L'empreinte carbone moyenne d'un Polynésien est d'environ 11t/CO2/an/hab. Pour la réduire d'ici 2030, Le Pays vient de lancer plusieurs outils d’évaluation des émissions de ces GES en lien avec le réchauffement climatique ; Les gaz à effet de serre (GES) sont-ils de la « pollution marine » ? : les petits États insulaires menacés par le changement climatique demandent un renforcement des mesures de protection des océans ; L'archipel de Tuvalu veut préciser que son existence en tant qu'État n’est pas liée à la survie de ses îles.
# Le Pays vient de lancer plusieurs outils d’évaluation des émissions de carbone* permettant à chacun de quantifier son empreinte annuelle. Ces dispositifs sont destinés à « inciter un maximum d’acteurs du territoire à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre », selon le compte rendu du Conseil des ministres de ce mercredi (13/09). Face au changement climatique et pour inciter un maximum d’acteurs du territoire à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, la Polynésie française met à disposition divers outils d’évaluation des émissions carbone. Ce simulateur détermine votre empreinte carbone annuelle, calculée par grandes catégories de la vie quotidienne (alimentation, transport, logement, numérique, etc.). Une fois cette dernière connue, des actions personnalisées sont proposées pour la réduire, indique le compte-rendu du Conseil des ministres. (…) Le Plan Climat de la Polynésie française 2022-2030, en cours d’élaboration, doit proposer avant fin 2023 un scénario qui définira l’ambition climatique du territoire avec l’engagement de tous, indique le gouvernement. Le « Guide des facteurs d’émissions carbone adaptés à la Polynésie française » est disponible sur le site du Plan Climat de la Polynésie française. (…)
Le Pays lance des simulateurs d’empreinte carbone à l’usage de tous (TNTV)
(…) C’est une première au fenua. Désormais, chaque personne peut calculer son empreinte carbone grâce à simulateur en ligne mis à disposition par le Pays. Une initiative qui s’inscrit dans une démarche qui consiste à inciter au maximum les gens à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Cet outil va permettre à chacun de déterminer son empreinte carbone annuel en répondant à une série de questions sur les habitudes de la vie quotidienne. Mais il va aussi proposer, une fois l’empreinte définie, des actions personnalisées pour la réduire. Pour le gouvernement, il s’agit d’offrir cette information à « l’ensemble des acteurs du territoire » pour qu’ils puissent le suivre et initier une démarche « bas-carbone ». Un enjeu important, quand on sait que l’empreinte carbone la moyenne locale, est de 11 tonnes de CO2e (équivalent CO2) par habitant par an. (…)
Environnement : un nouvel outil pour calculer son empreinte carbone (Radio 1)
* L'empreinte carbone est une estimation des gaz à effet de serre (GES) induits par la demande finale intérieure du pays (consommation finale et investissements). L'empreinte est constituée des émissions directes des ménages (logements et véhicules), des émissions de la production nationale (hors exportations) et des émissions des activités économiques étrangères dont la production est destinée aux importations du pays.
Pour en savoir plus : L’empreinte carbone en Polynésie française, un défi de taille ! (service-public.pf)
DEFINITION D’OBJECTIFS DE REDUCTION DES EMISSIONS DE GES DE LA POLYNESIE FRANÇAISE DANS LE CADRE DE LA REVISION DE SA CDN (PDF sur Plan Climat.pf)
# Les dirigeants de petits États insulaires menacés par le changement climatique se sont tournés lundi (11/09) vers le tribunal maritime des Nations unies pour demander un renforcement des mesures de protection des océans. L’audience, qui va durer deux semaines, doit déterminer si les gaz à effet de serre sont de la « pollution marine » au sens de la Convention de l’ONU sur les droits de la mer, protégée par cette cour basée à Hambourg en Allemagne. Une telle classification imposerait juridiquement aux 157 États ayant ratifié ce traité de prendre davantage de mesures législatives contre le réchauffement climatique. (…) Si les gaz à effet de serre étaient considérés comme de la « pollution marine », la façon dont les tribunaux nationaux des États signataires interprètent la Convention en serait changée, obligeant les gouvernements à agir. (...)
Climat : des États insulaires en appellent au droit de la mer (TNTV)
# La constitution du petit État insulaire du centre du Pacifique a été modifiée pour y préciser que son existence n’est pas liée à la survie de ses îles, gravement menacées par les effets du changement climatique. Pas le premier coup d’éclat des Tuvalu, qui avaient déjà entrepris, l’année dernière, de créer une version virtuelle d’eux-mêmes dans le métavers.
Les Tuvalu comptent « rester un état », même si leur territoire est englouti par les eaux (Radio 1)