Avec près de 650 expropriations potentielles, 500 hectares bitumés et des conséquences environnementales non négligeables, sans compter un investissement considérable, le projet de Route du Sud mobilise de la contestation, notamment à Paea… À l'approche des municipales, l’association Mata Atea invite à soutenir “toute liste électorale qui intégrera officiellement et sincèrement le rejet du projet” de Route du Sud.
Avant son assemblée générale (AG), le samedi 22 février, l’association avait contacté les secrétariats des différentes listes électorales en leur demandant de préciser leur positionnement par rapport à la Route du Sud. Une seule liste en lice avait fourni un programme. “Il ne s’agit pas, pour nous, d’adhérer à une démarche politique mais de prendre acte d’un engagement précis, et pour l’application duquel nous serons vigilants”, a précisé le président de Mata Atea, Gilles Parzy : celui de “veiller à protéger la commune de Paea contre tout projet non concerté et invasif du Pays, en lui opposant une volonté municipale ferme et déterminée”.
Mata Atea ne se veut pas exclusivement “contre” un tel projet et propose des alternatives qui, à son sens, présentent “des dispositifs essentiels nécessaires à un développement durable décentralisé”.
L’architecte urbaniste Éric Poinsignon qui a assisté à l’AG propose un concept de Libre Accès à la Mobilité (LAM) consultable en ligne (doc PDF).
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