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En santé publique, l’environnement est aujourd'hui considéré comme l'ensemble des facteurs pathogènes “externes” ayant un impact sur la santé. En avril-mai, la population a pu être exposée à plusieurs risques, relève la presse locale : leptospirose, ciguatera... sans compter une fragilisation de la santé mentale due à un environnement social déstabilisant. Les maladies non transmissibles pourraient être mieux évitées. Quid d'une transmission génétique des maladies consécutives aux expérimentations nucléaires ?

Si la Polynésie n’est pas en proie, en ce moment, à une épidémie de dengue (contrairement à La Réunion, par exemple), les cas de rhumes (associé à conjonctivites et rhinopharyngites) sont plus nombreux à se déclarer avec la rentrée dans une saison plus fraîche. Une fragilité due à une alimentation trop peu vitalisante, les fruits et les légumes trop absents des tables au profit d’une nourriture industrielle ultra-transformée ? Le conseil de manger sain ne peut pas être trop donné… Des facteurs environnementaux, spécifiques à nos régions, sont aussi à prendre en considération. 

 

Ciguatéra : un seuil considéré comme préoccupant

 La ciguatéra (ou “gratte”), l’une des principales formes d’intoxication alimentaire due à la consommation de chair de poissons contaminés par une microalgue des récifs coralliens, en est un. La présence de cette algue est consécutive à un stress des colonies de coraux. Si elle est connue depuis longtemps sous nos latitudes, suite à des causes naturelles, le réchauffement climatique peut en renforcer la distribution. 

"Dix îles ont montré des taux d’incidence dépassant le seuil considéré comme préoccupant par l’OMS ( 100 cas pour 10 000 hab.), dont quatre îles de l’archipel des Marquises et six des Tuamotu", indique le document publié, début avril, par le réseau de surveillance épidémiologique des intoxications par biotoxines marines (Institut Louis Malardé et Bureau de veille sanitaire de la Direction de la santé).

- Ciguatéra : des taux "préoccupants" dans dix îles (Tahiti Infos)

- Ciguatéra : des taux «préoccupants» aux Marquises et aux Tuamotu (TNTV)

- Ciguatéra : poissons perroquets et trocas parmi les espèces à risque (Tahiti Infos) 

Plus d’infos sur le site sur le site ciguatera-online  

Un nouveau flyers d'information destiné au grand public a été édité. 

 

Leptospirose : des cas en augmentation

Selon le bulletin de la Veille sanitaire, diffusé fin avril, le nombre de cas de leptospirose est en augmentation. Cette maladie, qui se développe notamment en zone tropicale humide, frappe des communautés rurales en zone humide et les quartiers misérables (taudis, égouts à ciel ouvert). D’où l’importance d’un renforcement de l’hygiène dans l’environnement d’habitat. Elle pourrait être favorisée par le changement climatique. Le réservoir des bactéries pathogènes, Leptospira, est principalement le rat et les rongeurs sauvages, puis le chien et le porc.

- Onze nouveaux cas de leptospirose (Tahiti Infos) 

- Les cas de leptospirose de nouveau en augmentation (TNTV) 

- La leptospirose toujours présente sur le fenua (Radio 1) 

En savoir plus : Épidémiologie de la leptospirose en Polynésie française (2006-‐2014) 

 

Santé mentale : des chiffres inquiétants

Chaque année, on constate entre 20 à 50 suicides en Polynésie Française, des chiffres inquiétants puisque 14% des adolescents ont aussi des tendances suicidaires. Une modification de l’environnement social, favorisant l’individualisme au détriment de pratiques de partage et de solidarité, la précarité des moyens de subsistance, un habitat inadéquat… concourent à créer une situation globalement pathologique que ne doit pas faire oublier l’image de carte postale que veut donner Tahiti et ses îles avec de grands projets touristiques. Le « vivre ensemble » en harmonie est l’une des conditions d’un développement durable qui ne se préoccupe pas seulement de statistiques économiques…   

Un Polynésien sur quatre en proie à des « risques » suicidaires (Radio 1) 

Une Journée de la santé mentale a été organisée le 11 mai. Elle a permis de faire un point sur la situation en Polynésie et de présenter les premières recommandations du plan de santé mentale qui devrait voir le jour en fin d’année.

Docteur Didier Delahaye : invité du journal (Polynésie 1ère)

Réflexion collective sur le futur plan de santé mentale (Tahiti News)

Santé mentale : journée de mobilisation pour prendre conscience de la situation (La Dépêche)

Santé mentale : vers un service psychiatrique de qualité (Polynésie 1ère)

Un plan de santé mentale avant la fin de l'année (Tahiti Infos)

Problèmes de santé mentale : quelles solutions ? (Tahiti Infos)

 

Les maladies non transmissibles pourraient être mieux évitées

Les maladies non transmissibles (MNT), telles que le diabète, les maladies cardio-vasculaires et respiratoires ainsi que le cancer constituent une crise épidémique qui pèse lourd sur le développement des pays et territoires du Pacifique. Le tabac, l’excès d'alcool, une mauvaise alimentation (par exemple une alimentation pauvre en fruits et légumes et riche en sucre, sel, matières grasses et aliments transformés), conjugués au manque d'activité physique, en sont les principaux facteurs de risque.

Un concours de graphisme, le Projet Wake Up, a été lancé par la Communauté du Pacifique pour sensibiliser aux maladies non transmissibles et inciter les jeunes et les générations futures à s'impliquer davantage dans des activités de promotion de la santé et de prévention.

Un concours de graphisme pour sensibiliser aux maladies non transmissibles (TNTV) 

Un concours de graff pour lutter contre les maladies non transmissibles (Polynésie 1ère)

De son côté, le maire de Fa’aa a présenté ses actions pour inciter les habitants de sa commune à adopter une hygiène de vie plus saine.

Oscar Temaru s’inquiète de la santé des Polynésiens 

 

Nucléaire : le risque d’une transmission trans-générationnelle

La Polynésie a été exposée pendant plusieurs années aux retombées radioactives des essais nucléaires aériens. Les enfants de personnes exposées à ces essais peuvent-ils eux-mêmes tomber malade ? C’est la question à laquelle tente de répondre l’OBSIVEN*, organisme spécialisé dans le suivi des maladies radio-induites et qui s'est réuni à Bristol, au Royaume-Uni. 

Générations nucléaires : deux nouvelles études en cours (Polynésie 1ère)

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Un parcours de santé à Pirae

Et si on se faisait un peu de bien… pour changer !  Les parcours sportifs, appelés aussi parcours de santé, sont idéaux pour faire du sport en extérieur, profiter de la nature et bénéficier d’un workout (exercice physique) complet et varié. C’est en tout cas une solution que propose désormais la ville de Pirae qui a inauguré début mai un parcours santé entièrement dédié aux sportifs et familles de Pirae… et d’ailleurs. 

- Les habitants de Pirae s’offrent un parcours santé (Radio 1) 

- Un parcours santé opérationnel sur la route du Belvédère à Pirae (Tahiti News)

- Au Belvédère, un parcours de santé pour tous (TNTV) 

Plus d'info sur la thématique  Santé - Environnement

 

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