La nature, puissante dans ses colères, peut aussi être fragile quand elle est menacée par des activités humaines inconscientes ou prédatrices. Exemples récents de la variété et de la complexité des problématiques liées à la protection de l’environnement sur le fenua.
+ C’est une catastrophe écologique et un désastre pour le tourisme à Rangiroa. Une partie du motu « Le lagon bleu » a été détruite par un incendie. Des centaines d'animaux sont morts. L’association Tamariki No Rangiroa Kia Poihere Te Kaiga parle de carnage et de l’anéantissement de plusieurs années de travail et de préservation, et rappelle que les feux sur les motu sont interdits.
Rangiroa, un incendie détruit en partie le « lagon bleu » (Polynésie 1ere)
Rangiroa : Désolation au motu du Lagon bleu (Tahiti Infos)
Rangiroa : un incendie détruit la faune sur le motu Taeo’o (TNTV)
Rangiroa : Un incendie a ravagé un motu touristique (La Dépêche)
+ Mise au point. On en avait parlé dans une précédente revue de presse : une source d’un quartier de Faa’a aurait été ensevelie sous des tonnes de terre par une entreprise qui travaille pour l''Office polynésien de l'habitat (OPH), en vue de la construction de logements.
Pollutions, négligences, atteinte à la biodiversité: "pas dormir !" (AvA-Infos)
L'OPH conteste cette information:
L'OPH dément avoir enseveli une source à Outuaraea (Tahiti Infos)
Travaux de l’OPH à Hotuarea : aucune source n’a été obstruée (TNTV)
+ À la Presqu’île, et plus particulièrement à Taravao, l’équilibre entre développement urbain et maintien du « grenier » historique est délicat. Une fédération d'associations environnementales dénonce les nuisances subies périodiquement par le lycée Taiarapu Nui de Taravao et les riverains aux alentours.
Un courrier associatif adressé aux autorités, au sujet des épandages (La Dépêche)
+ "Un masque par terre, en plus de générer une pollution, c’est une rupture dans notre chaîne commune de protection face au virus, car c’est potentiellement un déchet infecté que l’on met dans l’espace public"… Les masques chirurgicaux mettent 400 à 450 ans à se dégrader et ne se recyclent pas. C’est donc, potentiellement une bonne nouvelle, non seulement sur les plans sanitaire et financier, mais aussi environnemental…
Les masques chirurgicaux peuvent être lavés, dit UFC-Que Choisir (Radio 1)
+ La Route du Sud refait parler d’elle. L’association Aupuru ia Papara collecte des signatures devant une grande surface de la commune. La pétition doit servir de support à l’association pour montrer l’opposition populaire au projet.
Déjà plus de 3 000 signatures contre la Route du Sud (TNTV)
+ C'est une découverte qui a fait le buzz sur le Net. Un randonneur a ramené de sa promenade des images d’une décharge à ciel ouvert au fond de la vallée de la Punaruu.
Une décharge à ciel ouvert dans la vallée de la Punaruu (TNTV)
+ Dans le cadre du projet Hei Honu pour l’adoption de gestes écoresponsables, l’association Te mana o te moana a organisé une action de ramassage des déchets. (…) Hei Honu est un programme financé par le Fonds pour le développement de la vie associative, mis en place par l’association Te mana o te moana qui propose une formation dans le but de mettre en valeur l’importance de la réduction de la consommation de plastique pour le bien-être de la faune et de la flore, tant terrestres que marines.
Moorea : deux kilomètres de bord de route nettoyés (La Dépêche)
Mobilisation du côté des communes…
+ La propreté de Papara était l’un des principaux points du programme de l’actuelle maire. Il y a encore du travail pour y parvenir ! Cette ambition demande à être comprise par la population... Le 11 novembre, c'est à peu près 3 tonnes de déchet qui ont été ramassé dans la matinée. Le conseil municipal de Papara et des bénévoles ont retroussé leurs manches pour nettoyer les accotements de l’axe principal qui traverse la commune. Une initiative que la nouvelle équipe voudrait pérenniser.
Environnement : 3 tonnes de déchets ramassés à Papara (TNTV)
+ En reprenant en régie la gestion de l’alimentation et la distribution de l’eau potable, Mahina a également confié à son service l’entretien des réseaux d’assainissement d’eaux pluviales, très sollicités durant la saison des pluies.
Pour garantir de bonnes évacuations (et ainsi éviter les risques d’inondation), les équipes consacrent, deux fois par an, des périodes de curage des petits cours d’eau, des caniveaux et des exutoires obstrués par des boues, une végétation exubérante et parfois aussi par des déchets abandonnés (!). Cette année encore, la régie de l’eau a coordonné ses travaux avec la Direction de l’équipement, dotée de moyens humains et matériels plus importants.
Mahina - Curages dans les cours d'eau et caniveaux (La Dépêche)