiers ? », soutient Édouard Fritch (TNTV)

# Arrêter de fumer : c'est souvent plus facile à dire qu’à faire. En Polynésie, 37 à 39 % de la population fume, selon les derniers chiffres. Le tabac reste un véritable problème de santé publique au fenua. En ce mois de septembre sans tabac, c’est l’occasion de faire une pause et de découvrir les solutions pour décrocher.

Septembre sans tabac : tout est d'abord question de motivation (Polynésie 1ère)

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