Beaucoup de personnes déclarent vouloir consommer des aliments sains, c’est-à-dire bons pour leur santé, pour celle des paysans qui les produisent, respectueuses de celle des animaux d’élevage et écologiques. En parallèle, trop nombreux sont encore ceux qui ingurgitent d’énormes quantités de sucre, d’amidon et de matières grasses, produits à bon marché avec peu d’attention pour la santé, le bien-être animal ou l’environnement. Il y a des alternatives à cette “mal-bouffe”.
En route vers une agriculture plus durable...
+ Après Nuku Hiva, Hiva Oa et Tahuata, Bio Fetia continue son tour des Marquises, avec cette fois une visite à Ua Pou. Du 15 au 18 mars, l’association qui délivre le label Bio Pasifika, y a effectué une mission afin de promouvoir le développement de l’agriculture biologique auprès des producteurs et des consommateurs de l’île.
Le bio s’invite à Ua Pou (Tahiti Infos)
Pour en savoir plus sur Bio Fetia et la norme océanienne d'agriculture biologique (NOAB) relire un article récent : Agriculture et alimentation plus durables : la transition en cours (AvA-Infos)
+ Il s’agit non seulement d’enseigner la culture sans pesticides ni produits chimiques, mais également de faire naître, dans les quartiers où tous se côtoient, une entraide spontanée à travers la transmission de savoir.
Échanges entre les communes : Le potager solidaire de Arue fait école auprès de Mahina (La Dépêche) p. 17
L’agriculture biologique, une préoccupation communale (Tahiti Infos)
+ Une délégation composée de cinq élus de Taiarapu-Ouest, dont le maire, Tetuanui Hamblin, ainsi que la directrice générale des services, s’est rendue à Raiatea, la semaine dernière. Cette mission de trois jours visait à s’imprégner de la politique « verte » mise en œuvre par la commune de Taputapuatea, en vue de s’en inspirer.
Taiarapu-ouest : Les projets germent, entre agriculture bio, compost et éducation à la santé (La Dépêche)
+ A Nuku Hiva, aux Marquises, les élèves des classes de 6e et leurs professeurs ont mis en place au sein même de l'établissement un potager biologique. Plusieurs axes sont abordés lors de cette activité, notamment celui de l'auto-suffisance alimentaire et de l'agriculture durable. (…) Plusieurs axes sont abordés lors de cette activité. "Celui de l'auto-suffisance alimentaire. Un thème extrêmement important et notamment avec la crise covid et de nombreuses familles qui souffrent de la fain. Et enfin un autre thème : celui de l'agriculture durable", précise Raipuni Gramont, professeur de SVT à l’origine de l’activité.
Nuku Hiva : les élèves du collège se lancent dans le potager bio (Polynésie 1ere)
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Il ne suffit pas de cultiver de manière durable et respectueuse de l'environnement. Encore faut-il respecter son propre corps en mangeant de manière saine...
+ Une enquête menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est en cours à propos de la surconsommation de sucre dans les Outre-mer. Elle examine les denrées alimentaires et notamment les sodas vendus en Outre-mer et aussi dans l’hexagone pour comparer les taux de sucres.
Encore trop de sucre dans les aliments Outre-mer ? Une enquête de la DGCCRF est ouverte (Polynésie 1ere)
+ C'est l'idée lancée à Teva i Uta dans des "cooking class" organisés tous les jeudis. Cela concerne pour le moment quatre classes dans deux établissements. Les ateliers sont appréciés des enfants... (…) Produire et manger local : Encourager les agriculteurs à planter et à vendre leurs produits pour les cantines scolaires, c’est l’un des autres objectifs stratégiques de la commune, dans cette opération.
Apprendre aux enfants à cuisiner pour éviter de gaspiller (Polynésie 1ere)
+ Dans un livre rédigé en français et en reo tahiti, la journaliste Delphine Barrais propose 50 recettes saines et simples destinées aux diabétiques. Mais cet ouvrage édité par l'agence Smile, qui revisite certaines recettes traditionnelles, s'adresse également aux gourmands qui souhaitent manger sainement. Tel que l'explique Delphine Barrais, l'idée ce recueil de recettes vient du constat du grand nombre de diabétiques sur le territoire, soit 45 000 personnes en 2017 : “Dans le cas du diabète de type 2, qui est majoritaire en Polynésie, cette maladie est le résultat de nos choix alimentaires. Mais pour faire des choix, il faut avoir les connaissances qu’il faut et cela est difficile à une époque où l’information foisonne, où les discours parfois s’opposent.”
Ma'a & diabète au fenua, un livre de recettes bilingue pour les diabétiques (Tahiti Infos)