Du 12 au 14 décembre, dans le cadre des “ateliers Défier”, l’Université de la Polynésie française a accueilli un séminaire pour évoquer des solutions pour la transition énergétique du Pays. Une “feuille de route” reprenant les solutions retenues y a été présentée en conclusion ; L'île de Tubuai amnitionne quant à elle de passer de 3% à 30% d’énergie renouvelable, et ceci dès 2024 ; Coup d'oeil chez nos voisins du Caillou: la centrale solaire de Gadji, accompagnée d’un site de stockage, a été lancée à l’Île des Pins.
# Séminaire à l'UPF : “L’objectif, c’est de produire de l’énergie électrique renouvelable à 75% en 2030”, explique Pascal Ortega, vice-président du conseil scientifique à l’UPF. Un projet calé sur l’objectif ambitieux du Plan de transition énergétique 2015-2030, dans un contexte où la Polynésie affichait en 2020 un taux de pénétration de 30,2% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique. Plus que doubler la mise en sept ans… (...) Baptisé “ateliers DEFIER”, ce séminaire accueille notamment 10 chercheurs de métropole pour échanger avec les entreprises et les chercheurs locaux. Pour participer à cette réflexion également, des représentants du CNRS, dont Abdelilah Slaoui, le responsable de la cellule énergie, des enseignants-chercheurs de l’UPF, et des membres de l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Le réseau RESIPOL, Recherche Enseignement Supérieur Innovation pour la POLynésie, participe aussi au séminaire. Le but des trois jours est de “dresser une feuille de route réunissant toutes les perceptives de recherche dans le domaine de la transition énergétique. Il est essentiel qu’elles soient pertinentes et réalisables”, insiste Pascal Ortega. (...) Pour le président de l’université, Pascal Capolsini, un tel séminaire doit être saisi comme une opportunité pédagogique : “Nos étudiants peuvent participer et assister au projet. C’est intéressant pour ceux qui envisagent de faire des thèses ou des stages de master sur ces questions-là”. Le campus compte une licence professionnelle Énergie renouvelable et maîtrise des énergies. Dans cette continuité, un master en maîtrise des énergies dans les milieux insulaires est accessible aux étudiants diplômés. (...) Avec un taux de pénétration des énergies renouvelables dans le mix énergétique polynésien évalué à 28.8% en 2019 et à 30,2% en 2020, le défi fixé en 2015 d’atteindre les 75% d’énergies renouvelables en 2030 semble aujourd’hui très audacieux. Mais pas impossible pour Tearii Alpha : “Nous souhaitons être un pays exemplaire par l’utilisation et la production d’énergie renouvelable. Nos îles pourraient accueillir différentes solutions énergétiques pour aller vers cette transition. Cela permettrait à la Polynésie de poursuivre sa décarbonation et de nous rendre beaucoup plus autonomes par rapport aux importations d’hydrocarbures. Ils représentent un grand risque pour le développement du pays. Nous avons dans notre écosystème, la chance de pouvoir développer le solaire. L’hydroélectricité, la force des courants marins (hydrolienne), et la transformation des différences de température sous-marine en énergie sont des solutions qui vont être étudiées pendant ces trois jours. Étant un pays entouré d’eau, nous pouvons penser à produire de l'hydrogène bleu”. (...)
Des chercheurs se mobilisent à l’UPF pour trouver des solutions énergétiques durables (Tahiti Infos)
Diminuer notre dépendance énergétique d’ici 2030. C’est l’objectif que s’est donné le Pays via la dotation exceptionnelle pour la transition énergétique lancée par le président de la République sur l’ensemble du territoire français. Au fenua, la part de l’hydro-électricité est déjà de 35 %. Les panneaux photovoltaïques, ce sont entre 6 à 7% qui répondent à nos besoins. Et si l’hydrogène devenait l'énergie de demain ? Le séminaire sur les énergies renouvelables à l’UPF est prévu sur 3 jours. Son objet est de réfléchir sur les différentes pistes qui pourraient un jour faire diminuer durablement notre dépendance énergétique. Le Pays s'est d'ailleurs fixé pour objectif l'année 2030, via la dotation exceptionnelle pour la transition énergétique lancée par le président de la République. Entre l'énergie d'origine hydraulique, solaire, ou éolienne, déjà testées localement, certains pensent que l'hydrogène pourrait à terme remplacer avantageusement les énergies fossiles, onéreuses et polluantes.
Energies renouvelables : et si l'hydrogène devenait le principal carburant dans les îles ? (Polynésie 1ère)
Dans le cadre du plan de “transition énergétique 2015-2030”, l’UPF hébergeait les Ateliers DEFIER du 12 au 14 décembre. Des chercheurs se sont réunis pour réfléchir à des projets visant à-ce que, avant 2030, 75 % de l’électricité produite en Polynésie provienne d’énergies renouvelables. Leur “feuille de route” a été présentée mercredi (14/12/). (…) Mercredi 14 en fin d’après-midi, l’heure était à l’exposé de leur “feuille de route”. Le document résume l’essentiel des recherches faites par le groupe au cours des derniers mois. “Ces trois derniers jours, nos travaux se sont intensifiés, mais ça fait un an qu’on travaille”, explique Franck Lucas, enseignant-chercheur à l’UPF. L’ambitieux objectif final est de permettre à la Polynésie française de parvenir à se fournir à 75 % en énergie d’origine renouvelable à l’horizon 2030. Les projets étudiés exposés utiliser les ressources présentent sur place. L’Atelier 1 a ainsi suggéré mercredi la mise en place d’un système de production d’énergie à partir d’hydrogène. (…) Les chercheurs des Ateliers DEFIER entendent créer le GIS, ou “Groupement d’intérêt scientifique”. Différents laboratoires, métropolitains comme locaux, entreprises et associations, sont conviés à s’impliquer au sein de ce consortium. (…)
La réaction mitigée du ministre de la Recherche : “Il faut au moins qu’on ait atteint les 75 % en 2040. Il ne faut pas aller chercher des solutions qui vont être mises en œuvre dans 20 ans. Je veux être pragmatique. Je suis maire, et président d’une communauté de communes”, a réagi le maire de Teva I Uta et ministre en charge de la Recherche. Tearii Alpha semble aussi sceptique quant à l’ambition de former un Groupement d’intérêt scientifique par les chercheurs.
Une “feuille de route” pour les 75% d'énergie renouvelable en 2030 (Tahiti Infos)
# Un projet de production photovoltaïque et de stockage d’énergie centralisé va accélérer le développement de la filière énergies renouvelables sur Tubuai, permettant ainsi à l'île de passer de 3% à 30% d’énergie renouvelable et ceci dès 2024. (…) La commune s'est par ailleurs déjà engagée en matière d'environnement, en déployant depuis 2017, un vaste programme de gestion des déchets. Le ramassage des ordures y est gratuit. La population commence à prendre conscience du tri avec 12 points d’apport volontaire installés autour de l’île
Tubuai passe de 3% à 30% d’énergie renouvelable d'ici 2024 (Polynésie 1ère)
La commune de Tubuai et son concessionnaire EDT ont signé mardi 13 décembre un avenant au contrat de concession du service de l’électricité, prévoyant notamment un programme d’investissement permettant à la commune de franchir un grand pas en matière de production d’EnR (Energie Renouvelable). La transition énergétique s’accélère à Tubuai, dans l’archipel des Australes. EDT s’est engagé mardi dernier avec la commune de Tubuai dans un projet de production photovoltaïque et de stockage d’énergie centralisé. Le programme devrait accélérer le développement de la filière EnR (Énergie Renouvelable) permettant ainsi à Tubuai de passer de 3% à 30% d’énergie renouvelable et ceci dès 2024. Le système garantira l’équilibre du réseau en cas de fluctuation importante de la production photovoltaïque et, une fois en place, permettrait de réaliser environ 215 000 Litres de gazole par an. (…) Au-delà des ENR, la commune a choisi de promouvoir la sobriété énergétique. Ainsi le dispositif de prépaiement “Cash Power”, déjà déployé par EDT dans d’autres concessions depuis plusieurs dizaines d’années, permettra aux usagers une meilleure maîtrise de leur consommation et offre une flexibilité de paiement.
Tubuai vise les 30% d’énergie renouvelable en 2024 (TNTV)
(...) Le projet prévoit le déploiement du dispositif de prépaiement « Cash Power » pour tous mais aussi et surtout un programme d’investissement ambitieux permettant à la commune de franchir un grand pas en matière de production d’EnR (Energie Renouvelable). (…) « C’est une première aux Australes et nous sommes fiers d’être la référence en matière de transition énergétique sur notre archipel » a déclaré Fernand Tahiata Tavana de la commune de Tubuai. Dans le cadre de sa stratégie de transition énergétique, EDT s’engage et soutient pleinement le Pays et les communes dans les projets de production d’énergie renouvelable. EDT va au travers de cet avenant accompagner la commune de Tubuai sur cette voie.
30% d’énergie « verte » à Tubuai d’ici 2024 (Tahiti News)
Mardi 13 décembre 2022, la commune de Tubuai et son concessionnaire EDT ont signé un avenant au contrat de concession du service de l’électricité. Ce dernier prévoit le déploiement du dispositif de pré paiement « Cash Power » pour tous mais aussi et surtout un programme d’investissement ambitieux permettant à la commune de franchir un grand pas en matière de production d’EnR (Energie Renouvelable).
Tubuai et EDT s’engagent pour une production électrique plus « verte » (La Dépêche)
# Un nouveau site de production, la centrale solaire de Gadji, accompagné d’un site de stockage, à Comagna, a été lancé à l’Ile des Pins ce mercredi. Enercal envisage une alimentation électrique 100% renouvelable à l’horizon 2025 pour cette île du Sud calédonien.
Deuxième site de production d’énergie solaire de l’île des Pins, après Mwiré, lancé en 2016, lui-même installé sur le parc éolien du secteur. La transition vers le 100 % renouvelable pour l’Île des Pins se poursuit, avec l’objectif pour Enercal d’y parvenir d’ici 3 ans. Le site de production s’accompagne d’un site de stockage, l’ensemble étant programmé pour pouvoir fournir de l’énergie à l’île, douze heures par jour grâce au soleil, ou par relais du système de stockage. Ce dernier, composé de batteries, peut réinjecter de l’énergie dans le réseau en cas de mauvaises conditions météorologiques, ou tout simplement une fois la nuit venue. À noter que ce système permet le stockage et le pilotage du flux d’énergie de l’ensemble des panneaux solaires installés par les entreprises locales à Gadji. Pour y parvenir, Enercal y a investi 700 millions (5,8 millions d’euros). (…)
Nouvelle-Calédonie : Enercal met en service une deuxième ferme solaire sur l’Île des Pins (Radio 1)