Afin de diminuer la consommation énergétique des bâtiments - dans un souci de transition énergétique et pour faire face aux enjeux climatiques - une règlementation est entrée en vigueur le 1er juillet ; À Rimatara, plusieurs pistes de solutions proposées pour répondre à la problématique de gestion des déchets, en particulier les modalités de rapatriement des carcasses de véhicules et de vélos sur l’île / À noter, au niveau national: le vote par les députés de mesures pour faciliter l’utilisation des déchets recyclés comme matière première ; Présence en Polynésie française d'une délégation du South Pacific Sailing Network : l'occasion pour le président du Pays de mettre l'accent sur la nécessité d'un tourisme de voile durable au niveau régional du Pacifique Sud.
ÉNERGIE
# Réduire la dépendance énergétique du fenua, c'est un des objectifs du Pays. Afin de diminuer la consommation énergétique des bâtiments, une règlementation a été mise en place. Elle est entrée en vigueur le 1er juillet. Selon le dernier bilan de l’Observatoire polynésien de l’énergie, le taux de dépendance énergétique du fenua reste élevé à 93.9%. Un chiffre qui se rapproche de celui d’autres territoires insulaires. L’ancien gouvernement s’était fixé l’objectif ambitieux d’atteindre les 75% d’énergie renouvelable d’ici 2030. Depuis plusieurs années, le Pays travaille activement à une transition énergétique du fenua. Parmi les mesures entreprises : la mise en place d’une réglementation énergétique des bâtiments sur le territoire. Objectif : réduire la consommation énergétique des bâtiments tout en améliorant le confort des occupants. La réglementation a été votée et a intégré le code de l’aménagement au cours de l’année 2022. Elle est applicable depuis le 1er juillet 2023 à toutes les constructions neuves faisant l’objet d’une demande de permis de construire, annonce le gouvernement dans le dernier compte-rendu du conseil des ministres. (…)
Bâtiments : une règlementation énergétique en vigueur depuis le 1er juillet (TNTV)
A l’instar de la majorité des territoires insulaires, la Polynésie française est fortement dépendante des importations d’énergies fossiles pour couvrir ses besoins énergétiques. Conscient des enjeux, le Pays s’investit depuis de nombreuses années dans sa transition énergétique. La mise en place d’une réglementation énergétique des bâtiments sur le territoire polynésien s’inscrit pleinement dans cette optique et vise la réduction de la consommation énergétique des bâtiments tout en améliorant le confort des occupants. Après plusieurs mois d’études et de concertation, la réglementation a été votée et a intégré le code de l’aménagement au cours de l’année 2022. Elle est applicable depuis le 1er juillet 2023 à toutes les constructions neuves faisant l’objet d’une demande de permis de construire. (…)
Entrée en vigueur de la réglementation énergétique des bâtiments en Polynésie française (REBPf) in Compte rendu du conseil des ministres du 19 juillet 2023 (Tahiti News)
Dans un souci de transition énergétique et pour faire face aux enjeux climatiques, est applicable, depuis le 1er juillet 2023, en Polynésie française, la réglementation énergétique des bâtiments (REBPf). Cette réglementation, qui vise à améliorer le confort thermique des occupants, tout en réduisant les consommations énergétiques des bâtiments du territoire, avait été votée en 2022 et intégrée au code de l’aménagement. Depuis le 1er juillet, toutes les constructions neuves faisant l’objet d’un permis de construire y sont soumises. A part certains bâtiments, que la loi liste, toutes les constructions neuves sont soumises à l’obligation de mettre en œuvre une protection solaire de la toiture (ventilation, isolation). D’autres disposition peuvent être applicables en fonction notamment de l’emplacement géographique de la construction et du type de bâtiment construit. (…)
La réglementation énergétique des bâtiments est applicable depuis le 1er juillet (La Dépêche)
GESTION DES DÉCHETS
# La vice-présidente, Eliane Tevaahitua, a rencontré le maire de Rimatara, Artigas Hatitio, et son secrétaire général. La discussion a porté notamment sur la problématique de gestion des déchets, en particulier les modalités de rapatriement des carcasses de véhicules et de vélos sur l’île. Après avoir exposé les enjeux liés à cette question, plusieurs pistes de solutions ont été proposées par un technicien de la direction de l’Environnement (DIREN), tant sur le court terme que sur le long terme. La nécessité d’une réelle organisation pour traiter régulièrement et automatiquement ce type de dossier dans les îles, a été soulignée. La vice-présidente a pris acte des préoccupations du maire de Rimatara et a assuré qu’elle étudierait attentivement les options proposées pour apporter des réponses adaptées aux besoins des îles. Par ailleurs, des échanges constructifs ont eu lieu sur le festival des Australes, qui aura lieu à Rimatara en avril 2025, et sur les aides sollicitées par la commune pour cet événement culturel d’envergure.
Rimatara n’en peut plus de ses déchets encombrants… (Tahiti News)
# À noter, au niveau national: l'utilisation des déchets recyclés comme matière première est simplifiée ...
L’Assemblée nationale a voté, ce jeudi 20 juillet, des mesures pour faciliter l’utilisation de “résidus de production” industrielle comme matière première pour de nouveaux produits, dans le cadre de l’examen en première lecture du projet de loi “industrie verte”. Ces dispositions ont été approuvées malgré des réserves de députés, craignant qu’elles soient détournées par des industriels pour alléger leurs contraintes liées au traitement de déchets dangereux. L’article prévoit notamment que les “résidus de production” ne soient pas considérés comme des déchets au sein de “plateformes industrielles”: ils pourraient y être réutilisés sans passer par les procédures et obligations incombant aux producteurs de déchets, le but étant de faciliter leur recyclage dans une logique d’économie circulaire. Des mesures sont aussi prévues pour permettre une sortie accélérée du statut de déchet en cas de transfert d’une entreprise à une autre en vue d’un recyclage. L’article adopté prévoit que les résidus de production pourraient être recyclés “dès lors qu’ils ne présentent pas d’incidence globale nocive pour l’environnement ou pour la santé humaine”. (…)
Assemblée nationale – Mesures pour la réutilisation des “résidus de production” (La Dépêche)
TOURISME DURABLE
# Le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, a accueilli, une délégation du South Pacific Sailing Network, conduite par Andy Turpin. La délégation du South Pacific Sailing Network participe à la Tahiti Sailing RDV 2023, qui se déroule actuellement dans la baie d’Opunohu. La volonté de mieux structurer au niveau régional, le secteur de la navigation à voile se base notamment sur le constat d’une répartition inégale des bateaux à voile au sein de la région Pacifique. Un tourisme durable régional passe pourtant par cette meilleure répartition. Le président Brotherson a mis l’accent sur l’importance de chiffrer plus clairement l’intérêt économique d’un tel secteur pour le Pays. Il a également mis en valeur la nécessité de travailler sur une harmonisation régionale des standards afin d’aboutir à des diplômes et des formations communes aux divers Pays du Pacifique. Sur les bateaux de toutes catégories, du voilier au bateau de croisière, en passant par les superyacht, les possibilités d’emploi existent, mais l’absence de formation adéquate au niveau local fait encore défaut. Un tourisme de voile durable requiert d’intégrer pleinement la population locale, autant sur les voiliers que dans les activités proposées à terre. (...)
Pour un tourisme de voile durable à l’échelle régionale (Tahiti News)
(...) Enfin, le Président “a rappelé l’importance de l’aspect culturel de tout secteur, et de l’inclusion nécessaire des pirogues traditionnelles, à l’image de Faafaite par exemple”, dans le paysage de cette industrie des bateaux à voile. (...)
S.Pacific Sailing Network – Brotherson veut “intégrer la population” dans la voile (La Dépêche)