AvA, une bouffée d'oxygène Les News du fenua durable

AvA-Infos, ouvrons nos regards à la planète

 

        actualités, revues de presse

En savoir plus >>

La filière perlicole est maheureusement à l'origine de déchets plastiques polluants. Margaux Crusot a présenté sa thèse de doctorat en écologie soutenue à l’Université de la Polynésie française. Ses recherches portent sur la réduction de ces déchets qui affectent la culture des huîtres perlières. Elle a élaboré un nouveau biomatériau biodégradable, capable de résister les douze mois de collectage de perle ; Dans une pépinière, à Paea, l’Institut Louis Malardé (ILM) cultive une quarantaine de variétés de plantes médicinales. L'objectif : confronter les données de la science avec nos données empiriques utilisées dans la médecine traditionnelle et conserver ce riche patrimoine naturel de la pharmacopée ancestrale

 

 

Margaux Crusot, qui a soutenu la semaine dernière (11 octobre) sa thèse de doctorat en écologie à l’Université de Polynésie française, est l’une des lauréates du Prix Jeunes talents L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science. Ses travaux visent à caractériser et quantifier les déchets plastiques produits par la filière perlicole, et à proposer une alternative : un biomatériau qui puisse être fabriqué au fenua.

Margaux Crusot, lauréate du prix Jeunes talents L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science (Radio 1)

Elle est à la fois ingénieure, chercheuse et chargée d’étude à l’Université de la Polynésie française. Margaux Crusot, spécialisée en aquaculture et en environnement, travaille actuellement sur le développement de pratiques aquacoles durables. Le mercredi 11 octobre, elle recevra le prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science. Rencontre avec une doctorante, passionnée par l’univers marin depuis l’âge de 9 ans. (…) Ses recherches portent sur la réduction des déchets plastiques associés à l’activité perlicole. Le mercredi 4 octobre dernier, la jeune doctorante a présenté une thèse à ce sujet à l’Université de la Polynésie française (UPF). (…) En collaboration avec l’institut de recherche néo-zélandaise Science et l’équipe Manufacturing Materials in Engineering, Margaux a élaboré un nouveau biomatériau biodégradable, capable de résister les douze mois de collectage de perle. Cet outil fait actuellement l’objet d’un brevet, en attente d’être validé. Spoiler alert, “une partie des matériaux utilisés sont locaux“. 

Margaux Crusot, pour une meilleure gestion des déchets plastiques (La Dépêche)

À l’occasion du Prix Jeunes Talents organisé par la fondation L’Oréal et l’Unesco, Outre-mer la 1ère a rencontré quatre lauréates qui se battent pour la préservation de la biodiversité. Les scientifiques, qui exercent en Nouvelle-Calédonie, à La Réunion ou en Polynésie française, reçoivent leur prix ainsi qu’une dotation ce 11 octobre, à l'occasion d’une cérémonie organisée à l’Institut de France à Paris. (…) Pour la chercheuse, qui habite depuis près de sept ans en Polynésie, lauréate dans la catégorie "Biodiversité, écologie et changement climatique", cette distinction représente une véritable "reconnaissance", tout d'abord de la part de la profession, mais aussi vis-à-vis du grand public. Margaux Crusot étudie de près les solutions concrètes pour diminuer l'impact environnemental de la perliculture, c'est-à-dire la culture des huîtres perlières. La scientifique a, pour son analyse, souhaité quantifier les déchets plastiques relatifs à cette pratique. De plus, elle souhaite mettre en place l'utilisation de produits moins polluants. Mais selon la chercheuse, "il y a encore tellement à faire" pour se tourner entièrement vers quelque chose de plus durable dans le long terme, un objectif qu'elle se fixe pour l'avenir.

Et la Polynésie semble jouer un rôle majeur dans le développement de son étude : "La Polynésie a à cœur de préserver son environnement, ils m'ont apporté un énorme soutien, tant financier que logistique." Mais le combat de Margaux Crusot ne s'arrête pas là. Comme toutes ses consœurs, elle se bat et se dit "extrêmement fière" de recevoir cette distinction. Un prix qui met aussi en lumière les femmes scientifiques dans un domaine où elles ne représentent que 29% des chercheurs en France…

Les travaux d’une chercheuse de l’UPF récompensés par L’Oréal et l’UNESCO : In La Fondation L'Oréal récompense quatre chercheuses pour leurs travaux en Outre-mer (Polynésie 1ère)

 

 

# Les plantes médicinales ont-elles dévoilé tous leurs secrets ? Elles sont utilisées dans la médecine traditionnelle depuis les temps anciens. Les rau’au tahiti intéressent les scientifiques. L’Institut Louis Malardé a compilé les recettes et collecté des plantes en compagnie de tradipraticiens. Pour les valoriser et mieux connaître leurs propriétés, l’ILM a installé des serres pour les cultiver. (...). « Tout l’intérêt de ce programme réside dans le fait d’essayer de confronter les données de la science avec nos données empiriques utilisées dans la médecine traditionnelle. Nos tupuna ont toujours utilisé ces plantes. Ils ont vu que ça a marché. Maintenant, il faut donner l’explication scientifique qui va venir dire pourquoi cette plante marche, ou pas », explique Edouard Suhas, le directeur du laboratoire des substances naturelles à l’ILM. (...). En plus des résultats scientifiques attendus par l’ILM, ce programme permet de conserver ce riche patrimoine naturel de la pharmacopée traditionnelle.

Recherche : une nurserie de plantes médicinales à Paea (TNTV)

 

 

Contactez la rédaction

e mail ava infosContactez directement l'équipe de rédaction de AvA en écrivant à cette adresse : contact@ava-infos.org ou en utilisant le formulaire suivant.

Un site d'infos participatif

PlumeAvA-infos est un site d'information participatif. Vous faites partie d'une association, vous êtes actif dans le développement durable ? Envoyez vos articles à paraître sur AvA-infos, ou indiquez vos prochains rendez-vous à ne pas rater dans l'Agenda...