Jeter les déchets dans la nature, ce n’est pas sans conséquence. Ils y restent longtemps, parfois très longtemps. Les milieux naturels sont pleins de ces déchets qui mettent des années à être dégradés. Les centres de traitement ne peuvent pas absorber n’importe quelles matières. Des réactions se font jour…

 

 

Face au « j’menfoutisme » de ceux qui continuent à abandonner leurs déchets n’importe où se dressent des réactions. Les Libellules de Moorea est une association éco-citoyenne créée il y a presque un an dans le but d’encourager les démarches participatives autour de la protection de la nature, du respect de soi et des autres.

Le plogging en vogue à Moorea (TNTV)

Le mieux est évidemment d’en générer le moins possible, selon l’adage « le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas ». À Tahiti, une trentaine de familles volontaires se sont lancées dans le “défi zéro déchet“.

Le quotidien en mode zéro déchet  (Tahiti Infos)

Mais il n’y a pas que les déchets ménagers… Nos « outils » quotidiens que sont désormais ordinateurs, smartphones et autres toners et cartouches d’encre, ampoules et néons, piles… bref, les Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) ne doivent pas se retrouver n’importe comment dans les déchetteries. Une convention relative à la collecte et au traitement des déchets toxiques et à la sensibilisation des employés au tri des déchets a été signée par le président du Pays, Edouard Fritch et le syndicat Fenua Ma. L'occasion pour le président d'inciter les agents de l'administration à assimiler les bons gestes du tri.

Fenua Ma s'engage pour le tri des déchets toxiques (Tahiti Infos)

La Présidence se met au tri des déchets toxiques (Tahiti News)