Les îles du Pacifique sont les premières à être menacées par le réchauffement climatique. Dans le cadre de la préparation de leur intervention à la COP21, en décembre à Paris, s’est tenue en Polynésie française (Tahiti et Raiatea), à la mi-juillet, la réunion du groupe des leaders polynésiens (Polynesian Leaders Group).Au terme des discussions, les représentants des territoires et pays insulaires du Pacifique se sont entendus sur les termes d'un pacte qui inclus « une dimension politique pour pouvoir être entendus » de la communauté internationale.
« Il faut dire au monde la réalité des choses et prendre des décisions, enfin, qu'elles soient désagréables ou agréables", a notamment expliqué Toge Talagi, premier ministre de Niue. Devant l’inertie générale, les représentants des territoires et états insulaires veulent " taper du point sur la table".
Ils se sont rendus à Raiatea, sur le marae de Taputapuatea, pour la signature officielle du document. Une signature qui s'est déroulée sur un site historique mais aussi symbolique : le berceau du triangle polynésien.
Déclaration de Taputapuatea sur le changement climatique (sur le site presidence.pf)
Conférence du Groupe des dirigeants polynésiens sur le changement climatique (La Dépêche de Tahiti, 16 juillet)
Les leaders polynésiens veulent "taper du poing sur la table" (Tahiti Infos, 15 juillet)
Le groupe des leaders polynésiens à Raiatea pour la signature de l'accord (Polynésie 1ere, 16 juillet)
Changements climatiques : les leaders polynésiens réunis à Tahiti (TNTV, 15 juillet)
« Le politique doit prendre des décisions sur le climat » (Radio1, 15 juillet)
- La veille de la réunion, le SPG BioFetia est aussi intervenu lors d'une conférence de presse afin de préciser, pour information en tant que représentant de la société civile du secteur primaire, l’importance que revêt le changement de modèle agronomique dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Pour “une transition agronomique” à l’échelle régionale (La Dépêche de Tahiti, 15 Juillet)