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Des incivilités sont encore trop souvent à l'origine de pollutions dues au dépôt sauvage de déchets là où ils ne devraient pas l'être. À Taiarapu-Est, la municipalité a lancé un appel au civisme sur les réseaux sociaux ; À Punaauia, l’association Tamarii Punaruu  va recevoir 400 000 Fcfp du Pays pour le financement d’une opération de ramassage de déchets de grande ampleur sur le site de Bel Air – Taapuna.

 

 

Depuis près de vingt ans, les incivilités persistent à Maraeapai, où des déchets de toutes sortes, y compris dangereux, jonchent le sol. La commune de Taiarapu-Est incite à signaler toute infraction, tandis que les agents municipaux interviennent désormais deux fois par semaine.

“Le dépotoir existe depuis 2006”, se souvient Emmanuelle Delong, présidente de l’association Maraeapai, moins active ces dernières années, mais toujours aussi révoltée.“Les comportements ne se sont pas améliorés. Ce sont des gens des environs et de tout Tahiti. Je suis lassée que les personnes concernées n’aient toujours pas compris que ce qu’ils récoltent, c’est ce qu’ils sèment, pour la terre comme pour l’océan.”
En bord de route, à proximité d’habitations, de terres cultivées et d’élevages, le site est toujours en proie à des dépôts sauvages de toutes sortes : déchets ménagers, encombrants, batteries, etc. Suite à une pétition, le lotissement voisin dispose désormais de bacs collectifs, récemment passés de trois à six. Malgré cette avancée, les incivilités persistent, au grand dam de certains. “On vient habiter en pleine nature et on passe tous les jours devant un dépotoir. Ce n’est vraiment pas agréable !” déplore une riveraine, qui aperçoit régulièrement des rats et des chiens errants.
  (…) Le mois dernier, la commune de Taiarapu-Est a lancé un appel au civisme sur les réseaux sociaux, encourageant les témoins à contacter la police municipale, preuves à l’appui (photos, plaque d’immatriculation, etc.). “On cherche aussi l’identité grâce aux papiers qu’on retrouve dans les déchets”, nous a-t-on précisé au niveau du service technique, qui installera bientôt de nouveaux panneaux de sensibilisation, dont un mentionnant la présence de la déchetterie communale, quelques kilomètres plus bas.

En finir avec le dépotoir de Maraeapai (Tahiti Infos)

Le Pays s’est en engagé à verser 400 000 F CFP à l’association Tamarii Punaruu  pour le financement d’une opération de ramassage de déchets de grande ampleur sur le site de Bel Air – Taapuna.

Dans ce cadre, Taivini TEAI, ministre de l’Agriculture, des Ressources marines, de l’Environnement, en charge de l’Alimentation, de la Recherche et de la Cause animale, a reçu vendredi 9 août les représentants associatifs.

Une opération identique menée en avril 2024 avait déjà permis de ramasser plusieurs tonnes de déchets et mis en lumière que ce type d’action doit malheureusement être répété pour dépolluer entièrement la zone, très fréquentée par la population de Punaauia et les amateurs d’activités nautiques.

400 000 Fcfp pour nettoyer le site de Bel Air (Tahiti News)

 

L'association Mama Natura a mené, début juillet, une étude visant à définir le nombre de déchets par mètre carré, et en déterminer la densité et la provenance. L'association tient à sensibiliser la population sur l'“arrivage continu” de déchets, essentiellement en plastique, sur la plage Apatea de Papara (mais pas que) car en un an, rien n'a changé. Elle appelle la population et les pouvoirs publics à se responsabiliser.

On a ramassé 20 kilos de débris en moins que l'année dernière mais avec plus de débris en plastique en revanche”, constate Adeline de l'association Mama Natura qui a mené, comme en 2023, l'opération de “science participative” sur la plage Apatea de Papara le 4 juillet dernier. Une étude qui consiste à échantillonner et catégoriser les macrodéchets de plus de 2,5 centimètres sur une surface donnée pour définir le nombre de déchets par mètre carré. Et malheureusement, force est de constater qu'en un an, les comportements ne sont pas plus vertueux. “Il y a toujours autant de pollution, rien ne change entre les cannettes et les bouteilles en plastique qui sont ramenées par la mer et les gens qui laissent leurs déchets sur place”, déplore encore Adeline qui plaide pour traiter le problème à la racine. Cela passe évidemment par la sensibilisation à tous les étages. (…)

Alerte aux déchets sur les plages (Tahiti Infos)

 

C’est un peu comme une histoire sans fin. Ramasser, nettoyer revenir et répéter encore et toujours les mêmes gestes... Chaque année, une entreprise de matériel nautique de Fare Ute organise un ramassage des déchets dans la zone. Avec les bénévoles mobilisés, ils ont récupéré près de deux tonnes de déchets. Et à chaque édition, le volume ne baisse malheureusement pas.

C’est la chasse aux déchets et au manque de civisme : 140 bénévoles sillonnent Fare Ute et Motu Uta ce samedi 31 août. Des associations, des familles ou des entreprises de la zone. Mais la cause environnementale mobilise surtout les jeunes.  (...) L’initiative est pilotée chaque année par une entreprise de matériel nautique de Fare Ute. À chaque édition, près de deux tonnes de déchets sont ramassées, une quantité qui ne baisse pas. (...)

La chasse annuelle aux déchets à Fare Ute (Polynésie 1ère) 31/08/24

 

 

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