Municipales : « L’environnement n’est plus un bonus, c’est une question de survie »
L’échéance électorale est désormais très proche puisque le premier tour des élections municipales se déroule ce samedi 15 mars. Les candidats en lice ont-ils intégré l’importance de la dimension écologique dans leurs programmes ? La fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE) Te Ora Naho, les invite à préciser sérieusement leur intention à engager les collectivités locales polynésiennes dans « une transition économique et solidaire » cohérente et volontariste.
Pour la FAPE, qui a tenu une conférence de presse à cette fin la semaine dernière, l’urgence climatique et l’urgence sociale devraient être au cœur des arbitrages des édiles qui auront à prendre en main la destinée de leur commune. Mais il ne s’agit pas de s’occuper seulement du ramassage des déchets ou de lutter contre la pollution…
L’écologie et le développement durable doivent être considérées dans leur dimension « transversale ». Éducation, urbanisme, préservation de la nature, alimentation… tout est lié !
C’est aussi une question de « survie ». « On est là pour dire aux candidats qu’il faut être beaucoup plus ambitieux, parce qu’il y a urgence. Et si on gagne trop tard le combat contre le changement climatique, on va le perdre. On a conscience que l’environnement, c’est une question de survie. On doit planter, changer notre système économique… Les choses vont empirer, les scientifiques le disent et on part de ce constat… L’environnement, ce n’est plus un bonus, c’est une question de survie »
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