Sea Shepherd, fondée par le désormais célèbre Paul Watson, est surtout connue  pour sa lutte contre les flottilles de baleiniers nippons. En Polynésie française, une antenne de cette ONG se veut également vigilante quant au sort réservé aux requins et s’insurge contre la captivité des dauphins.

 

 

L’association Tia’imoana, représentante officielle de Sea Shepherd en Polynésie française, a tenu une conférence de presse, mi-décembre, afin de faire le point sur la situation au fenua. Outre l’utilisation d’ailerons de requins dans la gastronomie, l’association surveille avec attention les commerçants qui vendent des dents de requin à Papeete. Ces dents proviennent souvent de petits requins, comme les pointes noires. Mais Tia’imoana a aussi dans son viseur le delphinarium de l’île-sœur. À la question "n’y a-t-il pas un intérêt, en termes de sensibilisation et d’éducation à l’environnement, à maintenir ces individus en captivité et à les présenter à aux élèves des écoles du Pays et aux touristes de passage ?", les membres de Sea Shepherd, interrogés pat Tahiti Infos,  répondent : "On ne voit pas l’intérêt écologique de ce genre d’action. Cette vision de l’éducation et de la sensibilisation à la protection de l’environnement est surannée". 

 

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(Photo : le stand de l'association lors de l'édition 2015 d'Alternatiba Tahiti)