Des bénévoles doivent encore être sur le terrain pour tenter de nettoyer des déchets abandonnés par laxisme, indifférence ou "j'menfoutisme"... Il existe pourtant un organisme en Polynésie française à même de les traiter... s'ils sont correctement déposés là où il le faut. Certains industriels s'engagent aussi à fabriquer des objets de consommation moins polluants: exit les pailles en plastique ! Il est aussi possible d'apprendre à utiliser une alternative économique et écologique aux produits industriels pour lutter contre le virus.
+ Le samedi 20 mars, les membres de Project Rescue Ocean Polynésie étaient à Arue pour continuer à nettoyer les plages. Avec les bénévoles de l’Église des saints des derniers jours, ils ont ramassé 130 kilos de déchets. Ce jour-là, l’association a tourné son attention sur la baie de Taaone après une semaine chargée, puisque ses membres sont allés prêter main forte aux Bourdons de Moorea et suivre une formation sur le tri sélectif au centre de Motu Uta.
Project Rescue Ocean en action à Pirae (Radio 1)
+ Moorea- Une quarantaine de personnes a mené une action de nettoyage du quai de Maatea et ses alentours. Une quinzaine de jeunes de la première STAV du Lepa, le groupe des Bourdons, l’association Oceania et l’association To’u here i to’u mata’eina’a o Maatea ont passé au crible la petite baie de Maatea et en particulier les abords du quai très fréquentés par les habitants et pêcheurs de cette commune de Moorea. En tout donc une petite quarantaine de bénévoles. Cet engagement solidaire entre dans le cadre des programmes des aires marines éducatives et en particulier celle qui a été donnée à la classe STAV bac pro du lycée de Opunohu.
Moorea - Les déchets retirés, le quai de Maatea retrouve une jeunesse (La Dépêche)
Avec son projet Hei Honu, l’association Te Mana o te Moana veut sensibiliser à la pollution plastique, de mauvaises habitudes liées à l’activité humaine et qui finissent dans les océans. Ce samedi, une poignée de bénévoles a nettoyé le quartier de La Mission, à Papeete. Petit nouveau dans la tendance déchet : le masque fait son entrée dans le sinistre top. Devant les mégots et les emballages plastiques, il envahit désormais les espaces publics et les animaux s’emmêlent dans ses élastiques.
Ramasser les déchets et lutter contre la pollution plastique (Polynésie 1ere)
Opération ramassage à la Mission : « il faut revoir d’urgence notre façon de consommer » (Radio 1) actualisé le 27/03/21
(…) l’épidémie de Covid-19, ou plutôt l’incivisme des citoyens, a également un impact environnemental. « Nous constatons depuis plusieurs mois – et aujourd’hui c’est flagrant – , que l’on retrouve par terre des dizaines de masques chirurgicaux, qui sont en plastique non recyclable », regrette Vie Stabile de l’association Te Mana o te Moana...
Les masques, ces nouveaux plastiques jetés par terre… (La Dépêche) actualisé le 29/03/21
+ Tour de Moorea à la nage - La maître-nageuse voulait, à travers son exploit, sensibiliser à la protection de l’environnement. (…) Au départ, le défi a été lancé afin d’apporter son soutien au projet Fa’aora mené par l’association Oceania (une approche communautaire pour réduire l’impact des déchets sur la biodiversité marine et plus particulièrement sur les cétacés de Polynésie française). Très vite, le soutien de nombreux particuliers et de sponsors a donné une nouvelle dimension à l’exploit.
Moorea - Tour de l'île à la nage de Marjorie Rinatie (La Dépêche)
+ Mauvais point ! Cela n'est pas du ressort des particuliers mais que va-t-il advenir de cette épave ?
Un an après, le Shen Gang Shun 1 est toujours échoué sur le récif de Arutua. Aujourd’hui, l’épave rouillée semble complètement à l’abandon et c’est peu de le dire… Si hier, l’armateur faisait preuve de bon sens en tentant de faire dégager le bateau vieux de 30 ans du récif, aujourd’hui, il ne donne plus signe de vie.
Condamné par le tribunal administratif, le 23 février à verser 289 millions Fcfp à titre d’astreinte provisoire à la Polynésie française, l’armateur est aujourd’hui complètement démissionnaire.
Pas de déséchouement prévu pour le thonier taïwanais (La Dépêche)
+ Le 18 mars, passée assez inaperçue au fenua, a eu lieu la quatrième Journée Mondiale du Recyclage. L’occasion de se pencher sur ces objets dont on ne sait que faire lorsque sonne leur dernière heure, et pour lesquels il existe pourtant des solutions.
Créée en 2018 par le Bureau International du Recyclage (BIR), cette initiative a pour but de sensibiliser chacun aux enjeux du recyclage.
Journée mondiale du recyclage : et si on faisait un grand tri ? (linfodurable.fr)
- Le point en Polynésie française avec Benoît Layrle, le directeur du Syndicat Mixte Ouvert pour la gestion, la collecte, le traitement et la valorisation des déchets en Polynésie française, Fenua Ma.
(Selon lui), la population polynésienne, même celle de Faa’a qui n’y participe pas, a bien compris les enjeux du tri...
Journée mondiale du recyclage : le point sur la situation au fenua (La Dépêche)
+ Nestlé Polynésie française a annoncé récemment que ses produits Milo seront désormais vendus avec des pailles en papier et non en plastique. (…) L’entreprise s’est engagée à rendre 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables d'ici 2025 pour contribuer à réduire les déchets plastiques. Cette décision doit permettre d’éliminer 100 000 pailles en plastique par an en Polynésie. Les nouvelles pailles en papier seront approvisionnées de manière responsable en utilisant du papier certifié FSC (label qui garantit que les produits utilisés proviennent de ressources contrôlées et prélevées de manière responsable) et respecteront des exigences de qualité très strictes.
Fini les pailles en plastique pour les briques Milo (Tahiti Infos)
Pour rappel, le 3 février est célébrée la « Journée internationale sans paille ». Une date elle aussi passée assez inaperçue au fenua... Une journée pour dire « stop » aux pailles en plastique (Radio 1)
+ C’est sur la plage de Tiahura que se tiennent depuis lundi des ateliers gratuits permettant d’apprendre à fabriquer soi-même du savon liquide et des produits d’entretien. Ils sont animés par des guides sanitaires qui proposent une alternative économique et écologique aux produits industriels pour lutter contre le virus.
Apprendre à fabriquer ses produits d’entretien écolos (Tahiti Infos)