À découvrir, une demi-douzaine de propositions alternatives pour un développement plus "durable" du fenua : Murs végétaux ; Réseaux d’eau potable et d’assainissement ; Écologie, économie, sport et solidarité au cœur des projets de l'incubateur de startups polynésiennes Prism ; produits nutraceutiques et cosmétiques ; Projet de ferme pédagogique laitière ; Et toujours... l'incontournable sujet des embouteillages...
# Soigner les plantes, mais pas seulement. À 31 ans, Jérémie Vaivre alias Taote Tumu est un paysagiste polyvalent spécialisé dans les murs végétaux. Hydroponie, aquaponie, aéroponie... il maitrise les diverses techniques pour faire pousser les plantes et bien entretenir nos espaces verts. (…) Après un passage en 2018 au fenua, ce passionné des plantes revient en 2021 en tant que Taote Tumu. Il se spécialise dans les diagnostics des plantes, mais aussi et surtout dans les murs végétaux. Ils seraient moins de cinq en Polynésie à en réaliser, chacun avec des techniques différentes : « Pour mettre en place ce genre de technique, il faut avoir des connaissances en horticulture et dans le paysagisme, et être un peu bricoleur ». La technique de Jérémie est inspirée de celle d’un botaniste célèbre, Patrick Blanc, et retravaillée pour l’adapter au climat de la Polynésie…(…) Les murs végétaux peuvent s’installer aussi bien en intérieur qu’en extérieur, et aussi bien dans nos maisons que dans nos villes…
Taote Tumu : soigner la nature et la mettre sur les murs des villes (TNTV)
# La 5e édition du salon Res’Eau pro a démarré ce matin (mardi 14 juin). Ce rendez-vous biennal permet aux professionnels de rencontrer des fournisseurs européens experts des réseaux d’eau potable et d’assainissement. Une aubaine aussi pour les institutions, les collectivités et notamment les communes poussées par le cadre règlementaire à mieux s’équiper. (…) Pour cette édition, la première depuis la crise sanitaire, les organisateurs ont voulu mettre en avant à « la dimension environnementale et à la responsabilité sociétale des entreprises ». Les professionnels peuvent donc s’informer sur des équipements offrant des meilleures performances en terme de bruit, d’économie d’eau ou de qualité des rejets. Des solutions pouvant s’appliquer sur les réseaux à terre, mais aussi dans le domaine maritime…
Les professionnels de l’eau à la découverte des équipements novateurs (Radio 1)
# L'incubateur de startups polynésiennes Prism lance la 5e édition de son programme Start. 12 entrepreneurs ont été sélectionnés. Écologie, économie, sport et solidarité sont au cœur des projets de ces startupeurs. Des vêtements en fibre végétale, des objets fabriqués à partir de matières recyclées, une flotte de vélo-cargo ou encore un réseau de caméras pour les spots de surf… Ce sont quelques-uns des projets des membres de la nouvelle promotion Start de l’incubateur polynésien Prism. Ils sont 12 à avoir été sélectionnés pour l’aventure. Certains projets évolueront, voire changeront complètement au fil du programme. (…) Plusieurs projets sont déjà sortis du programme Start : Camping Adventure, E’lien ou encore Sandalia…
Prism : 12 nouveaux projets pour faire bouger le fenua (TNTV)
# Depuis 2020, Auguste Buluc a tout misé sur les holothuries, en commençant par une espèce locale de rori blanc à mamelles : holothuria fuscogilva. En partenariat avec l’Ifremer et la Direction des Ressources Marines, sa société, Tahiti Marine Products, est pionnière dans cet élevage aquacole. (…) Tahiti Marine Products a d’ailleurs remporté un financement en matière d’innovation durable lors de l’Expo City Dubaï, suivie d’une invitation à la COP28 sur les changements climatiques prévue dans la ville-émirat, en décembre prochain. Pour la jeune société polynésienne, ce sera l’occasion de présenter ses produits nutraceutiques et cosmétiques, ainsi que son projet de développement en matière de santé et d’économie locale.
Le rori : future star aquacole polynésienne ? (La Dépêche)
# Cindy Poerava Gelas veut construire la première ferme pédagogique laitière de Polynésie française. Un projet d’envergure pour cette fille du fenua, issue d’une grande famille d’agriculteurs normands. Actuellement en formation à Maltot, cette ancienne conseillère technique projette d’ouvrir son étable en 2026. (…) Un projet hors du commun en vue de transmettre le savoir-faire de l’élevage aux Polynésiens : “à travers cette ferme pédagogique, j’aimerais apprendre aux Polynésiens comment devenir des éleveurs pour nous permettre de produire du lait et de la viande par nous-mêmes. Bien que l’importation se poursuivra nécessairement, il est important de commencer à s’auto-alimenter pour être capable de contrer les risques de pénuries qui peuvent advenir en Polynésie“, explique Cindy Gelas.
Cindy Gelas : “la Polynésie doit mettre une priorité absolue sur l’agriculture” (La Dépêche)
# Ce problème pousse certaines personnes à quitter très tôt le matin. Des heures passées sur les routes ou dans les parkings avant de commencer le travail, c’est le quotidien de nombreuses personnes en Polynésie. À cela s’ajoutent les prix exorbitants des loyers et la hausse des coûts de construction, qui poussent les personnes à habiter à plus de 30 km de la ville. (…) Le gouvernement se penche déjà sur ces problématiques. Des mesures à courts termes devraient voir le jour d’ici peu, notamment sur les points de congestion comme au niveau du rond-point de l’ancien Méridien.
Une situation difficile. La circulation, un des plus grand fléau en Polynésie (Polynésie 1ère)
Notre nouveau ministre de l’Équipement invite au covoiturage pour régler les embouteillages autour de l’île et à Papeete où se garer est si galère que nous sommes condamnés à l’incivilité ! Je suppose qu’il a commandé auprès des services ad’hoc les données sur les kms de route, nombre et catégories de véhicules circulants, tranches horaires maudites, accidents,… sommes investies (achat, location, emprunts, assurances, entretien), coût des équipements publics, nombre de rivières sacrifiées, celles à détruire, matières premières non renouvelables… Ceci, justifiant ses instructions pour des résultats précis. Car même en vacances scolaires ça bouchonne dorénavant! (…) Organisons donc des transports en commun fiables, réguliers, adaptés aux courtes, moyennes et longues distances. (Plus ces horribles bus chinois!) Imposons des quotas de véhicules autorisés à circuler selon les catégories, jours et horaires. L’anarchie favorise toujours le plus fort.
Tribune – “Covoiturage ? Pourquoi pas ?”, par Simone Grand (La Dépêche)