La consommation responsable, c’est un mode de consommation qui prend en compte les critères du développement durable, c’est-à-dire une consommation qui soit à la fois respectueuse de l’environnement, bénéfique pour l’économie (notamment locale), bonne pour la santé, mais aussi positive pour la société. Encore faut-il que des entreprises, elles aussi responsables, produisent des biens et des services qui aillent dans ce sens. Quelques exemples relayés par la presse en novembre.
◊ Deux jeunes entrepreneurs portent un projet d'atelier collaboratif à Tahiti. S'il se réalise, les bricoleurs et créateurs amateurs pourront y trouver des machines, des outils et des cours pour apprendre à s'en servir. Dans leur communiqué de presse de lancement, les créateurs d'entreprise expliquent : "L'Atelier c'est quoi ? C'est ce lieu-outil où tu vas pouvoir tout faire. Imaginer. Créer. Fabriquer. Améliorer. Prototyper. Consommer mieux. Limiter tes déchets. Faire des économies aussi. Tu vas pouvoir développer tes connaissances et réaliser toutes tes envies. L'Atelier c'est le lieu pour redonner au particulier le savoir de faire soi-même. À L’Atelier, nous nous inscrivons dans une démarche responsable, une consommation raisonnée, une économie circulaire."
Un nouveau projet de Fab lab à Tahiti (Tahiti Infos)
◊ Tāmā'a Box veut mettre en place un système de boîtes en verre consignées pour les plats à emporter à Tahiti afin d’abandonner l’utilisation des barquettes en plastique à usage unique. Le projet porté par des startupers polynésiens a été retenu pour la finale du Coopérathon 2019, la plus grande compétition d'innovation au monde.
Tāmā'a Box en finale du Coopérathon (Tahiti Infos)
◊ Voilà quelques semaines les vélo-taxis ont fait leur apparition au centre ville de Papeete. Ils offrent aux touristes, et en particulier aux croisiéristes, de se promener sans effort dans les rues du centre ville, sous la conduite d’un guide. Écologiques, ils sont néanmoins vivement critiqués par certains chauffeurs de taxis.
Taxi vs tuk tuk (Polynésie 1ere)
Tuk-tuks à Papeete : la grogne des chauffeurs de taxi (TNTV)
◊ C'est une initiative locale et une création de produits 100% made in Fenua. Une jeune entreprise de la presqu'île se lance dans la fabrication de chips. Avec des produits locaux : tarots, uru ou encore des carottes des îles des Australes. Recherche et innovation, la gamme des produits proposée par cette entreprise ne cesse de se développer. Elle respecte aussi les saisons des fruits et légumes.
Des chips locales craquantes à croquer (Polynésie 1ere)
◊ Pour se démarquer du reste du marché, mais davantage par conviction écologique, âgés de 19 et 22 ans, Séréna et Tereia se sont lancés dans le commerce en ligne et la vente de maillots de bain en matière recyclée.
Porter un maillot de bain n’a jamais été aussi écologique (La Dépêche)
◊ Quinze créateurs aux talents variés présents à l'exposition "Fait main à la Presqu'île" de vendredi 29 novembre au dimanche 1er décembre à Taravao. Savons, huile de coco, aquarelles, couteaux et plateaux en bois local, robes, bijoux, macramé, mono’i, montages en coquillages et linge de maison, la liste est encore longue, tant ces artisans semblent inspirés, avec des univers bien différents. Plus d’infos sur la page Facebook : Fait main à la Presqu’île spécial Noël.
Exposition “Fait main à la Presqu’île” (La Dépêche)
◊ À noter : depuis 2013, la Direction de l’environnement (Diren) prend en charge le rapatriement vers Tahiti et le traitement des piles, batteries et huiles usées des îles de Polynésie française (hors îles du Vent), considérés comme des déchets ménagers spéciaux (DMS). Au cours des trois premiers trimestres de l’année 2019, 10 îles ont pu bénéficier du rapatriement et du traitement de leurs DMS, à savoir Raiatea, Huahine, Bora Bora, Niau, Puka Puka, Marokau, Napuka, Nuku Hiva, Rimatara et Tubuai. Le ministère en charge de l’Environnement encourage les autres îles à suivre cet exemple et à se rapprocher de la Diren afin de déclarer leur gisement de déchets ménagers spéciaux.
Traitement des déchets ménagers spéciaux (La Dépêche)