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Valorisation des cheveux pour fabriquer des filtres anti-polluant, valorisation des déchets alimentaires pour produire de la farine animale, ou encore valorisation des huiles végétales usées et valorisation des bouteilles en verre avec l’association « A ti’aturi » ; Lutter contre le gaspillage et la pollution, c'est l'objectif du Biovator, un composteur cylindrique ; La doctorante Margaux Crusot a présenté sa thèse de doctorat : "Perliculture et déchets plastiques : de l'analyse des pratiques à la proposition de solutions plus durables".

 

 

La ministre de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail, de la Modernisation de l’administration et de la Fonction professionnelle, Vannina Crolas, a reçu l’association « A ti’aturi », venue lui présenter plusieurs projets dans le secteur de l’économie circulaire et de la préservation de l’environnement. L’association a notamment pour ambition la valorisation des cheveux pour fabriquer des filtres anti-polluant, la valorisation des déchets alimentaires pour produire de la farine animale, ou encore la valorisation des huiles végétales usées et la valorisation des bouteilles en verre. La phase de mise en place, d’optimisation et de stabilisation des activités devrait se dérouler sur une durée de trois ans débutant par l’installation jusqu’à la vente en passant par l’étape de collecte et de valorisation du déchet.

L’association A ti’aturi a choisi de travailler en étroite collaboration avec des associations dont l’expérience en matière d’insertion sociale n’est plus à démontrer telle que l’association Te u’i rau. (...)

Des cheveux pour fabriquer des filtres anti-polluant (Tahiti News)

 

# Implanté à Mataiea, côté montagne, à l’entrée d’Atimaono, le Biovator attiste la curiosité des passants. Ce gigantesque tube en acier inoxydable est un composteur cylindrique. Exploitant et revendeur d’unités de toutes tailles, Nicolas Bono a commencé par importer des aliments pour animaux ; une reconversion professionnelle en adéquation avec ses convictions (...) Lutter contre le gaspillage et la pollution, voire les risques sanitaires, c’est l’objectif de cette machine. (…) À la clé, après transformation : un fertilisant de qualité, contenant de l’azote, du phosphore et du potassium, utilisable en agriculture biologique. Il est vendu à 2.050 francs hors taxes le sac de 10 kg dans plusieurs grandes surfaces et enseignes spécialisées.

Le Biovator de Nicolas Bono passe à la vitesse supérieure (La Dépêche)

# Margaux Crusot, à l'auditorium du pôle recherche de l'université de la Polynésie française, a présenté sa thèse intitulée "Perliculture et déchets plastiques : de l'analyse des pratiques à la proposition de solutions plus durables".

"Les travaux de recherche sur lesquels s'appuie la thèse "Perliculture et déchets plastiques de l'analyse des pratiques à la proposition de solutions plus durables" que présente Margaux Crusot, mercredi matin (4/10) à l'université, se penchent sur les usages de l'industrie perlicole. Ils s'intéressent notamment à la consommation de plastiques qui engendre une production massive de déchets, dont la gestion inadéquate conduit à leur accumulation dans l'environnement entrainant des répercussions délétères sur les écosystèmes. Une thèse qui prolonge le constat fait par l'Ifremer et publié en 2021 sur la pollution aux microplastiques dans les lagons où les huitres perlières sont élevées. Dans l'objectif de mieux comprendre et réduire les déchets plastiques perlicoles générés, cette thèse vise ainsi à analyser leurs flux et à proposer des alternatives de collecteurs plus durables. En effet, le développement d'une méthodologie adaptée à cette diversité a permis d'estimer une production annuelle de 1 603 tonnes de déchets plastiques potentiels, dont plus de 25% sont susceptibles de se retrouver dans l'océan.

Ce travail a également mis en évidence un manque de considération et de sensibilisation environnementale chez près de 70% des perliculteurs interrogés. En parallèle, trois solutions ont été étudiées, dont deux collecteurs biodégradables, l'un à base de Coco et l'autre à base d'un matériau spécifiquement élaboré pour les recherches, le Black Pearl. En raison de leur toxicité significative et de leur dégradation prématurée, les prototypes en coco se sont avérés inappropriés. En revanche, le collecteur en Black Pearl, en plus de présenter une toxicité réduite, a démontré une efficacité de collecte des naissains supérieure à celle du collecteur coupelles PEHD réutilisable, déjà plus performant que le collecteur actuel. Cependant, des améliorations seront nécessaires pour optimiser son utilisation.

Ces résultats ouvrent ainsi la voie à la substitution progressive des collecteurs actuels par des alternatives plus respectueuses de l'environnement, tout en soulignant la nécessité de mettre en place des actions d'accompagnement facilitant cette transition. Ils devraient ainsi favoriser le développement d'une perliculture plus durable." 

- Une thèse sur la perliculture et les déchets plastiques (Tahiti Infos, version papier) non mis en ligne

 

 

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