Les riverains de Te Honu créent un collectif pour faire entendre leur voix après l’éboulement d’Afaahiti. Ils réclament des réponses ; Six familles du quartier sont autorisées à regagner leur domicile, après des expertises et un arrêté communal ; Interview du directeur du service géologique de la Direction de l’industrie, des mines et de l’énergie de la Nouvelle-Calédonie (Dimenc), qui faisait partie des experts envoyés sur le terrain ; Des canalisations en fibrociment contenant de l’amiante ont été découvertes par les entreprises assurant les travaux de réhabilitation du grand complexe où doivent être organisées des épreuves et cérémonies de Tahiti 2027. En trouver sur un chantier signifie une complication des travaux, avec suivi obligatoire de procédures administratives pour faire intervenir des entreprises spécialisées.
# Ils veulent comprendre les raisons du drame. À Afaahiti, des habitants du quartier Te Honu ont décidé de monter un collectif. Ils réclament des réponses.
Près d’un mois après le glissement de terrain* qui a coûté la vie à 8 personnes le 26 novembre dernier à Afaahiti, les habitants du quartier Te Honu cherchent toujours des réponses. Ce samedi, une trentaine de résidents se sont réunis au centre Teaputa pour former un collectif et demander plus de visibilité sur leur situation : le devenir du quartier, la suite des événements liés à ce drame. Ils interpellent l’État, le Pays et la commune. (…). Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par le Parquet suite à ce drame. Des renforts nationaux dont deux experts géologues ont été appelés en renfort.(…) Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par le Parquet suite à ce drame. Des renforts nationaux dont deux experts géologues ont été appelés en renfort.
Drame de Afaahiti : les résidents du quartier Te Honu veulent des réponses (TNTV)
Près de trois semaines après l'éboulement meurtrier du 26 novembre, l'émotion reste vive dans l'esprit des habitants du quartier Te Honu. Relogés dans l'urgence, plusieurs riverains sont dans l'attente de réponses durables. Samedi, ils ont créé un collectif pour parler d'une même voix. (…). Une rencontre avec les autorités du Pays et de l'État est prévue mardi 16 décembre. Un rendez-vous très attendu, pour commencer à entrevoir des solutions durables après le drame, mais aussi pour avoir des nouvelles de l'enquête ouverte par le Parquet pour homicide involontaire.
Éboulement d'Afaahiti : les riverains de Te Honu créent un collectif pour faire entendre leur voix (Polynésie 1ère)
Les familles toujours interdites d’accès à leur habitation après l’éboulement tragique de Afa’ahiti se sont regroupées ce samedi au sein d’un collectif. Il s’agit d’obtenir des réponses auprès du Pays et de l’État à beaucoup de questions en suspens : la zone de protection va-t-elle être levée ? Qu’ont révélé les expertises menées jusqu’à la semaine dernière ? Y aura-t-il des dédommagements ? Un accompagnement supplémentaire pour le relogement ?
(…). Pas question de communiquer auprès des médias pour l’instant : les premiers mots du collectif – qui doit être formalisé en association – sont réservés à l’administration. Il faut dire que c’est l’objectif principal de ce regroupement : obtenir des réponses pour la petite vingtaine de famille dont les habitations sont interdites d’accès depuis l’éboulement mortel du 26 novembre. Beaucoup d’entre elles expliquaient début décembre, ne pas « pouvoir se projeter », et alors qu’une partie du quartier de Te Honu reste en zone de protection – les habitations ne sont accessibles qu’accompagné de pompiers ou des forces de l’ordre – ou en zone d’exclusion totale
Les familles de Te Honu se fédèrent pour obtenir des réponses (Radio 1)
À la suite du glissement de terrain meurtrier d’Afaahiti, six familles du quartier Te Honu sont autorisées à regagner leur domicile, après des expertises et un arrêté communal. Les habitations situées en zone rouge restent toutefois concernées par des mesures de vigilance : une dizaine de logements demeurent inhabités, dans l’attente de nouvelles décisions.
(...). Une réunion s’est tenue ce mardi afin de faire le point sur la situation. Elle a permis aux autorités et à la commune d’échanger avec les habitants sur les besoins en logements, mais aussi sur les difficultés du quotidien auxquelles les familles restent confrontées. (...)
Éboulement à Afaahiti : six familles peuvent regagner leur habitation (Polynésie 1ère)
# Olivier Monge, qui dirige le service géologique de la Direction de l’industrie, des mines et de l’énergie de la Nouvelle-Calédonie (Dimenc), faisait partie des experts envoyés sur le terrain à Afa’ahiti, après l’éboulement meurtrier du 26 novembre. Il a accordé une interview à Nouvelle-Calédonie La 1ère dans laquelle il prédit « une bataille d’experts » pour déterminer « l’importance des terrassements par rapport aux facteurs naturels » dans les causes et les responsabilités du drame.
Après le tragique éboulement à Afa’ahiti qui a fait huit morts, des experts de Nouvelle-Calédonie et de France avaient été envoyés sur place, en renfort des équipes polynésiennes. Il s’agissait notamment d’analyser le terrain et d’évaluer les risques. Depuis leur départ, le premier weekend de décembre, dix jours après le drame, rien n’a filtré de leurs travaux. Mais Nouvelle-Calédonie La 1ère a reçu le chef de service de la Direction de l’industrie, des mines et de l’énergie, Olivier Monge, qui faisait partie des experts envoyés à Tahiti.
Il parle de l’existence de « cartes d’évaluation des aléas ‘mouvements de terrain’ qui existent sur cette zone ». « Elles montrent que les fortes pentes sont exposées à un aléa « mouvement de terrain. Il y a des raisons naturelles, la géologie, les fortes pentes, les précipitations, qui expliquent que ça puisse se produire là », a-t-il expliqué à nos confrères. Une autre explication au drame pourrait venir de travaux de terrassement. (…)
Le tout récent collectif monté par les riverains du quartier doit rencontrer la vice-présidente Minarii Galenon et des représentants du Haut-commissariat ce mardi. Ils espèrent avoir des réponses sur les avancées de l’enquête mais aussi d’éventuels travaux ou interdictions d’accès sur la zone où plusieurs maisons restent fermées.
Un géologue calédonien prévoit une « bataille d’experts » à Afa’ahiti (Radio 1)
Olivier Monge dirige le service géologique de la Dimenc, la Direction de l'industrie, des mines et de l'énergie de la Nouvelle-Calédonie. Il revient sur la mission qu'il a conclue il y a une dizaine de jours en Polynésie, après l'éboulement meurtrier d'Afaahiti.
Peu après le glissement de terrain qui a fait huit morts à Afaahiti le 26 novembre dernier, la Nouvelle-Calédonie a envoyé deux géologues pour réaliser des expertises et émettre des recommandations sur place. Dont Olivier Monge, chef de service à la Dimenc (Direction de l'industrie, des mines et de l'énergie de la Nouvelle-Calédonie). Il était l'invité du journal de midi. (Lire l’itw).
"Il y aura probablement une bataille d'experts" après l'éboulement à Tahiti, estime le chef du service géologique du gouvernement calédonien (Polynésie 1ère)
* Pour rappel: Chantiers : des risques pas toujours naturels (AvA-Infos)10 décembre 2025
# Des canalisations en fibrociment contenant de l’amiante ont été découvertes par les entreprises assurant les travaux de réhabilitation du grand complexe où doivent être organisées des épreuves et cérémonies de Tahiti 2027. De quoi susciter l’inquiétude du monde sportif : l’élimination de l’amiante implique souvent d’importants délais dans les chantiers. L’IJSPF assure pourtant que cette « surprise » n’empêche pas le reste des travaux de se poursuivre. Seule la zone concernée est bouclée en attendant que les démarches administratives soient réglées pour faire intervenir une entreprise spécialisée. La nouvelle piste et le terrain de football rénové seront bien livrés « comme prévu en juillet 2026 ».(…) Les travaux ont commencé par le terrain et la piste mais mauvaise surprise, des canalisations en fibrociment ont été découvertes sur une portion du chantier et celles-ci contiennent de l’amiante. Ce minéral fibreux un temps utilisé, notamment en Polynésie, pour améliorer l’isolation acoustique et thermique ou renforcer la résistance des matériaux, est désormais interdit dans le monde entier pour son caractère cancérogène, et les règles pour le manipuler sont très strictes. En trouver sur un chantier signifie une complication des travaux, avec suivi obligatoire de procédures administratives pour faire intervenir des entreprises spécialisées. (…). L’IJSPF a donc suivi les procédures et attend aujourd’hui le retour de la CPS et de la Diren pour faire intervenir une entreprise spécialisée. Elles sont peu nombreuses sur le territoire et ont des calendriers de chantiers plutôt chargés mais le directeur de l’IJSPF rappelle qu’une de ces entreprises est justement en train de désamianter le complexe sportif de Fautaua. Des travaux qui ont d’ailleurs suscité de l’inquiétude dans le voisinage. (…). À Pater, ce sont les procédures administratives pour intervenir sur la zone où se trouve l’amiante qui « prennent du temps ». Mais James Cowan assure que le calendrier de livraison du chantier sera tenu.
Tahiti 2027 : de l’amiante retrouvé sur le chantier du stade Pater (Radio 1)

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