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Le gouvernement polynésien a pour objectif de mettre en place au fenua les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU ; De son côté, et en partenariat avec le Pays et l'État, la communauté de communes Terehēamanu construit un projet de territoire s'appuyant sur un développement durable et résilient ; Le ministère de l’Économie organise dans plusieurs communes des ateliers participatifs autour de l'économie sociale et solidaire (ESS) ; Dans le cadre de son "Plan de dignité humaine", le Pays lance les Tere House, des hébergements temporaires pour faciliter la réinsertion des sans-abri ; La production électrique de Tahiti atteint 50 % d'origine renouvelable au 1er trimestre 2025 ; l'Alliance pour le respect et la protection des animaux de Polynésie française souhaite des mesures concrètes pour contenir la population d'animaux errants.

 


Mettre en place en Polynésie les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU

# Depuis 2015, l’ONU a lancé un programme universel visant à éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous, avec un objectif d’aboutissement en 2030. Foncièrement attaché au bien-être de sa population, le Pays s’est engagé à mettre en place* les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable ambitionnés par l’organisation mondiale.
C’est un chemin long et difficile, mais c’est une cause noble et primordiale pour l’avenir de la Polynésie et de la Terre. Lorsque le Pays s’est engagé dans cette démarche, ses objectifs étaient clairs et précis : jouer un rôle majeur dans la construction d’un avenir durable pour la population et l’environnement. Pour cela, 17 objectifs de développement durable (ODD) répartis sur quatre piliers ont été fixés par l’ONU pour permettre aux nations engagées dans ce projet de travailler sur les mêmes axes, et, si possible, conjointement dans certaines zones comme le Pacifique. Quatre piliers forts, chacun composé d’ODD précis et spécifiques, quatre thèmes généraux – les peuples, la prospérité, la planète, ainsi que la paix et les partenariats – rassemblent une idée commune : le bien-être des populations dans un respect partagé de la planète. Après le lancement du projet, les premiers bilans ont été publiés au début des années 2020. Des spécificités régionales ont été mises en avant, notamment dans la zone Pacifique. Mais la réalisation concrète des ODD prend plus de temps que prévu. (…) Malgré ces contretemps, la Polynésie française tente d’avancer. Très attaché à la réussite de ce projet, le Pays, sous l’impulsion de la Délégation aux affaires internationales, européennes et du Pacifique, a mis en place des actions qui ont permis de faire progresser les choses. Dans le dernier rapport daté de 2024, la continuité avec les défis relevés en 2021 reste primordiale. (…). Tout cela ne pourra pas fonctionner correctement sans la création d’un outil statistique fiable et performant. Le projet “Data Lab”, porté par l’Institut de la statistique de la Polynésie française et la Direction de la modernisation et des réformes de l’administration, doit ainsi permettre de collecter et de traiter des données de meilleure qualité, mais surtout de rendre ces données plus facilement accessibles aux différents services du Pays. (…) Ce projet n’est pas simplement une initiative de l’État, mais une prise de conscience collective sur l’avenir de la planète et des êtres qui la peuplent. Quel héritage voulons-nous laisser à nos enfants, et en quoi pouvons-nous influer sur l’avenir ? (
+ En encadré : Les 17 objectifs de développement durable de l'ONU)

La Polynésie française face au défi du développement durable (Tahiti Infos)

* Rapport de suivi des Objectifs de développement durable (ODD) en Polynésie française en 2024 (Tahiti News) in compte-rendu du Conseil des ministres du 9 avril 2015 

 

Projet de territoire: développement durable et résilient pour la communauté de communes Terehēamanu

# Depuis une semaine, 325 personnes ont pris part aux ateliers proposés par Terehēamanu et le Cerema pour élaborer la feuille de route de la communauté de communes du sud de Tahiti en faveur d’un développement durable et résilient. Ce lundi, c’était au tour des acteurs économiques d’apporter leur pierre à l’édifice.
Dans la continuité du diagnostic de territoire, la communauté de communes Terehēamanu* s’est lancée en fin d’année dernière dans l’élaboration d’un projet de territoire sous l’angle de la résilience et du développement durable, avec l’appui du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema). Comme prévu, le coup d’envoi d’une série de rencontres a été donné la semaine dernière sous forme d’ateliers participatifs. Du 8 au 12 avril, les habitants des cinq communes du sud de Tahiti ont été invités à s’exprimer à Papara, à Papeno’o (Hitia’a o te Ra), à Papeari (Teva i Uta), à Toahotu (Taiarapu-Ouest) et à Taravao (Taiarapu-Est). L’initiative a rassemblé plus de 300 personnes. (…) Après la présentation en assemblée plénière de plusieurs témoignages et enjeux face aux changements climatiques, les participants se sont littéralement retrouvés avec les cartes en main. C’est en effet sous forme de “jeu sérieux” que les ateliers ont été menés en groupe ; une façon ludique de recueillir des avis, mais aussi de valider des propositions.(…) D’autres échanges sont prévus pour étoffer cette consultation. Ce mercredi, ce sera le tour des acteurs scientifiques, et la semaine prochaine celui des confessions religieuses. Une rencontre avec plusieurs représentants du Pays et de l’État interviendra à la fin du mois. Les jeunes, notamment des lycéens et des collégiens, seront également associés à la réflexion en marge d’un événement culturel programmé en mai. L’ensemble des données ainsi recueillies devraient permettre d’aboutir à la rédaction et à la présentation d’un projet de territoire concerté avant la fin de l’année. (…)
 
Quel cap communautaire pour Terehēamanu ? (Tahiti Infos)

Pour rappel: La culture et l’environnement étaient à l’honneur, mardi matin (22/10/24) , à la baie de Phaëton (Te Aua’a), à Taravao, à l’occasion du lancement de la première des quatre phases du projet de territoire de la communauté des communes du sud de Tahiti, en partenariat avec le Cerema, le Pays, l’État, ainsi que plusieurs établissements scolaires et associations.

Terehēamanu pose la première pierre de son projet de territoire (Tahiti Infos)

* Le territoire de la Communauté de communes Terehēamanu réunit cinq communes rurales et périurbaines situées à l'est de l'île de Tahiti. Il s'agit de Papara, Teva I Uta, Taiarapu-Ouest, Taiarapu-Est et de Hitia'a O Te Ra composées elles-mêmes de 13 communes associées (tereheamanu.com) .

Ateliers autour de l'économie sociale et solidaire (ESS)

# Depuis fin mars, le ministère de l’Économie organise des ateliers participatifs, auxquels la population est invitée, autour de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans plusieurs communes. Ces ateliers doivent permettre de recueillir les idées et besoins des acteurs locaux. L’objectif est de construire une loi adaptée aux réalités du Fenua et renforcer la reconnaissance de ce modèle économique.
Le ministère de l’Économie de la Polynésie française, avec l’appui de l’Agence de développement économique de la Polynésie française, ESS France Outre-mer, et le soutien de l’Agence française de développement (AFD), a lancé depuis le 31 mars dernier une série d’ateliers participatifs dans différentes communes afin de préparer les bases d’une future loi sur l’économie sociale et solidaire (ESS) au Fenua. Le dernier atelier en date s’est déroulé lundi à Pihaena, à Moorea, avec la présence notamment d’entrepreneurs, de porteurs de projets et des membres de différentes associations. “L’idée est de rencontrer les acteurs locaux, recenser leurs besoins et comprendre ce qui se fait déjà sur le territoire, afin de bâtir une loi qui reflète les spécificités et les besoins de la Polynésie française”, explique Nawel Rey, chargée d’ingénierie de projets chez ESS France Outre-mer. Elle rappelle que “l’ESS est un mode d’entreprendre qui repose sur trois grands principes : la gouvernance démocratique, la lucrativité limitée et un objectif d’utilité sociale ou environnementale. Elle peut prendre diverses formes comme les associations, coopératives, mutuelles ou encore entreprises bénéficiant de l’agrément Esus (Entreprise solidaire d’utilité sociale)”. (…) Nawel Rey insiste sur l’importance de donner de la visibilité aux structures déjà présentes sur le territoire, tout en les aidant à se structurer. (…). Cette nouvelle loi sur l’ESS pourrait également être profitable aux entreprises classiques. (…). "L’impact environnemental peut également être amélioré, en prêtant attention à ce que l’on fait et à la manière dont on le fait”, précise Inssafe El Idrissi. (…)

L’économie solidaire en réflexion (Tahiti Infos)

Lancement des "Tere House", des hébergements temporaires pour faciliter la réinsertion des sans-abris

# Dans le cadre de son "Plan de dignité humaine", le Pays lance les Tere House, des hébergements temporaires pour faciliter la réinsertion des sans-abris.
Le Pays lance, un « Plan de Dignité Humaine ». Il a pour objet de définir « un ensemble de mesures concrètes pour lutter contre la grande précarité et accompagner les plus fragiles vers un parcours d’autonomisation et de réinsertion sociale et professionnelle ». Dans ce cadre, la Vice-présidente, ministre des Solidarités, a lancé le projet Tere House : un dispositif d’hébergement temporaire sécurisé, destiné aux personnes sans domicile fixe engagées dans un parcours d’insertion professionnelle. Conçus comme des espaces de transition, les Tere House offrent un environnement stable, digne et propice à la reconstruction personnelle et professionnelle.  Les Tere House sont aménagées sous forme de conteneurs à proximité immédiate de leur lieu de formation à Mamao. (…)

Le Pays lance les Tere Houses, des hébergements temporaires pour les sans-abris (TNTV)

Les autorités du Pays et de l’Etat ont procédé, ce lundi, à l’inauguration de cinq « Tere Houses », destinées à accueillir provisoirement 12 sans domicile fixe qui suivent actuellement une formation au centre d’accueil Te Vaiete. Ces structures sous forme de conteneurs ont également vocation à être implantées dans diverses communes pour offrir un hébergement d’urgence à des particuliers dans le besoin. es six premiers « Tere Houses » abriteront 12 stagiaires sans domicile fixe qui suivent actuellement une formation de cuisine au centre Te Vaiete.
« Plutôt que de retourner dans la rue, cela leur permet de dormir ici après leurs heures de formation », a indiqué le président Moetai Brotherson, présent à l’inauguration. « Il y aura ensuite une étape puisque le ministère des Solidarités est en train de mettre en place un centre pour les jeunes travailleurs. S’ils n’ont pas la possibilité d’avoir tout de suite un logement, ils pourront passer par ce centre, le temps qu’ils en trouvent un. On ne va pas les mettre à la rue du jour au lendemain », a précisé le Père Christophe. (…). « Pour les autres cas d’utilisation, à savoir les victimes d’intempéries, ou les gens qui ont été expropriés ou qui sont dans une situation d’urgence…l’idée, c’est de projeter ces fare au plus près de leur lieu de vie habituelle », a ajouté Moetai Brotherson. Dans ce cas de figure, des fare équipés en « bloc douche et en bloc cuisine » pourraient être installés, car ceux inaugurés ce lundi n’en sont pas dotés.

Inauguration de six premières « Tere Houses » destinées aux sans-abris en formation (TNTV)

Six maisons-conteneurs pouvant accueillir 12 sans domicile fixe actuellement en formation, ont été inaugurées, ce lundi au centre Te Vaiete de Papeete. Un soutien indéniable pour la réinsertion de ces personnes âgées entre 22 et 50 ans. Ces habitations peuvent même être déplacées pour accueillir en urgence des sinistrés* ou des expulsés.
Tere House, un logement d'urgence pour les SDF en formation (Polynésie 1ère)

* POUR RAPPEL: Des « tiny houses » pour reloger les sinistrés de Faa’a (Radio 1)24/01/24

Cinq “fare solidaires” ont été construits à Mama’o pour y loger les stagiaires de l’accueil Te Vai-ete pendant leur formation. Certains ont continué à dormir dans la rue – ils ont du “courage”, affirme le père Christophe – et d’autres se sont loué un appartement comme Terehau pour “vraiment sortir de la rue” et Teraiamano qui confie : “Je suis parti de rien et j’ai réussi à être quelqu’un”. Le père Christophe assure qu’il y a d’ores et déjà “80% de réinsertion”.
En juillet dernier, l’accueil Te Vai-ete accueillait douze “oiseaux de la rue”, comme aime à les appeler le père Christophe, pour une formation cuisine restauration. Il a profité de l’occasion pour demander au Pays de lui mettre à disposition le terrain jouxtant l’accueil Te Vai-ete pour “y mettre des fare solidaires de façon à pouvoir loger, durant le temps de la formation, les personnes qui sont en formation”. (…). Neuf mois après le début de la formation, le père Christophe est fier du résultat. “Avoir des hommes debout, c’est toujours quelque chose d’extraordinaire. Cela nous permet aussi de fermer le clapet à tous ceux qui nous disent qu’on les assiste ”. Pour lui, “ce n’est pas de l’assistanat” et souligne que les “oiseaux de la rue” sont “des personnes à part entière”. Il ajoute également que le restaurant l’Éphémère permet à tout un chacun de porter “un autre regard sur nos oiseaux”.

Des "fare solidaires" pour les stagiaires de l'accueil Te Vai-ete (Tahiti Infos)

Pour info : Les maisons containers, construites à partir de conteneurs maritimes recyclés, sont de plus en plus prisées comme alternative écologique et économique dans le domaine de l’habitat. Rapides à construire, flexibles et durables, ces structures modulaires séduisent pour leur faible coût et leur impact environnemental réduit. En France et en Europe, cette révolution architecturale suscite l’intérêt des particuliers comme des professionnels du BTP (bâtiment et travaux publics).

Pourquoi les maisons containers séduisent de plus en plus les adeptes d’écologie ? (Casaia.fr)

Originale, la maison container est aussi réputée bon marché. Mais combien coûte-t-elle vraiment ? Décryptage ! (Seloger.com) ex. en France, en euros

La production électrique de Tahiti atteint 50 % d'origine renouvelable au 1er trimestre 2025

# La part des énergies renouvelables dans le mix électrique tahitien a fait un bond de 7 points par rapport au premier trimestre 2024. Et ça n’est pas grâce aux barrages, qui ont connu un début d’année morose, mais grâce au raccordement des quatre grandes fermes solaires du Sud et de la Presqu’île il y a quelques mois. Le gouvernement veut poursuivre cet effort et dit toujours viser les 75% de renouvelable en 2030. Un objectif fixé pour la Polynésie et pas seulement pour Tahiti, et qui parait pourtant toujours irréalisable, malgré les nombreux projets et réflexions lancés en matière d’énergie.
(…). Sans surprise, le gouvernement se félicite de ses résultats, et assure vouloir continuer sur la voie tracée depuis la mandature précédente : un deuxième appel à projets a été lancé pour 25 MWc supplémentaires (contre 30 MWc pour la première tranche). Des fermes solaires qui doivent cette fois être installés dans le Nord de Tahiti, d’ici 2028. Cette politique, précise l’exécutif, s’inscrit dans le cadre de l’objectif inscrit de longue date dans le code de l’Énergie : 75% de renouvelable à l’horizon 2030. (…). ll faut tout de même préciser que cet objectif a été fixé pour l’ensemble de la Polynésie, et pas seulement pour son île principale. Une différence de taille, quand on sait que Tahiti pointait, en 2022 – dernière année ayant fait l’objet d’un bilan énergétique – à 45,4% d’énergie renouvelable dans son mix électrique, là où le pays entier, avec ses cinq archipels, n’atteignait que 35,9%. Les investissements récents – et largement soutenus par l’État – dans des centrales hybrides devraient faire légèrement décoller les taux d’Enr dans certains archipels – et il en est temps, avec 5,2% d’EnR à Moorea, 2,8% aux Australes en 2022, 8,8% aux Tuamotu, 14% aux Marquises, 6% aux Raromatai… – mais ça ne suffira pas à rattraper le retard. Dans un rapport de 2023, la Chambre territoriale des comptes jugeait ainsi que l’objectif de 75% en 2030 n’était « pas réaliste », tablant plutôt sur une trajectoire « proche de 40 à 50% »… Ce qui correspond aux objectifs fixés pour 2015. Hormis les centrales hybrides dans les îles et les grandes fermes à Tahiti, d’autres projets et réflexions sont menés pour développer la part de renouvelable… (…)

Le renouvelable a couvert 50% de l’électricité de Tahiti entre janvier et mars (Radio 1)

Dans un communiqué envoyé aux rédactions ce mardi, le gouvernement annonce qu'au 1er trimestre 2025, les énergies renouvelables ont représenté 50 % de la production d'électricité sur Tahiti, contre 43 % sur la même période l'an dernier, soit une augmentation de 7 points malgré une plus faible production hydroélectrique.

La production électrique de Tahiti atteint 50 % d'origine renouvelable au 1er trimestre 2025 (Tahiti Infos)

 

Contenir la population d'animaux errants en Polynésie française

# Si les campagnes de stérilisation pour contenir la population d'animaux errants en Polynésie française se multiplient, des zones grises demeurent du côté législatif. Invitée de notre journal ce samedi, la présidente de l'Alliance pour le respect et la protection des animaux de Polynésie (ARPAP) estime que la loi en matière de divagation d'animaux pourrait être mieux appliquée, et la vente plus encadrée.
Interview :
- TNTV : Vous présidez l’ARPAP, (...). S’il y avait une mesure à prendre pour les animaux, quelle serait-elle ?
 - Carole Couturier, présidente de l'ARPAP: « La priorité, c’est cadrer la vente. On a déjà lancé la stérilisation, donc il n’y a pas de souci, il faut le continuer. Maintenant, c’est cadrer la vente, cadrer les pseudo-éleveurs pour éviter que beaucoup de chiens soient vendus à des gens qui ne savent pas les gérer et qu’on les retrouve dans la rue après (…). Avec des amendes, bien sûr » . (…)

Animaux errants et maltraités : « la priorité, c’est cadrer la vente » (TNTV)

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