La pollution n'est pas toujours visible. Les ondes électromagnétiques émises par les installations de télécommunication doivent être soumises à des normes rigoureuses. À rangiroa des habitants de Tiputa, inquiets pour leur santé, s'opposent à l'installation d'une antenne-relais.
En novembre, à Rangiroa, un incendie a ravagé une partie du motu Taeo’o. Des arbres, des kaveu et des nids d’oiseaux ont été brûlés. Certains habitants de la commune de Tiputa sont désormais inquiets pour d’autres raisons, moins visibles et ils s'opposent à l'installation d'une antenne relais. Ils redoutent que les ondes électromagnétiques émises par les installations du pylône soient nocives pour la santé. Le site prévu pour l’implantation de cette antenne se trouve à proximité de maisons d’habitation. Les contestataires ne refusent pas le progrès mais estiment que d’autres terrains seraient plus appropriés. Ils espèrent être entendus par les instances dirigeantes.
Les habitants de Tiputa ne veulent pas d’antenne relais dans leur voisinage (Polynésie 1ere)
Rappelons que, dans une Loi du Pays promulguée en 2017, l'Assemblée de la Polynésie française a adopté des dispositions tendant à protéger la population en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques. La loi prévoit notamment, s’agissant des dispositions relatives aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques, que parmi les obligations relevant du Pays, « le gouvernement met en œuvre une campagne de mesure et de surveillance des niveaux d’exposition du public aux champs électromagnétiques sur l’ensemble du territoire ». Mesures de champs électromagnétiques des antennes-relais des opérateurs de télécommunications (service-public.pf/dgen)