Le modèle de développement acté en Polynésie française pendant des décennies a des conséquences importantes et préoccupantes en matière d’alimentation. L'agriculture y a été longtemps dévalorisée. Or, la situation de crise sanitaire, avec ses conséquences économiques, démontre l’urgence d’un développement plus résilient et d’une moins grande dépendance aux importations. Des réponses, individuelles, communautaires ou collectives commencent à émerger...

+ À Hao, dans le cadre du nouveau concept lancé par la ministre de l'Éducation dit "la nouvelle gouvernance", les élèves des classes de maternelle et de primaire ont rencontré les élèves de 6e du collège. Objectif : sensibiliser les enfants à l'agriculture et au développement durable.

+ Hao : un potager symbole d'échanges de services (Polynésie 1ere)

 

+ À Raiatea, dix exposants de produits bio, locaux, allant des légumes aux fruits en passant par tout un tas de produits dérivés (savonnette, dentifrice, huile et beurre de coco)ont répondu présents vendredi à l'invitation du lycée professionnel de Uturoa dans le cadre d'une matinée consacrée à une meilleure façon de manger.

Une matinée pour l'alimentation (Tahiti Infos)

 

+ Il y a eu les mauvaises nouvelles pour le monde agricole polynésien mais aussi les bonnes nouvelles. Les bonnes nouvelles viennent de la chambre de l'agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL) avec la rénovation de son ancienne antenne à Taravao et son projet de construction d'une maison de l'agriculture. (...) Le budget consacré à l'agricuture par le Pays a été multiplié par 6 en 5 ans. Il avoisine aujourd'hui les 9 milliards Fcfp. L'agricuture va avoir son schéma directeur 2021-2030, il doit bientôt être examiné à l'Assemblée.

Malgré la crise, des bonnes nouvelles pour l'agriculture (Polynésie 1ere)

 

+ Des ateliers en matière d’alimentation durable : du 14 au 16 octobre, le uru a été étudié sous tous ses aspects dans le cadre des Green Days au lycée polyvalent Saint-Joseph de Punaauia.

Le uru, star des Green Days (La Dépêche)

 

+ Des citadins tahitiens ont décidé de tout plaquer pour devenir paysans et vivre au grand air dans les îles Marquises. C'est une démarche audacieuse, de tout quitter pour partir de rien : un rêve, une vocation, et surtout un engagement. Rencontre avec ces ex-citadins reconvertis dans l'agriculture.

Marquises : le retour à la terre (Polynésie 1ere)

 

+ Du bonheur en pot. C’est ainsi qu’on pourrait résumer les produits de la jeune société Te Anuanua Bowl, baptisée ainsi en référence à l’arc-en-ciel. Car, des couleurs, les fruits du fenua n’en manquent pas, comme autant de saveurs et de bienfaits, et ce sont précisément ces atouts naturels que Lucienne Taraufau souhaite valoriser.

Lucienne Taraufau mise tout sur les fruits locaux (La Dépêche)

 

+ La population de Papara bénéficie de formations gratuites au compostage. Ce compost fait maison servira pour l’horticulture, mais aussi la production de fruits et légumes.

Papara - Composter pour réduire ses déchets (La Dépêche)

 

+ Réorienter l’économie du fenua vers une économie plus locale et ainsi moins dépendre de l’extérieur… À Punaauia, si les touristes se font rares, les produits des terroirs eux, ont le vent en poupe. Consommer local est dans l’air du temps. (…) Un supermarché essaye de mettre en avant tous les produits issus de l’agriculture, de la production locale et du petit artisanat…

Covid-19 : comment faire tourner l'économie en attendant le redémarrage du tourisme (Polynésie 1ere)

+ Ce petit animal qui vit dans la terre joue un rôle essentiel dans la biologie du sol. Il est très précieux car il travaille la terre mieux que n’importe qui. Ainsi, il participe à sa formation et son amélioration. Le mercredi 21 octobre était la Journée mondiale des vers de terre, une bonne occasion de leur rendre hommage.

Page enfant : précieux petit ver de terre (Tahiti Infos)