Il y a nécessité pour nos îles de réduire la quantité de déchets générés quotidiennement. Mais le « manque de civisme » de certains qui prennent la nature pour une poubelle est hélas aussi une réalité. Les opérations régulières de ramassage de déchets « sauvages » par des bénévoles - le long des plages et des routes, ou même dans le lagon – le démontrent suffisamment… La sensibilisation des populations à cette problématique peut trouver des formes originales. La démolition de certains bâtiments anciens va aussi entraîner la gestion de déchets-gravats hautement polluants, ce qui a un coût...
+ Le jeudi 25 février, l'association Project Rescue Ocean a mobilisé les jeunes pour une opération nettoyage sur la plage de Ahonou à Mahina. L’humoriste Florent Peyre et le chanteur Eto ont également participé à cette journée.
Mahina : quand les jeunes s'impliquent dans le nettoyage des plages (Polynésie 1ere)
Opération nettoyage par l’association Project Rescue Ocean Polynésie (TNTV)
L'association Project Rescue Ocean et ses partenaires ont organisé l'opération de dépollution de la plage de Ahonu, à Mahina. Le chanteur Eto, l'humoriste Florent Peyre et la militante pour la protection de l'environnement Laiza Pautehea ont montré l'exemple et prêté main forte aux bénévoles. La place a été débarrassée de 250 kilos de déchets.
250 kilos de pehu ramassés à Ahonu (Tahiti Infos)
Vous souhaitez être bénévole ? Contactez l’association Project Rescue Ocean par téléphone au 89 523 267 ou au 89 301 511. Leurs actions sont à suivre sur les réseaux sociaux, Facebook, Instagram, Twitter et Youtube, ou sur leur site internet.
#Dans une optique de sensibilisation, les opérations ponctuelles peuvent être poursuivies de manière ludique, à l'instar de la pratique de ce jeu de société...
+ Un jeu de cartes pour apprendre à trier ses déchets. C'est le concept imaginé par Laiza Pautehea, membre fondatrice de l’association Climat Tahiti. Le jeu sera disponible dès le mois de juin. Explications.
Un jeu de cartes pour apprendre à bien trier ses déchets (Polynésie 1ere)
Le président Edouard Fritch a tenu à saluer, à la Présidence, Laiza Pautehea, qui était accompagnée de quatre de ses élèves eco-délégués du collège de Teva I Uta. (…) Il a tenu à la féliciter pour cette initiative qui est de nature à améliorer davantage la sensibilisation des plus jeunes à l’importance du tri des déchets.
De l’importance du tri des déchets (Tahiti News)
+ La commune de Arue poursuit le grand nettoyage de ses quartiers depuis plusieurs mois. Samedi 27 février, c'est la vallée de Tefaaroa qui s'est refait une petite beauté, sa rivière notamment avec le curage des cours d’eau.
Arue poursuit le grand nettoyage de ses quartiers (Polynésie 1ere)
Des agents de la commune et une armée de bénévoles a chaussé gants et bottes pour participer à l’opération. (…) Une opération qui consistait à nettoyer et dégager plus de 7 kilomètres de la rivière de Tefaaroa. (…) Ce programme de nettoyage et de sensibilisation des résidents a débuté en octobre. Il s’étale sur plusieurs journées. L’an dernier, les bénévoles et la commune ont nettoyé le littoral et le lagon. Cette deuxième phase consiste à nettoyer les vallées, tous les cours d’eau de la commune de Arue.
Des bénévoles au chevet des rivières (TNTV)
+ L'incivisme n'épargne pas les îles éloignées. Les membres de l'église mormone de Nuku Hiva en sont témoins et ont procédé à une collecte de déchets sur deux plages de Taiohae. Cette opération a lieu deux fois par an : en octobre et en février. Les bénévoles souhaitent ainsi sensibiliser la population à la nécessité de ne pas polluer la nature.
Ramassage de déchets sur deux plages de Nuku Hiva (Polynésie 1ere)
+ Les élus de Mahina ont examiné une délibération pour le financement des travaux de dépollution, de déconstruction et d'aménagement du terrain militaire (cédés à la commune). (…) Les élus étaient invités à se prononcer sur la signature d’une convention de financement avec l’État et le Pays pour engager la première des trois phases de travaux dont le coût va s’élever à près de 300 millions ! Le rapport de présentation chiffre la démolition de six premiers des onze bâtiments (laissés par le RSMA) à plus de 200 millions. (…) Comme beaucoup le disent tout haut désormais, ces terrains cédés à quelques communes, au franc symbolique, apparaissent comme des cadeaux empoisonnés, dans tous les sens du terme. Car non seulement la réhabilitation des sites va coûter un bras aux communes, mais elles ont découvert à leurs dépens que les bâtiments restants étaient amiantés.
Des travaux de dépollution qui restent en travers de la gorge (La Dépêche)