Le Centre de recherche insulaire et observatoire de l’environnement (Criobe) a fêté ses 50 ans. Une très longue série de recherches, dirigées par des professeurs venus du monde entier. La dernière en date, en cours, concerne un coquillage, le cône textile. Quant au Fare Natura, l'éco-musée de Moorea, il a reçu son son 10 000e visiteur après neuf semaines d'ouverture, l'occasion de faire découvrir l’extraordinaire nature locale sous un angle nouveau, alliant sciences et culture, tradition et modernité.
# Le Criobe a célébré, (mardi 7 décembre), son cinquantième anniversaire d'une activité vouée à l'étude et à la recherche. L’antenne Muséum-EPHE, devenue par la suite le Centre de recherche insulaire et observatoire de l’environnement (Criobe), a vu le jour en juin 1971. L’antenne célèbre donc cette année son cinquantième anniversaire d’implantation en Polynésie française, concrétisant une très longue série de recherches, dirigées par des professeurs venus du monde entier, en collaboration avec des étudiants pour la plupart en situation de doctorant. (…) Les 118 îles de Polynésie française ont pour la plupart été visitées par les chercheurs de l’antenne. Les missions se sont penchées sur la flore et la faune marine, mais certaines ont été exclusivement réservées à l’écologie terrestre. Certaines missions ont été consacrées à l’étude monographique d’une île. D’autres, ont été surtout motivées par des recherches en développement. (…) De 2005 à 2010, le Criobe s’implique dans le programme « initiative corail pour le Pacifique » (Crisp) (…) En 2019 est créé l’Institut des récifs coralliens du Pacifique (IRCP) (…) En cinquante années d’activités plus de 800 chercheurs ont travaillé et publié sur les récifs coralliens de Polynésie française. Les récifs coralliens de Moorea sont parmi les mieux connus et les plus surveillés au monde depuis 1971.
Criobe : 50 ans au bénéfice de la science et des récifs coralliens (La Dépêche)
# Le CRIOBE travaille depuis un peu plus d'un an maintenant sur les vertus médicinales du cône textile, un coquillage. Il en existe 600 espèces dans le monde, 80 en Polynésie dont 20 sont endémiques, c'est à dire qu'on ne les trouve qu'ici. (…) Ce venin intéresse beaucoup les scientifiques. Un antidouleur plus puissant et moins dangereux que la morphine ferait partie des substances actives du poison. (…) Les cônes comme les autres habitants des lagons polynésiens pourront désormais être étudiés in situ, nuit et jour. Le « Nohu » est le dernier né de la flotte du CRIOBE. (…) Grâce à ses pilotis amovibles, le bateau devient plateforme. La houle n’a plus aucun effet sur lui. Il peut accueillir jusqu'à 10 scientifiques.
Le venin du cône textile étudié à la loupe par le CRIOBE (Polynésie 1ere)
# Neuf semaines après son ouverture, l’écomusée Fare Natura de Moorea a accueilli dimanche son 10 000e visiteur. Preuve de l’intérêt du public pour ce lieu de valorisation de la nature et de la culture. (…) Un succès qui prouve un réel intérêt de la part du public pour des lieux de valorisation de nature, des sciences et de la culture.
Le Fare Natura de Moorea a reçu son 10 000e visiteur (Tahiti Infos)
L’écomusée Te Fare Natura a accueilli son 10 000e visiteur dimanche dernier, auquel s’ajoute près de 2 000 enfants accueillis dans le cadre de visites de groupes.
L’équipe du Fare Natura s’est également déplacée à près de 30 reprises dans des établissements scolaires, des associations de quartier ou de handicap, ainsi qu’au centre de détention de Nuutania dans le cadre d’un partenariat avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation.
En neuf semaines, ce sont ainsi près de 15 000 personnes qui ont pu découvrir l’extraordinaire nature locale sous un angle nouveau, alliant sciences et culture, tradition et modernité.
Fare Natura : Déjà 10 000 visiteurs à la rencontre de la science (La Dépêche)
Pour rappel : L’éco-musée Te Fare Natura ouvert au public (AvA-Infos)