Une demi-douzaine de sujets liés à diverses pollutions sont à remarquer lors de la semaine du 27 janvier au 2 février: À Faa'a, un problème lié à la maintenance des machines communales empêchait la gestion nomale d'enlèvement des déchets ; L'association Mama Natura souhaite que les déchets flottants dans les rivières soient stoppés avant d'arriver à la mer, grâce à des technologies anti-pollution innovantes ; Des jeunes effectuant leur service civique à Taiarapu-Est se mobilisent pour sensibiliser les habitants au tri des déchets ; Coulée vert fluo dans la rivière Nuutania, qui longe la maison d’arrêt et qui s’écoule jusqu’au lagon ; Incendie du hangar d'Agritech Faa'a, entreprise notamment spécialisée dans les produits phytosanitaires, engrais et autres produits chimiques dangereux. 150 habitants du quartier de Tavararo ont été évacués, notamment à cause de la toxicité des fumées et du risque important d'explosion ; Des décennies après les expérimentations nucléaires réalisées en Polynésie française, leurs conséquences environnementales et sanitaires sont toujours d'actualité ; Pollution sonore : quid des rassemblements de car bass ?
GESTION DÉFAILLANTE DES DÉCHETS
# Depuis quelques temps, déchets verts encombrants et ordures ménagères s'entassent devant les maisons de la commune la plus peuplée de Polynésie. Un problème lié à la maintenance des machines communales, mais qui vient d'être réglé.
Depuis plusieurs semaines, les déchets s’amoncellent devant la propriété de Marleyn. Une situation embarrassante et dangereuse selon elle. « Les enfants et les parents passent devant, ils n'ont plus de trottoir. Ils sont sur la route et ils vont à l'école juste en bas à l'école maternelle Teroma », interpelle l'habitante. « Moi ça me dérange, parce que ça monte. Ça va dépasser mon mur bientôt et le tas s'élargit ». (…) Bien au courant de la situation, la mairie de Faa'a explique que cet embarras résulte d’une série de pannes sur ses camions et autres tractopelles. Mais que le problème est résolu. (…)
Faa'a : la fin du calvaire des déchets (Polynésie 1ère)
EMPÊCHER LES DÉCHETS DES RIVIÈRES DE SE RÉPANDRE DANS LE LAGON
# L’association Mama natura, qui mène depuis deux ans d’importantes campagnes de sensibilisation et de ramassage, demande l’installation de dispositifs capables d’intercepter les déchets flottants « venant des vallées » avant leur arrivée en mer. La présidente du collectif, Adeline Yvon, qui reste dans l’attente d’une réponse de la Diren avec qui elle dit avoir discuté, frappe désormais aux portes des communes, notamment celles de Papeete et de Pirae.
Empêcher les déchets des rivières de se répandre dans le lagon grâce à des technologies anti-pollution, c’est l’objectif que s’est fixé Mama natura pour 2025. Créée il y a deux ans, cette association, connue pour ses actions de sensibilisation et surtout ses campagnes de ramassage, dit avoir collecté plus de 40 tonnes de déchets depuis ses débuts. Sur la seule année dernière, les 45 opérations menées par ses bénévoles ont permis de ramasser 20 tonnes d’ordures. Une quantité importante retrouvée principalement sur les plages ou aux abords des cours d’eau et des rivières… « Là, on parle seulement de ce qu’on a pu ramasser. Mais il y a tout le reste, tout ce qui s’est déversé dans le lagon sans qu’on puisse les récupérer », regrette Adeline Yvon, présidente de l’association qui appelle les autorités à agir. L’association demande ainsi, depuis l’an dernier, la mise en place « d’un projet pilote » visant à installer des filets de captage ou des barrages flottants aux embouchures des rivières notamment à Papeete et Pirae. (…) L’association s’est déjà rapprochée des ingénieurs de l’entreprise francaise Pollustock, qui développent depuis 15 ans maintenant « des solutions environnementales de pointe » pour lutter contre la pollution. (…) Coût d’un tel dispositif : environ 4 millions par embouchure, auquel il faudra ensuite rajouter les frais d’installation, de maintenance et d’enlèvement régulier des déchets capturés. Des déchets qui pourront ainsi être « quantifiés et, quand c’est possible de les revaloriser » précise la présidente de l’association. En attendant d’être entendue, Mama natura continue ses campagnes et interpelle sur des changements qui ne vont pas dans le bon sens… (…)
Faut-il installer des filets anti-pollution aux embouchures de rivière ? (Radio 1)
SENSIBILISATION DES HABITANTS
# Vingt jeunes effectuent leur service civique à Taiarapu-Est, en partenariat avec la Fédération des œuvres laïques (FOL). Outre l’éducation, une partie d’entre eux se mobilisent en faveur de l’environnement. Cette sensibilisation des administrés s’accompagne de la prise en compte de leurs doléances.
Ils sont âgés de 16 à 25 ans et c’est en faveur de l’environnement qu’ils ont choisi de s’engager. Après plusieurs semaines de formation, notamment auprès de Fenua Ma, six volontaires en service civique sillonnent les quartiers des communes associées de Taiarapu-Est depuis la fin de l’année dernière pour sensibiliser les habitants au tri des déchets, des flyers en main et leur détermination en poche. (…). Les élus misent sur cette approche pour faire évoluer les mentalités. “On a encore des gens qui ne veulent pas trier, ni payer leur facture pour le ramassage. Il y a toujours un pourcentage de mauvaise volonté. On continue aussi d'avoir des abandons de déchets. Ces jeunes qui encouragent les adultes à conserver un environnement propre, c’est beau à voir, même si on sait qu’on ne pourra pas tout régler d’un coup”, remarque Pierrot Metua, huitième adjoint au maire et référent à Faaone.
Augmenter la part du tri des déchets (Tahiti Infos)
ÉCOULEMENT D'EAU POLLUÉE EN RIVIÈRE ET DANS LE LAGON
# La rivière Nuutania, qui longe la maison d’arrêt et qui s’écoule jusqu’au lagon en passant par les portes de la mairie, arbore ce mercredi matin une étonnante couleur vert fluo. (…). Cette coulée vert fluo se situe entre le tunnel de la route de Nuutania et des hangars d’une entreprise de matériaux situés plus haut, mais bien avant la maison d’arrêt. Prévenue, la mairie de Faa’a a envoyé sa brigade environnementale sur place pour faire des prélèvements et a contacté la Direction de l’environnement ainsi que les services de l’Etat. (…)
Étrange pollution à Faa’a (Tahiti Infos)
INCENDIE ET POLLUTION
# Après la société Technival à Tipaerui*, c'est Agritech à Tavararo qui prend feu. L'incendie s'est déclaré peu avant 21 heures mercredi 29 janvier. Le quartier a été évacué par les pompiers à cause des fumées et du risque d'explosion.
Peu avant 21 heures ce mercredi soir, des explosions ont retenti dans le quartier de Tavararo à Faaa. Les flammes et une épaisse fumée noire ont jailli du hangar de la société Agritech, spécialisée dans la vente de produits et outils pour le jardinage et l'agriculture. (…). "Il faut s'éloigner, il y a un réel risque d'explosion" alertent les soldats du feu, en pleine action. Les engrais et autres produits chimiques contenus dans le hangar sont extrêmement inflammables. (…). our l'heure, les causes de l'incendie ne sont pas déterminées.
En septembre dernier, ce sont les entrepôts de Technival, entreprise spécialisée dans le développement de solutions de traitement et de recyclage des déchets, qui avaient brûlé.
Incendie à Faaa, le hangar d'Agritech en feu (Polynésie 1ère)
Le hangar de l’entreprise spécialisée dans les produits phytosanitaires et de jardinage a pris feu peu avant 21h mercredi soir, selon nos confrères de Polynésie la 1ère. Tout le quartier a été évacué par les pompiers à cause des fumées et d’un risque d’explosion. Les pompiers de Faaa, de Papeete, de Punaauia et de Pirae sont intervenus sur un brasier qui était selon nos confères, difficile à maîtriser. En octobre dernier, une vaste opération de contrôle avait eu lieu quelques jours seulement après l’incendie chez Technival. Elle avait été menée suite à une enquête ouverte pour mise en danger et risques d’explosion. Les bâtiments où se trouve Agritech appartiennent à Oscar Temaru.
Violent incendie chez Agritech Faa’a (Radio 1)
Peu avant 21h ce mercredi, les locaux d’Agritech à Faa’a ont pris feu. Un entrepôt de 550 m2 contenant des produits potentiellement explosifs. L’intervention rapide et commune des pompiers de la commune, mais aussi ceux de Punaauia, Papeete et Pirae a permis d’éviter le pire, et vers 23h, le feu était circonscrit. 150 habitants du quartier ont été évacués et aucune victime n’est à déplorer. Une enquête sera ouverte pour déterminer les causes de ce départ de feu. (…)
Violent incendie de l’entrepôt d’Agritech à Faa’a : le pire a été évité (Tahiti Infos)
Une trentaine de pompiers de Faa’a, Papeete, Pirae, Paea et Punaauia ont œuvré sur l’incendie d’Agritech, dans la nuit de mercredi à jeudi. Un sinistre de grande ampleur pour les soldats du feu, confrontés à plusieurs difficultés. Le directeur de la sécurité de la commune de Faa’a, le pompier Charles Vanaa, regrette d’avoir dû attendre plus d’une heure pour pouvoir lutter contre le feu : la porte ultra sécurisée de l’entrepôt était impossible à ouvrir, pas plus qu’elle n’était perçable. Il a fallu un engin de la commune pour venir la défoncer. Les pompiers ont par ailleurs évacué l’un des leurs, pris d’un malaise après avoir inhalé trop de fumée : « il va bien » indique son supérieur, qui rassure quant à la toxicité des fumées.
Incendie d’Agritech : « plus d’une heure avant de pouvoir entrer », déplorent les pompiers (Radio 1)
Agritech a pris feu hier soir, sans que la cause ne soit pour l'heure connue. Le voisinage, alerté par une odeur suspecte et une fumée noire, a prévenu les secours peu avant 21 heures. Ce n'est que trois heures plus tard que les pompiers sont parvenus à maîtriser l'incendie, non sans mal. Le hangar verrouillé était particulièrement difficile d'accès ce qui a donné du fil à retordre aux soldats du feu. (…). Dans un communiqué mercredi soir, le haut-commissariat indique que 150 habitants du quartier de Tavararo ont été évacués, notamment à cause de la toxicité des fumées et du risque important d'explosion. (…)
La société Agritech est spécialisée dans la vente de produits et outils pour le jardinage et l'agriculture. Les produits contenus à l'intérieur du hangar sont donc extrêmement inflammables. Si cet incendie rappelle celui de Technival en septembre 2024, Charles Vanaa assure qu'il n'a rien de comparable : "à Agritech, il y a beaucoup de produits. Heureusement que depuis l'année dernière, ils sont en train de se mettre aux normes. Il y a beaucoup de produits assez illicites qu'ils ont fait retirer. On a rencontré avec la propriété civile les propriétaires du magasin, qui nous ont affirmé quels sont les produits à l'intérieur et ça ne crée pas trop de risque. Ce n'est pas Technival 2."
Incendie à Agritech : ce que l'on sait sur le feu qui a ravagé l'entrepôt de Tavararo (Polynésie 1ère)
Il y avait encore beaucoup de fumée ce jeudi matin au-dessus des entrepôts d'Agritech dont il ne reste plus rien. Les pompiers étaient encore à pied d’oeuvre et les gendarmes s'apprêtaient à évacuer une vingtaine de maisons situées au-dessus, dans le quartier de Tavararo, par mesure de précaution. Les causes de cet incendie qui s'est déclaré vers 21h mercredi ne sont pas encore connues. Une enquête a été ouverte. (…). Sur place, les pompiers étaient encore à pied d'œuvre. Vers 9h, les gendarmes s'apprêtaient à évacuer "une vingtaine de maisons" situées au-dessus du hangar par mesure de précaution. En effet, la fumée dégage des particules microscopiques qui peuvent pénétrer dans les yeux et les voies respiratoires entraînant des irritations et de la toux. (…). D'autant que l'entrepôt contenait des produits toxiques comme des engrais ou des aérosols. Sur place également, la collaboratrice du tavana de Faa'a, la directrice de cabinet adjointe du haut-commissaire mais aussi des agents de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) sont venus faire les premières constatations. En octobre dernier, et trois semaines après l'incendie de Technival qui stocke le même type de produits à Tipaerui, l'OCLAESP avait d'ailleurs mené une perquisition dans les locaux de la société Agritech visée par une enquête pour mise en danger et risque d'explosion. Des agents de la Direction de l'environnement (DIREN) étaient également présents, et des démineurs avaient été mobilisés pour effectuer des prélèvements sur place. (…). La société Agritech cumule désormais les pépins. Placée en redressement judiciaire en 2018, ses locaux de Papeete ne sont pas aux normes non plus. Depuis plusieurs années maintenant, on peut toujours y acheter des produits de jardinage ou autre, mais sans pouvoir y entrer et en restant sur le seuil. La faute à la commission de sécurité qui interdit à la société de recevoir du public dans son bâtiment. Les propriétaires avaient annoncé des travaux de mise aux normes de l’édifice, mais ces derniers ne sont toujours pas finis. (…). Une enquête a été ouverte pour déterminer si cet incendie est d'origine criminelle ou accidentelle.
Enquête ouverte après l'incendie d'Agritech (Tahiti Infos)
(…). Une fois à l’intérieur, les pompiers ont dû lutter contre un incendie qui s’est propagé jusqu’au stock de meubles de l’entreprise voisine, offrant au brasier un combustible tout indiqué pour proliférer. Du côté d’Agritech, le stock de produits de jardinage, notamment des insecticides, est parti en fumée, provoquant le malaise d’un pompier. « Nous l’avons évacué, mais il va bien ce matin », rassure Charles Vanaa. « Avec la protection civile, nous nous sommes renseignés auprès des propriétaires, et il semblerait que leurs produits ne soient pas si nocifs que ça. Étant donné qu’ils sont en train de mettre le magasin aux normes, ils ont retiré certains produits », les plus nocifs. Sur place, la gendarmerie évoque aussi « des fumées incommodantes » pour le voisinage qui a été évacué par précaution, plutôt que des fumées toxiques. Des constatations qui seront confirmées ou non par l’enquête lancée dans la foulée du sinistre. La Diren a notamment réalisé les prélèvements de rigueur. (…) Quel sera l'impact de ces fumées sur leur santé ? Les habitants se le demandent. Ils attendent des réponses de la part des autorités. Sans oublier la pollution amenée par le ruissellement des eaux qui finit tout droit dans le lagon.
Incendie d’Agritech : « plus d’une heure avant de pouvoir entrer », déplorent les pompiers (Radio 1)
Les habitants de Tavararo continuent (le 22/02) de subir les conséquences de l'incendie qui a ravagé Agritech le 29 janvier dernier. Une fumée irrespirable émane encore de l'entrepôt. Pas évident de s'enfermer avec cette chaleur...alors dans le quartier, les nuits sont très mauvaises dernièrement et la qualité de vie aussi. (…). 150 maisons situées à proximité de l'entreprise ont été évacuées la nuit de l'incendie, mais les habitants sont rentrés chez eux. Malheureusement, ils doivent supporter ces émanations. Difficile pour Mareva, qui est asthmatique. Elle a préféré repartir de chez elle en attendant que le problème ne se dissipe. (…). L'incendie est circonscrit depuis deux jours mais quelques points chauds résistent. Et la fumée se répand dans tout le quartier. Depuis mercredi, les pompiers sont appelés chaque jour pour intervenir sur les lieux du sinistre.
"L'odeur est insupportable" : quatre jours après l'incendie d'Agritech, les habitants de Tavararo respirent toujours les fumées toxiques (Polynésie 1ère)
* Dans la soirée du jeudi 26 septembre 2024, un hangar de la société Technival a pris feu, provoquant plusieurs explosions. L’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) ainsi que le ministère de l’environnement ont communiqué leur inquiétude quant à une possible pollution de la rivière de Tipaerui (1,2). 𝐄𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐥𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐢𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐜̧𝐚 ? En effet, bien que cet incendie soit parti de la vallée de Tipaerui, soit 2.9 km à vol d’oiseau du centre de Papeete, de nombreux témoignages ont fait état d’odeur de plastique et de présence de fumée couvrant le centre-ville. L’Observatoire Polynésien du Climat a pu mesurer cette pollution atmosphérique à la source ainsi que son transport jusqu’en ville grâce à ses capteurs.
𝐑𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐢𝐧𝐜𝐞𝐧𝐝𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐓𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐯𝐚𝐥 𝐚̀ 𝐓𝐢𝐩𝐚𝐞𝐫𝐮𝐢 : 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞́𝐪𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐢𝐫 ? Page Facebook de l’Observatoire Polynésien du Climat (14 octobre 2024)
Près d'une semaine après l'incendie de l'entrepôt d'Agritech à Faa'a, les pouvoirs publics prennent des précautions. Le maire de la commune, Oscar Temaru, a pris un arrêté pour interdire la baignade. Il concerne le chenal de l’aéroport de Tahiti-Faa’a et son littoral, à cause des risques importants de pollution dans le ruisseau de Tavararo, qui se jette dans le lagon. Cette mesure a été prise sur conseil de la direction de l’environnement. (...)
Incendie d'Agritech : la municipalité de Faa'a interdit la baignade (Polynésie 1ère) actualisé le 5/2
CONSÉQUENCES DES ESSAIS NUCLÉAIRES
# La commission d’enquête parlementaire sur la politique française d’expérimentation nucléaire en Polynésie a tenu, ce mardi à Paris, sa troisième journée d’auditions. Consacrée à la gestion et à l’accès aux archives des essais nucléaires, cette séance a réuni plusieurs responsables de services d'archives au niveau national.
Troisième journée d’auditions pour la commission d’enquête parlementaire sur la politique française d’expérimentation nucléaire en Polynésie. Après une première session consacrée aux seuils de radioprotection et aux barrières administratives du millisievert, puis une deuxième dédiée aux témoignages d’associations – notamment la Fédération nationale des officiers mariniers (FNOM), l’Association des vétérans des essais nucléaires (Aven) et le Syndicat de défense des intérêts des retraités actuels et futurs (Sdiraf) –, la question de l’accès aux archives a été abordée ce mardi à Paris. La députée polynésienne Mereana Reid Arbelot était présente. Elle est l’une des rapporteures de cette commission, dont le rapport final est attendu le 10 juin prochain. (…). L’accès aux archives est un enjeu fondamental pour comprendre les conditions dans lesquelles se sont déroulés les 30 ans d’essais nucléaires en Polynésie. “Que savaient les responsables militaires de la nocivité des tirs ? Quelles consignes avaient été données pour protéger les civils et les personnels militaires des radiations ?”, a interrogé Dominique Voynet, la vice-présidente de la commission en préambule des discussions. (…). Depuis la décision d’ouverture des archives en 2021, une quantité considérable de documents est désormais consultable dans différents services. (…). Autre problématique soulevée : l’accessibilité des archives pour le grand public. “Il n’est pas évident de s’orienter dans les outils d’inventaire et de comprendre comment sont organisées les archives”, a expliqué Nadine Marienstras, cheffe du service historique de la Défense. (...)
Commission sur les essais nucléaires : la question des archives au coeur des débats (Tahiti Infos)
Cette thématique a des incidences politiques polémiques qui ont été évoquées par les médias
EDITO - La fin et les moyens (Tahiti News)
Le Tavini sort les griffes sur l’Azerbaïdjan (Tahiti Infos)
Azerbaïdjan : le Tavini s’en prend à Tematai le Gayic et Moerani Frébault (Radio 1)
Moerani Frébault répond au Tavini et s’inquiète d’un « glissement idéologique » (TNTV)
« Refuser toute alliance par crainte d’ętre critiqué, c’est rester enchaînés », estime le Tavini (TNTV)
Azerbaïdjan : "La Polynésie ne sera pas le Groenland du Pacifique" déclare le Tavini, en réponse à ses détracteurs (Polynésie 1ère)
POLLUTION SONORE : QUID DES RASSEMBLEMENTS DE CAR BASS ?
# POUR RAPPEL: Une pétition contre des “agressions sonores” circule depuis quelques jours. Soutenue par l’association Te Ora Hau, elle est adressée à l’État, au Pays et aux communes limitrophes de Papara et Mataiea. Prête à faire des efforts, la Fédération mā’ohi de car-audio n’a pas encore pu profiter du site de Atimaono, le premier rassemblement étant fixé à fin février.
Les situations se suivent et se ressemblent. Suite à une réunion publique organisée samedi dernier (18/01) à la mairie de Papara, une pétition “contre les rassemblements de car-bass” sur le site de Atimaono vient d’être relayée en ligne. Une version papier circule également dans les quartiers. (…)
Une pétition contre les car-bass à Atimaono (Tahiti Infos) 22/01/25
Les passionnés de carbass et le Pays ont finalement trouvé un accord. Un protocole a été signé avec la Fédération polynésienne de car audio. Huit rassemblements par an seront autorisés, sous certaines conditions : 4 à Papeete et 4 autres à Papara, à Atimaono. Le premier se déroulait ce dimanche à Fare Ute. Ce dimanche, le premier rendez-vous encadré de car bass avait lieu à Fare ute. Les associations et les forces de l’ordre ont veillé au respect des règles : pas d’alcool ni de drogue, et pas de personnes extérieures au collectif.
Le président du Pays s’est lui-même rendu sur place. « L’objectif du gouvernement, c’est que ces passionnés puissent vivre de leurs passions, et tout ça dans un contexte encadré. Je préfère de loin les voir ici, sans alcool, sans drogue, sans débordement, que de voir ces rassemblements sauvages à Nivee ou ailleurs. Donc c’est ça l’objectif, c’est de pouvoir faire en sorte que cette passion puisse s’exercer, dans le respect évidemment du reste de la société…» (…) Elvina Wong Foen, présidente de la fédération polynésienne de car audio se réjouit de l’accord trouvé. (…). Les associations ont veillé à contrôler les allers et venues. (…). Selon Elvina, ils seraient plus de 6000 passionnés de car audio au fenua.
Car bass : un premier rendez-vous encadré réussi à Fare Ute (TNTV)
Après deux années d'attente et de refus, les car bass de la Fédération de car audio de Polynésie ont pu faire monter le son, à Motu Uta, dimanche 26 janvier. Ils n'avaient plus foulé la grande ligne droite de Motu Uta depuis avril 2023... Ce dimanche, les affiliés de la fédération de car audio ont pu faire tourner leurs appareils de musique à la digue. Pour y accéder, les véhicules ont d'abord été fouillés par la police et le chien antidrogue, à l’entrée du pont. Deux véhicules où se trouvaient des résidus de cannabis ont été mis de côté. Les conditions seront les mêmes à chaque rendez-vous. "L'alcool et la drogue, interdits à Fare Ute, sont les premières choses à respecter" indique Elvina Wong Foen, présidente de la fédération maohi de car audio. L'événement était très attendu par les passionnés, qui ont longuement négocié auprès du pays avant que ce site et celui d'Atimaono ne leur soient accordés. (…). Si les initiés sont habitués, d'autres tympans ont été plus sensibles. Le bruit n'a pas manqué de faire réagir certains internautes antibruit sur les réseaux sociaux.
Car bass : des centaines de passionnés au premier rendez-vous tant attendu de l'année (Polynésie 1ère)
Ce dimanche, la Fédération mā’ohi de car audio a organisé son premier événement de l’année à Fare Ute, réunissant passionnés et autorités locales. En présence du président Moetai Brotherson et de la ministre Nahema Temarii, les discussions ont porté sur la nécessité d’un espace dédié pour encadrer ces manifestations et éviter les nuisances.
Le premier rassemblement de l’année de la Fédération mā’ohi de car audio s’est tenu ce dimanche à Fare Ute, en présence du président du Pays, Moetai Brotherson, et de la ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Prévention contre la délinquance, Nahema Temarii. L’événement a rassemblé huit associations locales, une cinquantaine de véhicules et près de 250 participants. Cette rencontre a été l’occasion pour la fédération d’échanger avec le président du Pays sur ses besoins, en particulier sur l’importance de disposer enfin d’un espace dédié à ce type de manifestations. Une telle infrastructure permettrait d’éviter les rassemblements informels, souvent sources de nuisances pour les riverains.
Car Bass : Un rassemblement sous le signe de la passion et du dialogue (Tahiti Infos)