Le One Ocean Summit, qui s’est déroulé à Brest du 9 au 11 février a été l’occasion de rassembler scientifiques, ONG, politiques et entrepreneurs avec l’objectif de donner un coup d'accélérateur sur plusieurs dossiers internationaux cruciaux autour des mers. La Polynésie était particulièrement concernée. À lire, trois complément d’informations : à Brest, le ministre de la Culture en charge de l’environnement a participé au Forum des Régions Côtières ; le 15 février, réactions du président de la Fédération des associations environnementales Te Ora Naho ; à Papeete, le 16 en visioconférence à la Présidence, deux journées consacrées à la biodiversité Outre-mer.
AvA-Infos a relayé les articles de la presse locale dédiés à ce sommet auquel a participé une délégation polynésienne : One Ocean Summit: sommet international pour une meilleure protection des océans (AvA-Infos)
Dans la continuité de cet événement :
- Le ministre de la Culture en charge de l’environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a participé au Forum des Régions Côtières, vendredi 11 février à Brest (…) Dans son allocution, (il) a dans un premier temps mis en exergue les richesses marines de la Polynésie française : “À elle seule, la Polynésie française représente 45% du total des ZEE française. Nous sommes le plus grand sanctuaire des mammifères marins au monde”.
Il a également abordé le plan de gestion de la grande aire marine gérée de Polynésie Tainui atea articulé autour 3 programmes phares : celui de la gestion communautaire des pêches côtières, celui de l’acquisition des connaissances des milieux et celui de la préservation des 15 000 km² d’écosystèmes coralliens de Polynésie. “Ces trois programmes énoncés sont importants pour notre Pays, mais aussi pour l’Europe et pour le monde et mériteraient un peu plus d’attention de l’UE”.
One Ocean Summit : le ministre de l’Environnement au Forum des régions côtières (TNTV)
- Invité de la rédaction de Radio1 ce mardi (15 février), le président de la Fédération des associations environnementales Te Ora Naho s’est félicité des annonces de protection renforcée sur un million de kilomètres carrés de ZEE polynésienne. Mais il a surtout appelé à préparer la suite : attribuer des moyens à la gestion de ces zones, et surtout créer et financer des espaces régionaux de protection de l’océan. (…) Winiki Sage, depuis longtemps, parle d’un « corridor bleu », une vaste zone d’exclusion des techniques de pêche les moins écologiques (et notamment la pêche à la senne) qui pourrait être créée au travers du Pacifique. Il se félicite aujourd’hui de trouver un écho auprès de certaines instances internationales, mais aussi auprès du Pays (à Brest, Edouard Fritch a parlé du « Grand mur bleu du Pacifique »).
Après la ZEE, Winiki Sage demande un corridor bleu à l’échelle du Pacifique (Radio 1)
- Ce mercredi (16 février) s’est tenue à la présidence la première des deux journées consacrées à la biodiversité Outre-mer, sous la forme d’une visio-conférence entre le ministre de la Culture et de l’environnement Heremonana Maamaatuaiahutapu accompagné des représentants des services de l’État et du Pays, avec Bérangère Abba, secrétaire d’État en charge de la biodiversité.
La secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, a convié (mercredi et jeudi) les 12 territoires ultra-marins à échanger dans le cadre d’une conférence consacrée à la biodiversité en Outre-mer. (…) Ce partage d’expérience, réalisé avec l’ensemble des acteurs des territoires d’Outre-mer permettra d’alimenter la stratégie nationale de la biodiversité 2030 actuellement en cours de construction.
La Polynésie participe à une conférence sur la biodiversité Outre-mer – Océan Pacifique (TNTV)