L’Unité Mixte de Recherche (UMR) n°241 « Ecosystèmes Insulaires Océaniens » a organisé jeudi 26 mars à l'UPF une matinée de présentation de ses projets scientifiques et de ses premiers résultats. L'objectif était de porter à la connaissance du public (services de l’Etat et du Pays intervenant ou concernés dans le domaine de l’environnement ou de l’exploitation des ressources naturelles, associations, bureaux d’étude, organismes de recherche, particuliers s’intéressant à ces problématiques) la nature et les enjeux de cette initiative fédérative et de mutualisation de moyens, qui a été mise en place dans le cadre du projet quinquennal 2012-2016.
Au cours des trois dernières décennies, les principaux piliers économiques de Polynésie française étaient constitués par la perliculture, la pêche (lagonaire et pélagique) et un tourisme orienté vers les plaisirs balnéaires (dont l’attractivité dépend largement de « l’état de santé » des écosystèmes concernés). Or, l’effet combiné de la crise économique et d’une dégradation locale des écosystèmes marins a fortement dégradé la rentabilité de chacun de ces trois secteurs d’activité. Des explications sur l’organisation de l’UMR et son fonctionnement ont été apportées. Cet échange était également l’occasion de présenter les travaux de recherche, de formation, de valorisation et d’appui au développement qui sont réalisés par les équipes de l’UMR, en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires. Plusieurs chercheurs ont présenté des travaux concernant une vaste palette d’activités : de la perlicuture aux enjeux sanitaires dûs à l’intoxication par la ciguatera, en passant par l’étude des ressources alimentaires. L’action de l’UMR est en effet construite autour d’un projet scientifique visant à analyser les interactions Homme-ressources-usages au sein des écosystèmes insulaires. Ont été aussi évoqués les programme de sensibilisation mis en place à partir de cette plateforme scientifique...
D’après un communiqué de l’UMR/EIO